Chers compatriotes,

Nous clôturons l’année 2024 avec succès. Tous les objectifs que nous nous étions fixés en début d'année ont été atteints. Notre pays s’est développé avec conviction. La réputation internationale de notre pays a considérablement augmenté. L'économie nationale connaît une évolution positive, notre puissance militaire s'est renforcée. La stabilité règne dans notre pays, et le peuple azerbaïdjanais a vécu en sécurité.

Les développements en cours aujourd’hui dans le monde sont visibles de tous. De nouvelles guerres, confrontations et conflits éclatent. Des affrontements sanglants se poursuivent dans les différentes régions du globe. L'Azerbaïdjan, quant à lui, vit dans un climat de paix, de tranquillité, de sécurité et de stabilité. Je suis convaincu que cette stabilité et cette tranquillité seront éternelles.

L’année 2024 a été marquée par de nombreux événements importants. Parmi eux, le plus significatif a été la libération de quatre villages de la région de Gazakh, occupés au début des années 1990. Nous n'avons jamais reculé d’un pas sur notre position concernant ces villages. Nous ne les avons jamais oubliés. Cependant, la restauration de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté suivait une logique propre. Nous avons résolu toutes les questions avec conviction et détermination, de manière cohérente. Lors de la première étape, nous avons libéré une grande partie du Karabagh et du Zenguézour oriental des occupants pendant la Guerre patriotique de 2020. La partie restée sous occupation a été libérée l’année dernière à la suite d’une opération antiterroriste, permettant à l’Azerbaïdjan de rétablir sa souveraineté nationale. Cette année, nous avons libéré quatre villages de la région de Gazakh par des moyens politiques, sans tirer une seule balle. Mais il est également vrai que si les développements des quatre dernières années dans les relations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie n’avaient pas eu lieu, l’Arménie n’aurait jamais restitué ces villages de son plein gré. Elle y a été contrainte, en prenant conscience de notre puissance politique et militaire, et j’espère qu’à l’avenir, l’Arménie prendra en compte les nouvelles réalités établies dans le Caucase du Sud et dans le monde. Ces nouvelles réalités dans le Caucase du Sud, ce sont nous qui les avons créées. La Guerre patriotique a établi ces réalités, la restauration de notre souveraineté nationale les a encore renforcées, et nous avons confirmé ces nouvelles réalités établies dans le Caucase du Sud sur les plans diplomatique, international et politique. Le monde entier a accepté ces nouvelles réalités.

C’est pourquoi je considère que la campagne de réarmement à grande échelle de l’Arménie constitue une nouvelle source de menace pour la région. Si nous devions mentionner l’aspect le plus préoccupant pour nous cette année, ce serait sans aucun doute le réarmement de l’Arménie. Cela n’a aucune explication logique. L’Arménie a subi un échec complet dans sa politique d’occupation. Les défaites militaires de 2020 et de 2023 auraient dû leur montrer le droit chemin. C’est ce que nous avons essayé de faire, et aujourd’hui encore nous poursuivons nos efforts dans ce sens. J’ai averti à plusieurs reprises, tant dans mes déclarations que lors des négociations avec la partie arménienne, qu’ils doivent s’abstenir de ce chemin dangereux. Les milieux étrangers, les pays étrangers qui les incitent et les poussent aujourd’hui à attaquer à nouveau l’Azerbaïdjan ne les soutiendront pas, ne le pourront pas. Aucune force ne peut rivaliser militairement avec nous dans cette région. C’est pourquoi je le répète, il n'est pas encore trop tard pour qu’ils rebroussent chemin sur cette voie dangereuse. Le Caucase du Sud doit devenir une région de paix, de tranquillité et de coopération. Le réarmement massif et rapide de l’Arménie, ainsi que l’acquisition d’armes létales, pourraient perturber cette paix, qui est une paix possible. Je dois également souligner que l’Azerbaïdjan ne se contentera pas de rester spectateur en ce qui concerne ce sujet. Les trente années d’occupation, les destructions, la dévastation du Karabagh et du Zenguézour oriental, le génocide de Khodjaly, ainsi que l’état d’un million de nos citoyens devenus réfugiés et déplacés internes à cause de l’Arménie ne seront jamais effacées de notre mémoire. Nous ne les oublierons jamais. La politique d’occupation et le caractère même de l’Arménie doivent toujours être prises en compte. Donc, une fois de plus, je me sens obligé d’avertir à nouveau les dirigeants arméniens : Renoncez à poursuivre cette voie dangereuse. Par ailleurs, ils ne sont pas en mesure de rivaliser avec nous, que ce soit sur le plan militaire ou dans d’autres domaines.

Compte tenu du réarmement massif de l’Arménie, nous avons considérablement augmenté notre budget militaire pour l’année prochaine. Il a atteint un niveau record, 8,4 milliards de manats. Je le répète, nous avons été contraints de le porter à ce niveau. Car nous ne pouvons pas rester en arrière dans la course aux armements initiée par l’Arménie dans le Caucase du Sud. Cependant, si cette course aux armements n’avait pas eu lieu, au moins, la moitié de ces fonds aurait été consacrée à d’autres domaines : la restauration du Karabagh et du Zenguézour oriental, ainsi que la résolution des problèmes sociaux de nos citoyens. Pour la comparaison, je dirai simplement ceci : nos dépenses militaires seront de 8,4 milliards de manats. En revanche, l’année prochaine, nous allouerons 4 milliards de manats pour le Karabagh et le Zenguézour oriental. Cela aurait pu être l’inverse. C’est simplement que l’Arménie et les pays qui la protègent et lui donnent de mauvais conseils ne nous en laissent pas la possibilité.

