ECONOMIE
Bruxelles: l’UE et la Grèce discutent du projet de TAP
Bakou, 6 décembre, AZERTAC
La Commission européenne et la Grèce ont discuté du projet de gazoduc Transadriatique (TAP) visant à acheminer le gaz naturel azerbaïdjanais vers l’Europe et de la privatisation de DESFA, opérateur du réseau de distribution de gaz naturel en Grèce.
Ces questions ont fait l’objet de discussions pendant la rencontre entre Maros Sevcovic, vice-président de la Commission européenne pour l’Union de l’énergie, et Geórgios Stathákis, ministre grec de l’Energie. Ils ont abordé l’avancement de la construction de TAP, les processus dans le marché du gaz naturel de la Grèce après le déraillement du train des pourparlers sur la privatisation de DESFA avec la SOCAR, ainsi que les mesures à prendre sur l’avenir de DESFA.
Jusqu’à présent, 80 km de tubes en acier ont été assemblés par soudage et 110 km de tubes ont été rangés en Grèce et en Albanie dans le cadre de la construction du tronçon du gazoduc Transadriatique. Plus de 1500 personnes ont été impliqués dans les travaux en Grèce.
Le gazoduc Transadriatique, long d'environ 871 km (547 km en Grèce, 211 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique. La capacité initiale du TAP, qui sera mis en service en 2020, sera de 10 milliards de m3 par an et devrait atteindre au plus tard 20 milliards de m3.
Les actionnaires du projet TAP sont : BP (20 %), la SOCAR (20 %), Snam (20 %), la Belge Fluxys (19 %), l'Espagnole Enagás (16 %) et la Suisse Axpo (5 %).