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Une réunion consacrée aux problèmes de transports
Le président de la République intervient lors de la réunion MIS A JOUR VIDEO
Bakou, 28 janvier, AZERTAC
Une réunion consacrée aux problèmes de transports s’est tenue mardi 28 janvier.
Le président de la République d’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, est intervenu lors de la réunion.
Intervention du président Ilham Aliyev
Lors de la réunion d’aujourd'hui, nous discuterons du développement des infrastructures de transport de la ville de Bakou et de ses environs. C'est nécessaire. Bien que de nombreux travaux, de grands projets d’infrastructure aient été réalisés au cours des dernières années dans ce domaine, on observe toujours des embouteillages à Bakou, et malheureusement, leur nombre augmente d’année en année, ce qui a des raisons naturelles. La population de notre pays, y compris celle de la ville de Bakou, augmente d’année en année. Au cours des 30 dernières années, la population de l'Azerbaïdjan s’est élevé de 7 millions à 10 millions, et même plus. Bien sûr, l’infrastructure routière urbaine créée auparavant, y compris le métro, ne peut pas supporter cette croissance.
Nous avons toujours accordé une grande attention aux questions relatives aux transports, et au cours des 15 dernières années, de nombreux grands projets ont été réalisés à Bakou. De nouvelles stations de métro ont été mises en service, des échangeurs routiers, des tunnels, des ponts et de nouvelles routes ont été construits. Si nous n'avions pas réalisé ces travaux, le transport dans la ville de Bakou serait complètement paralysé aujourd’hui. Mais, nous constatons encore qu'il serait très bénéfique d’adopter un nouveau grand programme. À cet égard, il y a quelque temps, j'ai donné des instructions appropriées au Ministère du Numérique et des Transports pour la préparation d'un programme d’Etat, sur lequel on a travaillé au cours de quelques mois. Aujourd'hui, nous discuterons de ces questions et prendrons les décisions nécessaires.
En ce qui concerne les problèmes de transports, je dois souligner que de nombreux projets de transport ont été réalisés dans l’ensemble du pays ces dernières années : routes rurales, routes interurbaines, routes magistrales. Avec le temps, la situation précédente est oubliée. Cependant, si nous regardons en arrière il y a 20 ans, nous verrons dans quel état étaient nos routes à l’époque. Même les principales routes de la ville de Bakou ne correspondaient pratiquement à aucune norme. Nous avons construit de nouvelles routes et avons relié presque toutes les villes avec des routes modernes. Nous avons relié toutes nos frontières avec des autoroutes modernes. Le taux de rénovation et de construction des routes rurales a atteint environ 85 à 90 %, et chaque année, nous allouons des fonds pour ces objectifs.
En outre, la situation géographique de l’Azerbaïdjan est telle que des corridors de transport internationaux traversent notre territoire, parce que nous avons su en bénéficier efficacement. Toutefois, le simple fait d’avoir une situation géographique avantageuse ne signifie pas qu’un pays puisse automatiquement devenir un hub de transport. Nous, en revanche, avons constamment manifesté un intérêt pour le passage des corridors de transport internationaux par l’Azerbaïdjan, avons déployé des efforts et réalisé des travaux concrets dans cette direction.
Aujourd'hui, il est impossible d'imaginer la carte des transports de l'Eurasie sans l'Azerbaïdjan et sans son infrastructure de transport. Actuellement, les corridors de transport Est-Ouest et Nord-Sud traversent notre territoire. Le volume de marchandises transportées par ces corridors augmente d'année en année. Des mesures sont prises non seulement en matière d'infrastructure physique, mais aussi dans d'autres domaines pour assurer un transport de marchandises plus efficace, notamment en accordant une attention particulière à la numérisation. De nouveaux formats de coopération ont été établis avec les pays voisins, et des entreprises conjointes ainsi que des joint-ventures ont été créées. En bref, l’Azerbaïdjan est aujourd’hui l’un des centres de transport indispensables de l’Eurasie.
Je tiens également à préciser que, généralement, les pays ayant le statut de centres de transport sont ceux qui ont un accès à la mer ouverte. Or, nous n’avons pas d’accès aux océans du monde. Cependant, grâce aux travaux que nous avons réalisés, nous avons fait de l’Azerbaïdjan un des centres de transport incontournables. Les travaux se poursuivent, et des mesures supplémentaires sont actuellement prises concernant les corridors de transport Nord-Sud et Est-Ouest. Car le volume de marchandises initialement prévu montre désormais que des volumes encore plus importants seront transportés, ce qui est lié à diverses raisons. Cependant, le fait est que nous avons déjà mobilisé et continuerons à mobiliser des investissements supplémentaires pour augmenter la capacité de transit de ces corridors.
