SOCIETE
Une participation distinguée de l’Azerbaïdjan à la conférence « Harmonie interreligieuse : promouvoir la coexistence pacifique » à Rabat
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Rabat,19 décembre, Chouaib Brhadda, AZERTAC
Le siège de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) à Rabat a été au rendez-vous mardi avec un rencontre humaniste mondiale par excellence, animée par les adeptes des religions, lors d'une conférence internationale sur le thème « L’harmonie interreligieuse : promouvoir la coexistence pacifique ».
La conférence, organisée conjointement par l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, le Comité d’État en charge des organisations religieuses de la République d’Azerbaïdjan et l’ambassade de la République d’Azerbaïdjan au Royaume du Maroc, a débattu du rôle de la religion dans l'édification de sociétés pacifiques et des moyens à relever les défis de la promotion de la coexistence et du dialogue entre les adeptes des religions, en tant qu’outil de résolution des conflits, rapporte le correspondant de l’agence de presse AZERTAC.
Avant le début de la première partie du programme de la conférence, Dr. Salim Al Malik, Directeur général de l’ISESCO a accompagné des personnalités de haut rang, à leur tête, M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et de plusieurs ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques à Rabat, qui ont visité l’exposition photographique intitulée « Humanité commune, adeptes de diverses religions ». Des œuvres photographiques permettant la découverte de la diversité religieuse et la tolérance en République d’Azerbaïdjan.
La conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d'une grande présentation de l'ambassadeur Khalid Fath Arrahman, Directeur du Centre de l'ICESCO du dialogue de civilisations, dans lequel il a mis en exergue l’importance de cette conférence internationale dans le processus de la réalisation de la paix mondiale.
Lors de son allocution, Dr. Salim Ben Mohamed Al Malik a, de prime abord, souligné que l'évolution et les mutations que connait le monde imposent à tous de grandes responsabilités pour construire la paix et maintenir la sécurité, car la situation actuelle exige, dit-il, que nous défendions les valeurs humaines de vivre en commun. Et de souligner de la nécessité du renforcement de la foi des peuples pour un avenir meilleur de l’humanité.
Dr. Al Malik a, d'autre part, indiqué que l'ICESCO a créé le concept de « la diplomatie civilisationnelle » en tant qu'un nouvel outil pour le règlement des conflits ayant une origine culturelle. A cet égard, affirme-t-il, l'ICESCO travaille d'arrache-pied pour l'ouverture d'une voie vers la paix mondiale.
En guise de conclusion, le Directeur général de l'ICESCO a salué le modèle azerbaïdjanais dans le domaine de gestion de la diversité, en mettant l'accent sur le partenariat exemplaire entre l'Azerbaïdjan et l'ICESCO.
De son côté, M. Ramin Mammadov, président du Comité d’État en charge des organisations religieuses d’Azerbaïdjan, a mis en lumière l'importance capitale qu'accorde l’Azerbaïdjan à la promotion d’une culture de diversité, de coexistence et d'harmonie. En plus du soutien des valeurs de la liberté religieuse. Le haut responsable azerbaïdjanais a salué les efforts de l’ICESCO pour promouvoir la coexistence et la paix.
M. Rafael Husseynov, vice-président du Parlement azerbaïdjanais a, pour sa part, déclaré que la civilisation du monde islamique constitue un patrimoine commun de l'humanité, caractérisée par sa diversité et sa créativité, où de nombreux peuples, malgré leurs différences, leurs diverses langues, leurs coutumes et traditions différentes, ont réussi à vivre en harmonie.
Par la suite, il a été procédé à l'organisation de deux panels de discussion. Le premier a été consacré à « L’harmonie entre les adeptes des religions comme levier pour parvenir au développement durable », avec la participation d’experts et de spécialistes d’Égypte, d’Azerbaïdjan, de Libye et du Sénégal, tandis que le deuxième panel a traité des « Meilleures pratiques en matière de coexistence entre les adeptes de religions », qui a vu la participation d’experts d’Azerbaïdjan, d’Italie, de Grande-Bretagne et de Tunisie.