Un membre du Groupe d’Initiative de Bakou critique fermement la France lors d’une réunion de l’ONU
Bakou, 5 octobre, AZERTAC
Ella Tokoragi, membre du conseil d’administration du Groupe d’initiative de Bakou élue de Polynésie française, a fermement condamné la politique coloniale de la France dans son discours à une réunion de la Quatrième Commission des Nations Unies.
Elle a exprimé sa gratitude au Mouvement des non-alignés pour la solidarité avec son pays et le soutien à sa lutte pour libérer la Polynésie française du colonialisme.
Soulignant que son peuple poursuit sa lutte pour la libération du néocolonialisme français, Tokoragi a déclaré : « Nous souhaitons réitérer notre appel à la France pour qu'elle prenne une position juste et assume ses responsabilités dans un dialogue équitable sur l’avenir de mon pays. Nous exigeons du gouvernement français qu'il reconnaisse notre pleine souveraineté sur toutes nos ressources naturelles, y compris les ressources marines liées aux zones économiques exclusives. La France n’a pas encore engagé un véritable et sincère processus de répression matérielle, environnementale, sanitaire et sociale de tous les dommages causés par les 193 essais nucléaires. La colonisation est-elle un crime contre l’humanité, comme l’a déclaré le candidat Emmanuel Macron avant son élection à la présidence? Bien sûr, c’est le cas ».
Notant que le gouvernement français doit être tenu responsable de son injustice envers le peuple de Polynésie française et des dommages qu'il a causés à ce pays, Tokoragi a ajouté : « En particulier, le gouvernement français doit abandonner rapidement son contrôle sur les ressources de notre ceinture maritime en faisant un engagement officiel envers la communauté internationale conformément au droit international. Pour achever l’éradication du colonialisme ou du néocolonialisme, il faut soutenir les relations internationales que nous façonnons dans le nouveau millénaire.