Parmi les nouveaux projets, je souhaiterais mentionner le corridor de Zenguézour. Ce projet a été initié par l’Azerbaïdjan. Après notre victoire dans la Seconde guerre du Karabagh, cette question a été intégrée à l’agenda international et au lexique mondial. Aujourd’hui, le corridor de Zenguézour est déjà une expression et un terme reconnus dans le monde. Bien entendu, nous prenons des mesures pratiques pour l’ouverture de ce corridor. Il est vrai que la partie arménienne adopte, depuis plus de quatre ans, une position non constructive à ce sujet et, en réalité, ne respecte pas les engagements qu'elle a pris après la capitulation du 10 novembre. Il était clairement stipulé dans cet accord qu’une liaison de transport devait être établie entre la partie principale de l’Azerbaïdjan et sa partie intégrante, la République autonome du Nakhtchivan. Mais, l’Arménie ne respecte pas cet engagement, avançant divers prétextes et proposant des projets irréalistes et absurdes dans le seul but de tromper l’opinion publique internationale et de manipuler les faits. Vous avez probablement aussi entendu parler du prétendu projet Carrefour de la paix qu’ils ont mis en avant et qu’ils présentent désormais à presque tous les pays du monde. Cependant, ce soi-disant projet n’a absolument aucune valeur sans l’Azerbaïdjan et nous l’avons communiqué à plusieurs reprises à la partie arménienne via divers canaux. Si vous souhaitez réellement mettre en œuvre ce projet, vous devez tout d’abord vous adresser à l’Azerbaïdjan. Car sans nous, ce projet n’est qu’un simple morceau de papier. Nos conditions, quant à elles, sont justes, fondées sur le droit international et sur les engagements que l’Arménie a pris elle-même. Je conseillerais une fois de plus à la direction arménienne de lire attentivement l’acte de capitulation du 10 novembre et de prêter une attention particulière à l’article que je viens de mentionner. Encore une fois, je le répète, leur soi-disant projet est totalement insignifiant sans l’Azerbaïdjan. Ils ne font que gagner du temps et tromper l’opinion publique internationale. Ils ont encore une fois permis le lancement de campagnes malveillantes à l’encontre de l’Azerbaïdjan dans divers cercles. En conséquence, jusqu’à présent, nous n’avons pas la liaison la plus courte et la plus pratique avec la République autonome du Nakhtchivan, notre partie intégrante.
Il est vrai que nous assurons les besoins nécessaires de la République autonome du Nakhtchivan par divers moyens. Tout d'abord, les cargaisons et les passagers passent par le territoire de la République islamique d'Iran, et nous avons d'autres possibilités. Cependant, ces options sont économiquement moins avantageuses et la route est plus longue. En principe, une connexion pourrait également être établie via les territoires de la Géorgie et de la Türkiye, mais étant donné que c'est la voie la plus facile et la plus pratique, bien sûr, cette question reste une priorité. Toutefois, voyant que la partie arménienne continue de se comporter de manière insincère, un accord avec la République islamique d'Iran a été conclu, et la construction d’un pont routier contournant l’Arménie est en cours, ce projet sera probablement achevé cette année.
Un deuxième pont sera également construit, déjà dans la République autonome du Nakhtchivan. Le premier pont est en construction dans la région de Zenguilan. Ainsi, l’Arménie continuera d'être un pays enclavé, et leurs rêves de devenir un pays de transit ne deviendront pas réels. Ils perdront beaucoup plus que nous. C'est pourquoi cette question restera au centre de l’attention et, tant sur le plan international que lors de nos contacts bilatéraux avec l'Arménie, nous soulignons constamment une chose : il doit y avoir une circulation libre entre l'Azerbaïdjan et l'Azerbaïdjan, sans passer par aucun contrôle, sans obstacles, une circulation aisée et libre d’Azerbaïdjan en Azerbaïdjan. C'est notre exigence, et si l'on considère que l'Union soviétique a pris le contrôle de la région de Zenguézour occidental en novembre 1920, commettant un crime contre le peuple azerbaïdjanais, ce n'était ni le premier ni le dernier crime. Le deuxième crime, si nous suivons l'ordre chronologique, a été la création de la soi-disant Province autonome du Haut-Karabagh sur le territoire azerbaïdjanais. Avant cela, le crime avait été le transfert des Arméniens sur le territoire de l’Azerbaïdjan par l'Empire tsariste russe. Le crime précédent était le meurtre du khan du Karabagh, auquel il avait été promis qu'il exercerait son leadership à Karabagh, et les autres crimes du XXe siècle sont évidents, comme le génocide de Khodjaly, la tragédie du 20 janvier et l’occupation de nos terres au début des années 1990. En d'autres termes, nous ne l'avons pas oublié, le peuple azerbaïdjanais ne l'a pas oublié. Nous n'avons pas oublié le Zenguézour et ne l'oublierons pas. Je répète, nous n'avons aucune revendication territoriale contre l'Arménie. Mais l'Arménie doit honorer ses engagements et permettre une circulation libre entre l’Azerbaïdjan et l’Azerbaïdjan.
