POLITIQUE
Ali Hassanov : Nous qualifions de position non constructive les dernières provocations de l’Arménie sur la ligne de front VIDEO
Bakou, 19 juin, AZERTAC
La position de l’Azerbaïdjan concernant le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh est évidente. Elle a été transmise à la communauté mondiale, ainsi qu’au Conseil de sécurité des Nations-Unies, à l’OSCE, au Parlement européen, au Conseil de l’Europe et aux autres institutions qui en sont chargées. La position de notre pays consiste à ce que son intégrité territoriale doit être rétablie, les réfugiés et les personnes déplacées doivent retourner dans leurs foyers, les normes du droit international doivent être respectées en ce qui concerne le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais. C’est ce qu’a déclaré Ali Hassanov, adjoint du président de la République d’Azerbaïdjan pour les Affaires publiques et politiques, dans une interview accordée aux journalistes lundi 19 juin.
«Nous comprenons les positions différentes des pays co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE et des organisations internationales concernant ce problème. Mais, l’essentiel est l’intégrité territoriale qui est le principe inviolable du droit international. Le président Ilham Aliyev a déclaré à plusieurs reprises que l’Azerbaïdjan ne cèderait même un centimètre carré de son territoire à personne. Pourtant, nous sommes à la fois prêts à parvenir à une paix constructive», a dit Ali Hassanov.
L’adjoint du président a souligné que les visites des co-présidents en Azerbaïdjan servaient à clarifier la situation, étudier une fois de plus les positions des belligérants et, sur fond de rapprochement de ces positions, atteindre un progrès dans le règlement du conflit. Nous considérons que la plupart des rencontres, soit en format bilatéral, soit en présence des co-présidents, soit de celles des chefs d’Etat et des ministres de affaires étrangères, sert à trouver des positions communes et, tôt ou tard, elles seront trouvées. Sinon, la libération par l’armée azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh et des autres districts occupés est indispensable.
Ali Hassanov a noté que la politique d’agression de l’Arménie s’était toujours poursuivie. Ils ne l’ont jamais interrompue jusqu’à présent. Simplement, ils ont un peu reculé pour dissimuler leurs approches, pour tromper la communauté internationale. En effet, depuis les années 1990 nous n’avons jamais vu les Arméniens se passer des provocations dans cette question. Ils ont sans cesse recours à la provocation. Surtout au moment où les pourparlers s’intensifient au niveau international, où les efforts s’accroissent à l’échelle internationale pour surmonter le statu quo, ils cherchent à aggraver la situation sur la ligne de front et dissimuler ainsi leurs positions anti-azerbaïdjanaises à l’échelle internationale. D’autre part, ils essaient de dissimuler le mécontentement de la population à l’encontre du pouvoir arménien et du régime invertébré au sein du pays. C’est pour cette raison que nous qualifions ces provocations comme les précédentes de position non constructive du pouvoir arménien.