MONDE
Une convocation sera lancée le 18 décembre contre le président sud-coréen
Bakou, 16 décembre, AZERTAC
Le QG de l'enquête conjointe sur la loi martiale d'urgence décrétée par le président Yoon Suk Yeol «transmettra aujourd'hui une convocation de Yoon» pour un interrogatoire prévu le 18 décembre prochain, d'après l'annonce faite par l'entité en charge d'investigations conjointes ce lundi matin, indique l’agence de presse Yonhap.
Ce quartier général est composé de membres du Bureau national d'enquête (NOI) de la police nationale, du Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) et du Centre d'investigation du ministère de la Défense alors que Yoon est accusé d'insurrection et d'abus de pouvoir. Ce lundi matin, la police nationale a transmis les dossiers d'enquête au CIO qui a le pouvoir de lancer un mandat d'arrêt.
Outre cette initiative du QG de l'enquête conjointe, le Parquet, lui-aussi, a constitué un QG d'enquête spéciale sur la proclamation de la loi martiale, qui a émis mercredi dernier une 1ère convocation de Yoon pour un interrogatoire qui était prévu hier matin à 10h au Parquet central du district de Séoul. Mais le bureau présidentiel l'a rejetée car son groupe d'avocat n'a encore pas été désigné. Le Parquet a affirmé qu'il lancerait une 2e convocation de Yoon.
Au vu des enquêtes menées en parallèle par le QG de l'enquête conjointe et le Parquet, le CIO a demandé au Parquet et à la police nationale de transférer les dossiers d'investigation mais le Parquet n'a pas encore répondu à cette demande tandis que le NOI de la police a transmis le sien ce matin. A ce propos, le CIO a détaillé que «le NOI a accepté la demande du CIO pour une enquête rapide et efficace» en ajoutant que «nous continuerons à mener des investigations conjointes avec les dossiers transmis par la police d'une manière continuelle.»
Le Parquet a promis d'envoyer son dossier pour la 2e convocation de Yoon alors que le QG de l'enquête conjointe projette d'émettre sa propre convocation. Il est à voir si le président Yoon répondra ou non à la demande de telle ou telle institution d'investigation. S'il refuse de se présenter malgré plusieurs convocations lancées, il risquera d'être arrêté. Le texte de la convocation qui sera émise par le CIO précise que le président Yoon est accusé d'insurrection, d'abus d'autorité et d'obstruction à l'exercice du droit.