En ce qui concerne l'infrastructure de transport de la ville de Bakou, j'en parlerai maintenant. Mais avant cela, je voudrais attirer l'attention du public sur certaines des réalisations en matière de transport accomplies en Azerbaïdjan au cours des 20 dernières années. Ainsi, au cours des 20 dernières années, 21 000 kilomètres de routes ont été construites et réparées en Azerbaïdjan. 335 ponts et passages supérieurs, 45 tunnels, et 163 passages aériens et souterrains ont été construits. Je reviens à mes paroles : si nous n'avions pas réalisé ces travaux, il serait difficile d'imaginer dans quel état serait aujourd'hui l'infrastructure de transport de notre pays.
En ce qui concerne les infrastructures ferroviaires, nous avons réalisé les travaux suivants : plus de 1500 kilomètres de voies ferrées ont été construits, 1800 kilomètres ont été rénovés, de nouveaux trains et wagons ont été achetés, et une ligne périphérique d’Abchéron de plus de 90 kilomètres a été mise en service. La ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars a été construite. Il convient également de noter que ce projet a été mis en œuvre à l'initiative de l'État azerbaïdjanais. Lorsque nous avons souhaité réaliser ce projet, nous nous sommes confrontés à une forte résistance. Je peux le dire maintenant. En particulier, les États-Unis s'y opposaient. La raison en était encore une fois leur politique pro-arménienne, car il était estimé que ce projet excluait l'Arménie. C'est pourquoi le gouvernement géorgien de l'époque a subi une pression considérable de la part des États-Unis pour qu'il ne donne pas son accord. Nous avons mené des négociations avec la partie géorgienne pendant plusieurs années et avons finalement pu parvenir à un accord. Cela inclut que j'avais personnellement discuté de cette question à plusieurs reprises avec des représentants de haut niveau du gouvernement américain et leur avais dit qu'ils ne devaient pas nous faire obstacle. Il s'agissait d'un projet stratégique pour nous, et à l'avenir, d'autres pays, y compris leurs alliés, en bénéficieraient. L'histoire a montré que nous avions raison comme toujours. Aujourd'hui, les alliés des Etats-Unis en Europe manifestent un grand intérêt pour la ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars. En général, ils manifestent également un grand intérêt pour le transport de marchandises via le territoire azerbaïdjanais de l'Asie centrale vers l'Europe et en sens inverse. Si la ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars n'avait pas été construite, tout cela aurait été complètement impossible. Non seulement nous avons construit la ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars en nous mettant d'accord avec la Türkiye et la Géorgie, mais à l'époque, nous avons également accordé à l'État géorgien un crédit d'environ un milliard de dollars à faible taux d'intérêt, et c'est effectivement avec ces fonds que les travaux ont été réalisés sur le territoire géorgien. Le chemin de fer a été modernisé sur le territoire azerbaïdjanais, et la Türkiye a également construit le tronçon qui la traverse. Ainsi, une nouvelle voie a été ouverte, qui transporte aujourd'hui les marchandises de différents pays vers la Méditerranée, l’Europe et la Türkiye. Ensuite, nous avons constaté que la capacité de transport de cette voie n'était pas suffisante. Une fois de plus, grâce aux fonds de l'Azerbaïdjan, l'élargissement de cette voie a été achevé l'année dernière, et sa capacité de transport a été portée à 5 millions de tonnes. Je pense donc que cela fait partie des projets les plus importants réalisés dans notre région au cours des dernières années, et de nombreux pays continueront d'en bénéficier à l'avenir. Par le passé, les fonctionnaires du Département d'État américain s'opposaient à nous, je ne sais pas où ils sont maintenant, leurs noms sont restés dans l'histoire, mais nous avons fait preuve d'une volonté ferme et avons réussi à atteindre cet objectif.
