MONDE
Virus mpox : 11 patients ont été identifiés en Corée du Sud
Bakou, 26 août, AZERTAC
Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une alerte internationale sur la propagation de la variole du singe (virus mpox), l'Agence coréenne de contrôle et prévention des maladies (KDCA) a déclaré que 11 personnes ont été infectées par le virus mpox dans le pays jusqu'au 23 août et qu'elle a renforcé ses contre-mesures dans le but d'empêcher l'introduction d'un variant de ce virus.
D'après les autorités sanitaires, des cas d'infection ont été rapportés depuis le mois d'avril de cette année et il a été confirmé que 6 personnes ont contracté le virus mpox en juillet dernier. Le nombre d'infections de ce mois-ci a baissé à un seul cas. Ces personnes infectées habitent la plupart des cas dans le grand Séoul et sont âgées entre 20 et 49 ans. L'ADN du virus mpox identifié est de type clade II, qui est moins contagieux et mortel que celui de type clade I plus fréquemment détecté en Afrique.
Le nombre de patients infectés par le virus mpox pour l'ensemble de l'année dernière s'est élevé à 151, selon la KDCA. La principale voie d'infection était le contact étroit par la peau. L'agence sanitaire du gouvernement a fait remarquer que, contrairement aux maladies respiratoires, il est peu probable que la variole se transmette par les activités quotidiennes et a demandé au public de respecter les mesures sanitaires de base.
«Comme la variole du singe est une maladie qui peut être prévenue et traitée, nous pensons que l'épidémie peut être gérée de manière stable dans le cadre du système actuel», a déclaré la KDCA, ajoutant que le gouvernement continuera à surveiller l'afflux éventuel de variants en provenance de l'étranger. Au début du mois, la KDCA a décidé de redéfinir le mpox comme une maladie infectieuse qui doit faire l'objet de contrôles aux frontières.
Les personnes ayant visité huit pays africains (Rwanda, Burundi, Ouganda, Ethiopie, République centrafricaine, Kenya, république du Congo et République démocratique du Congo) sont tenus de se présenter aux autorités si elles présentent des symptômes liés à la variole du singe, tels qu'une fièvre, des douleurs musculaires ou un gonflement des ganglions lymphatiques. (Yonhap)