Pourtant, la restauration du Karabagh et du Zanguézour oriental progresse avec succès. Près de 10 000 anciens déplacés internes sont déjà retournés dans ces terres, et les meilleures conditions y ont été créées pour eux. En tout, plus de 30 000 personnes vivent, travaillent et exercent leurs activités dans les territoires libérés, que ce soit dans les nouvelles entreprises, les établissements sociaux ou dans les travaux de construction. L’année prochaine, bien sûr, le nombre de citoyens qui retourneront dans ces régions augmentera considérablement. Il convient également de souligner que depuis 2021 jusqu’à présent, l’Azerbaïdjan a consacré plus de 19 milliards de manats à la restauration du Karabagh et du Zenguézour oriental, et à l’avenir, la mise en œuvre du programme du Grand retour restera une priorité pour nous.

Bien sûr, pour réaliser tout cela, notre économie doit se développer. Et dans ce domaine aussi, les résultats sont positifs. Cette année, le produit intérieur brut a augmenté de plus de 4 %, le PIB dans le secteur non pétrolier a enregistré une progression de plus de 6 %, et la croissance dans l’industrie non pétrolière a dépassé 7 %. Nous avons accru nos réserves de change, qui se chiffrent actuellement à plus de 72 milliards de dollars. Parallèlement, nous avons réduit notre dette extérieure, qui constitue aujourd’hui seulement 5,2 milliards de dollars. Autrement dit, nos réserves de change dépassent notre dette extérieure de 14 fois. Si un pays développé dispose de chiffres similaires ou proches de ceux-ci, qu’il me les montre. Nous avons acquis ces importants indicateurs macroéconomiques, en plus de toutes ces réalisations, y compris la restauration du Karabagh et du Zenguézour oriental, le renforcement de notre puissance militaire et la mise en œuvre de projets sociaux. Nous avons à la fois réduit notre dette et augmenté nos réserves, ce qui nous permet de mettre en œuvre de vastes programmes sociaux. Je peux dire que quatre projets de paquet social ont été réalisés depuis 2019. Le cinquième sera mis en œuvre l’année prochaine. Les fonds alloués et ceux qui seront alloués à ces projets constitueront 7,5 milliards de manats.

En ce qui concerne le domaine social, je dois également mentionner qu’à partir de 2025, le salaire minimum passera de 345 manats à 400 manats, et la pension minimum de 280 manats à 320 manats. Cette augmentation est d’environ 14 à 15 pour cent. Autrement dit, malgré la réalisation de ces grands projets d’investissement, le domaine social, le bien-être des citoyens et leur protection sociale resteront toujours au centre de l’attention.

Cette année, l’Azerbaïdjan a accueilli la COP29, conférence sur le climat. Je peux dire que c’est le plus grand événement international de notre histoire depuis l’indépendance et, à mon avis, l’une des conférences internationales les plus importantes et réputées au niveau mondial. Nous avons organisé avec succès cet immense événement en seulement onze mois. Les 76 000 participants enregistrés ont pu une fois encore voir de leurs propres yeux le potentiel de l’Azerbaïdjan. 197 pays ont été représentés à cet événement qui a réuni 80 chefs d’État, de gouvernement et vice-présidents. Cela démontre une fois de plus que tous les efforts de certains pays occidentaux, de prétendues organisations non gouvernementales et de faux médias sous leur contrôle, visant à utiliser la COP29 contre l’Azerbaïdjan, ont échoué pendant ces onze mois. Et cela continue encore. Depuis la COP, cela fait presque deux mois qu'une campagne de calomnies, de mensonges, de diffamations et d’inventions est menée contre nous dans le but de discréditer l’Azerbaïdjan et de porter atteinte à son image. Je ne tiens même pas à mentionner le nom des pays qui sont derrière cette campagne. Le peuple azerbaïdjanais connaît bien ces pays. Il sait également quelles sont les sources de financement des organisations non gouvernementales et de quelles capitales elles reçoivent leurs instructions. J’espère qu’à partir de la fin janvier de l’année prochaine, cette politique de discrimination, de calomnies et de diffamations contre l’Azerbaïdjan prendra fin. En tout cas, les espoirs sont grands.

Cette année, le peuple azerbaïdjanais m’a une fois de plus accordé une grande confiance. Le soutien dont j’ai bénéficié lors des élections présidentielles m’encourage encore plus et me rend plus fort. Cela me confirme davantage que nous avançons sur la bonne voie et que je continuerai de faire honneur à cette haute confiance. Je pense qu’il n’y a aucun doute à ce sujet dans l’esprit du peuple azerbaïdjanais. L’Azerbaïdjan se développe avec conviction, succès et dignité depuis 21 ans. Au cours de ces années, il y a eu des difficultés, des moments d’épreuve, des guerres, ainsi que des accusations infondées à notre égard. Mais aucune de ces épreuves, aucune d’elles, n’a pu nous détourner de notre chemin. Nous avons restauré notre intégrité territoriale, malgré la volonté des puissances mondiales, nous avons également restauré notre souveraineté nationale, toujours contre la volonté des grandes puissances. Nous gérons notre pays avec conviction. Ceux qui cherchent à nous mettre des bâtons dans les roux échoueront encore.

Chers compatriotes, aujourd'hui, c’est la Journée de Solidarité des Azerbaïdjanais du monde. Je félicite sincèrement tous les Azerbaïdjanais vivant à dans le monde à l'occasion de cette fête. J’exprime mes meilleurs vœux de santé, de prospérité et de bonheur pour mon cher peuple.

Joyeuses fêtes !