SOCIETE
Sous la présidence du Qatar, la Conférence ministérielle de Doha des autorités anti-corruption de l’OCI entame ses travaux
Bakou, 27 novembre, AZERTAC
Sous le patronage de Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, la deuxième réunion ministérielle des autorités chargées de l’application des lois anti-corruption dans les États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a débuté aujourd’hui, mercredi 27 novembre 2024, dans la capitale du Qatar, Doha.
Présidée par l’État du Qatar, cette réunion a réuni la participation de 56 pays ainsi que plusieurs organisations internationales et régionales.
Au début de la réunion, Mazen bin Ibrahim Al-Kahmous, président de l’Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption (Nazaha), a prononcé le discours du Royaume d’Arabie saoudite, président de la première réunion ministérielle. Il a exprimé ses sincères remerciements et sa profonde gratitude à l’État du Qatar pour son initiative d’accueillir cette deuxième réunion ministérielle et pour la bonne organisation et l’accueil chaleureux.
M. Al-Kahmous a ajouté qu’en raison de la responsabilité historique du Royaume d’Arabie saoudite et de son engagement envers l’action islamique commune, le Royaume n’est pas resté inactif. Il a organisé, dans le cadre de l’OCI et de la Ligue des États arabes, deux sommets extraordinaires conjoints arabo-islamiques, ainsi qu’une initiative pour une Alliance mondiale en faveur de la solution à deux États, et accueilli plusieurs réunions ministérielles.
Il a souligné que le Royaume, soucieux de transmettre des expériences et d’échanger des expertises, a organisé la première réunion ministérielle des autorités chargées de la lutte contre la corruption en décembre 2022, sous le haut patronage de Son Altesse Royale le Prince héritier et Premier ministre Mohammed bin Salman. Cette réunion a permis l’adoption de la « Convention de La Mecque des États membres de l’OCI sur la coopération en matière de lutte contre la corruption », visant à renforcer la coopération dans l’échange d’informations et d’enquêtes entre les autorités compétentes.
Il a rappelé que le Royaume reconnaît les impacts du crime transfrontalier de corruption sur les sociétés islamiques et leur développement. Ainsi, la lutte contre cette menace constitue un pilier fondamental de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à la prospérité des pays islamiques et à leurs objectifs de développement durable.
Après ces interventions, l’État du Qatar a assumé la présidence de cette deuxième réunion ministérielle. Hamad bin Nasser Al-Misnad, président de l’Autorité de contrôle administratif et de transparence du Qatar, a prononcé un discours dans lequel il a salué les pays participants et exprimé sa gratitude envers le Royaume d’Arabie saoudite pour le succès de la première réunion ministérielle.
Il a insisté sur le fait que la corruption constitue un défi majeur à la sécurité mondiale, appelant à intensifier les efforts pour élaborer des stratégies efficaces pour l’éliminer et atteindre un développement durable. M. Al-Misnad a également souligné que le Qatar, grâce à sa vision nationale 2030, reste engagé dans la promotion de l’intégrité, de la transparence et de la coopération internationale dans ce domaine.
Lors de cette session, plusieurs pays, dont l’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie et le Pakistan, ont signé la Convention de La Mecque, marquant une avancée importante dans la coopération islamique contre la corruption.
La réunion s’est conclue par l’adoption de résolutions visant à renforcer l’action islamique commune dans le domaine de la transparence et de la lutte contre la corruption, et à promouvoir une meilleure coordination entre les autorités compétentes des États membres de l’OCI.