SPORT
F1 : Le pilote de la Toro Rosso Honda, Pierre Gasly, s’exprime sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan
Bakou, 26 avril, AZERTAC
Le pilote de la Toro Rosso Honda, Pierre Gasly, s’est exprimé sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan de Formule 1 qui se déroulera du 27 au 29 avril 2018 sur le circuit urbain de Bakou.
Il est passé du chaud au froid, en Chine, il y a deux semaines. Le pilote normand, quatrième au Bahreïn, a roulé en fond de peloton tout au long du week-end, ayant même un petit incident avec son équipier, Brendon Hartley, s’accrochant avec lui en course.
En Azerbaïdjan, dans les rues médiévales de la cité des vents qu’est Bakou, il faudra se méfier des murs. « Bakou est un circuit génial. C’est un circuit en ville, donc les risques sont doublés, tout est plus difficile à cause des murs tout près. Mais je pense aussi que les caractéristiques du circuit, avec la longue ligne droite, rendent le tracé super intéressant. Il est super rapide ! »
En 2016, il avait marqué les esprits : « J’ai fini deuxième de ma course en GP2 ici, et c’était une bonne bagarre jusqu’au dernier tour, se rappelle le Français. J’ai commencé 18e, j’ai terminé deuxième. C’est une course folle dont je vais me souvenir ! »
Le jeune pilote ne s’en cache pas, il est impatient de retrouver la piste d’Azerbaïdjan. « Je pense que l’année dernière, les vitesses de pointe des Formule 1 étaient vraiment folles, alors comme pilote, c’est super excitant, mais également risqué. Je suis impatient de piloter. Je me souviens avoir regardé la course l’année dernière, comme pilote de réserve, et c’était l’une des courses les plus excitantes de la saison. »
D’autant que certains passages sont typiques du circuit. Notamment le virage au pied de la forteresse médiévale de la ville. « Le passage près du château ? Je pense que c’est le virage le plus étroit de la saison », analyse le Français. C’est surtout un passage où les bons pilotes peuvent faire la différence. « C’est un virage où l’on peut gagner beaucoup de temps, et où on peut également tout perdre, parce que c’est très lent. Dans ce genre de courbe, le moindre kilomètre heure de gagné peut faire une sacrée différence. Chaque que l’on passe ici, c’est très intéressant, car l’on passe à quelques centimètres du rail, et en termes de concentration, c’est très intense. »
De fait, la moindre erreur peut se payer très cher. « Ce n’est pas un circuit où vous pouvez y aller de façon plus agressive, sortir à l’extérieur de la courbe, toucher un peu l’herbe, et avoir de la poussière sur les pneus. Non. Ici, si tu es trop large de quelques centimètres, tu vas droit dans le mur et c’est fini. » Il souligne également la difficulté du circuit : « Au milieu du circuit, c’est intéressant parce que c’est une partie technique où tu ne peux pas dépasser, et quand arrive la longue ligne droite, tu peux y aller. »
Là aussi, le circuit marque. Avec des pointes de vitesse impressionnantes : « Dans la ligne droite, on a des impressions de vitesse, parce que les murs sont proches. Et tu le ressens encore plus au moment de freiner pour le premier virage ! »