Parmi les travaux réalisés en matière de réhabilitation et de modernisation des routes, ainsi que pour augmenter les capacités de transport et la vitesse des trains, je voudrais mentionner la ligne ferroviaire Soumgaït-Yalama. La construction de cette ligne s’est déjà réalisée à 80 % et devrait probablement être mise en service très prochainement. Quant à la route Alat-Astara, sur laquelle nous travaillons actuellement, tout le monde sait qu'elle existe, mais étant donné que le volume des marchandises sur le corridor Nord-Sud augmentera considérablement à l'avenir, l'élargissement de cette route est également à l'ordre du jour, et des fonds ont déjà été alloués cette année.
Plusieurs nouvelles lignes de trains ont été déterminée pour assurer la connexion entre les villes azerbaïdjanaises. La ligne Bakou-Guébélé. La ville de Guébélé n'avait jamais été reliée par voie ferrée, mais nous avons construit cette ligne, qui est très nécessaire. La ligne Bakou-Balaken a repris ses activités, ainsi que la ligne Bakou-Aghstafa. En d'autres termes, ceux qui connaissent la géographie de l'Azerbaïdjan voient que ces routes relient effectivement notre pays à notre frontière ouest, notre frontière nord-ouest, et la ville de Guébélé. Toutes les villes situées sur ces routes sont naturellement couvertes elles aussi.
Au cours des 20 dernières années, huit aéroports internationaux ont été construits en Azerbaïdjan. Quatre d'entre eux existaient déjà, mais leur état n'était pas jugé satisfaisant. Les aéroports de Bakou, Nakhtchivan, Gandja et Lenkeran ont été rénovés. L'aéroport de Lenkeran n'était pratiquement pas utilisé, mais ceux de Bakou, Nakhtchivan et Gandja étaient opérationnels. Les pistes et les complexes terminal des quatre aéroports répondent désormais aux normes les plus modernes. En outre, quatre nouveaux aéroports ont été construits à Guébélé, Zagatala, Fuzouli et Zenguilan. Le neuvième aéroport international sera mis en service cette année à Latchine. Tous ces aéroports sont capables d'accueillir des avions de ligne et avions cargos de n'importe quel poids. La piste d'atterrissage a une longueur minimale de trois kilomètres. Ainsi, comme je l'ai mentionné, le neuvième aéroport sera mis en service cette année, et cette question sera complètement réglée.
Je dois également préciser que l'aéroport international Heydar Aliyev a transporté un nombre record de passagers l'année dernière, plus de sept millions. Selon les informations qui m'ont été fournies, les analyses menées par le ministère montrent que ce chiffre continuera d'augmenter, et il a été proposé de construire un nouveau complexe de terminal à l'aéroport Heydar Aliyev. J'ai également apporté mon soutien à cette initiative. Actuellement, le projet et la faisabilité technique et économique de ce nouveau complexe de terminal sont en préparation. Ce projet est déjà lancé, et il nous permettra d'accueillir un plus grand nombre de passagers à l'avenir. En d'autres termes, nous deviendrons un centre international aussi dans le domaine du transport aérien. En outre, il convient de noter qu'un grand terminal de fret est en cours de construction à Alat, dont la capacité de recevoir de fret sera de 1 million de tonnes. Il n'est donc pas difficile d'imaginer les efforts que nous déployons dans le domaine du transport, et plus particulièrement dans cette direction.
L’un des projets importants de ces dernières années a été la construction d'un nouveau port de commerce maritime. Nous avons déplacé l'ancien port du centre de la ville. Désormais, des travaux d'aménagement seront réalisés sur cette zone, avec la construction de zones de loisirs et diverses autres installations. En d'autres termes, cette zone contribuera au développement global de notre ville, et les citoyens en bénéficieront également. Un master-plan est en cours d’élaboration dans cette destination, adjacente au parc en bord de mer de la Ville blanche.
La capacité de transbordement de la première phase du nouveau port de commerce maritime était initialement prévue à 15 millions de tonnes. Cependant, nous constatons que le volume des marchandises sera plus élevé. Des instructions ont déjà été données et nous lancerons les travaux cette année. Des consultants internationaux ont été impliqués pour élaborer et présenter un nouveau projet. Nous devons porter la capacité du port à 25 millions de tonnes, et il se peut que cela ne soit même pas suffisant. En effet, le volume des marchandises sur le corridor de transport Est-Ouest augmente si rapidement que nous devons adapter nos travaux en fonction de cette croissance. Afin de centraliser toutes ces questions de transport, j'ai récemment pris la décision de créer une nouvelle entité, AZCON, qui prendra en charge toute la coordination et les plans de développement à long terme, y compris les investissements, en prenant en compte toutes ces questions.
