POLITIQUE
Ali Hassanov : La liberté d’opinion, de parole et d’information est complètement assurée en Azerbaïdjan
« Personne n’est et ne sera poursuivi en Azerbaïdjan pour ses opinions, leur diffusion et ses écrits. Selon Trend, Ali Hassanov, chef du département des questions sociales et politiques de l’administration présidentielle, a prononcé ces paroles le 4 avril lors d’un entretien avec des journalistes.
«La liberté d’opinion, de parole et d’information est complètement garantie en Azerbaïdjan. Chaque personne est libre d’exprimer ses vues, de les diffuser dans la presse et de les porter à la connaissance de la communauté», a indiqué A. Hassanov. Le chef du département de l’administration présidentielle a fait savoir qu’il existait différents avis, diverses positions sur de telle ou telle question qui trouvaient leur reflet dans la presse de l’Azerbaïdjan, qui est un pays démocratique.
«Plusieurs organes de presse étudient, analysent sans aucun obstacle les activités des institutions étatiques, écrivent des articles critiques sur les hauts fonctionnaires. Dans certains cas, on observe des violations de la déontologie journalistique, parfois des insultes, dans la presse. L’avis selon lequel «il n’y aurait pas la liberté de parole, pas de liberté de la presse» dans notre pays est une fiction.
Nous n’ignorons pas la situation de tel ou tel pays où ne règnent pas les libertés démocratiques, nous sommes informés de l’état de la presse dans ces pays-là. Certaines organisations internationales, les milieux internationaux et locaux prétendant constater des violations de la liberté de parole et de la liberté de la presse ou une absence d’expression libre de la pensée en Azerbaïdjan, peuvent-ils présenter un fait de restriction induisant une limitation au droit de s’exprimer librement ou de le diffuser dans la presse dans notre pays?
Ou, pourront-ils étayer, avec une preuve concrète, que des personnes n’ont pas de possibilité de lire la presse, de regarder la télévision, d’écouter la radio, de se servir de l’internet ? Prenant acte de l’absence de telles confirmations, leurs rapports, leurs déclarations, les informations diffusées sont des jugements subjectifs et non objectifs. S’il existe un autre exemple plus démocratique de liberté de parole et d’information, nous sommes prêts en prendre connaissance avec un grand plaisir», a expliqué A. Hassanov.
Selon les déclarations du chef de département, il n’existe pas de liberté absolue, sans limites, dans le monde. «Dans tous les pays, même dans le droit international, on applique des restrictions à la liberté de parole et d’information. La pratique selon laquelle «tout le monde écrit ce qu’il veut» n’existe dans aucun pays. Il y a une limite, l’équilibre du droit, pour les libertés dans le monde. Le droit d’une personne cesse où le droit d’une autre commence. Est-il possible qu’une personne ait un droit infini et qu’une autre soit limitée? C’est impossible dans une communauté démocratique» a-t-il ajouté.
Selon lui, la démocratie est le lieu où s’exercent les actes responsables des personnes libres.
«La démocratie est une discipline bien comprise. En disant « démocratie », nous prenons en considération l’exercice du droit des personnes à s’exprimer librement leurs pensées et engagements personnels et à en assumer les implications. Il s’agit d’une démocratie responsable. C’est pourquoi, nous ne pouvons pas accepter qu’en profitant du pluralisme existant dans notre société, quelqu’un porte préjudice à notre Etat, à notre peuple, à la société» a fait savoir A. Hassanov.
Il a appelé les citoyens azerbaïdjanais à lutter contre ceux qui ne veulent pas que l’Azerbaïdjan se développe ni qu’il gagne en influence.
«Nous, les citoyens actifs, les intellectuels, les jeunes ne devons pas être indifférents et devons lutter contre ceux qui refusent le développement et l’accroissement du poids de l’Azerbaïdjan» a conclu M. Ali Hassanov.