Depuis 2008, sept nouvelles stations de métro ont été construites, et le Programme d'État à adopter prévoit la construction de dix nouvelles stations de métro. 266 nouveaux wagons de métro de dernière génération ont été achetés, et ce processus se poursuit. Des centaines de nouveaux bus ont été importés dans le pays, et à partir de cette année, l’assemblage de bus électriques sera lancé. 161 nouveaux bus électriques ont déjà été importés dans notre ville, et dans un avenir proche, les habitants de Bakou s’en serviront. En effet, ce sont les moyens de transport, notamment les véhicules lourds, qui polluent le plus. C'est pourquoi nous tenons compte des préoccupations de la population dans ce domaine.
Le chantier naval a lui aussi été construit ces dernières années, il y a environ 10 à 12 ans. Auparavant, nous achetions des navires à l'étranger, mais ensuite, j'ai pris la décision qu'il était impératif de construire un chantier naval à Bakou. Une fois de plus, la vie montre à quel point cette décision était correcte. Aujourd'hui, il n’est plus possible d’acheter des navires des sources traditionnelles, d'où nous les acquérions. Nous avons maintenant réussi à faire fonctionner le chantier naval à pleine capacité. Actuellement, six navires de tailles différentes y sont en construction. Parallèlement, nous avons élevé nos activités en mer Noire à un nouveau niveau. Alors qu'autrefois des petits navires appartenant à la Compagnie de navigation maritime de la mer Caspienne y opéraient, aujourd'hui, quatre grands pétroliers, des pétroliers de type « Aframax » d’une capacité de 100 000 tonnes, ont été achetés, ce qui nous profite et élargit les capacités de notre pays.
Les projets de transport constituent la base des travaux réalisés dans les territoires libérés. Près de 3400 kilomètres de routes ont été construits, actuellement, seulement 44 projets de routes sont réalisés ou sont en cours de réalisation. En outre, 45 tunnels, 447 ponts et 16 viaducs sont prévus. Parmi ceux-ci, la construction de 28 tunnels, 392 ponts et 9 viaducs a été achevée.
60 % de la ligne ferroviaire Horadiz-Aghbend a été construite. 94 % de la ligne ferroviaire Berdé-Aghdam a été achevé. Ce sont simplement les principaux projets que je porte à l'attention du public, et ces chiffres disent tout, ils montrent tout. Ils montrent l'échelle à laquelle nous avons mis en œuvre les projets de transport. Si nous n'avions pas réalisé ces projets, aujourd'hui, les connexions dans la ville de Bakou, dans les autres villes, ainsi qu’entre les villes du pays, pourraient avoir complètement paralysé nos capacités de transport.
Mais encore une fois, je le dis, la vie ne s'arrête pas. Nous allons maintenant adopter un nouveau programme d'État. Des projets de transport seront mis en œuvre à travers le pays, ainsi que dans les territoires libérés. Tout se déroule selon le calendrier. Le Programme d'investissement de cette année prévoir également l’allocation des fonds nécessaires pour ces objectifs.
Quant à la ville de Bakou et ses environs, je répète, il est nécessaire d'adopter un nouveau programme d'État. Ce sera un programme très ambitieux, d’une grande importance financière. Ce programme nécessitera la coopération de tous les organismes concernés et un travail efficace de leur part. C'est pourquoi j'ai convoqué cette réunion aujourd'hui, afin que nous puissions discuter de ces questions et recevoir des présentations. Le public doit également être informé des prévisions et des travaux à réaliser au cours des prochaines années. Dans le même temps, les représentants du public pourront faire des recommandations aux organismes étatiques concernés - l'Administration présidentielle, le Cabinet des Ministres, ainsi que le Ministère du Numérique et des Transports. Peut-être que nous avons omis d’inclure certains points dans ce programme. Les propositions venant des régions seront également prises en compte.
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Ensuite, la parole a été accordée à Rechad Nabiyev, ministre du Numérique et des Transports, et à Anar Rzaïev, président du Conseil d’administration de l’Agence azerbaïdjanaise des transports terrestres.
La réunion s’est poursuivie avec des discussions.