ECONOMIE
Damian Gjiknuri : TAP aura un impact positif sur l’approvisionnement en gaz, et en général, sur le secteur de l’énergie de l’Albanie
Bakou, 11 juin, AEZRTAC
Le projet de gazoduc transadriatique (TAP) aura un impact positif sur l’approvisionnement en gaz, et en général, sur le secteur de l’énergie de l’Albanie, a estimé Damian Gjiknuri, ministre albanais de l’Energie et de l’Infrastructure, lors de la cérémonie d’installation des turbocompresseurs dans la station de compression du gazoduc TAP dont la construction est en cours à Fier.
Le ministre a indiqué l’importance stratégique de TAP pour l’économie de l’Albanie et l’avenir du pays. «TAP aura un impact positif sur l’approvisionnement en gaz, et en général, sur le secteur de l’énergie de l’Albanie. TAP est le premier projet d’une telle ampleur en Albanie et son développement est louable», a-t-il précisé.
Quant à l’impact positif de TAP sur son pays, le ministre Gjiknuri a apprécié hautement la participation de la main d’œuvre albanaise et des sociétés locales dans ce projet.
Pour rappel, le gazoduc Transadriatique, long d'environ 878 km (550 km en Grèce, 215 km en Albanie, 105 km sous la mer Adriatique, 8 km en Italie), ayant un diamètre de 48 pouces (38 pouces dans la partie souterraine), se joindra au gazoduc transanatolien (TANAP) à Kipoi, village grec situé à la frontière turco-grecque. Le projet TAP prévoit l'acheminement du gaz extrait du gisement de Chahdeniz-2 vers le Sud de l'Italie, ensuite vers l'Europe de l'Ouest, via la Grèce et l'Albanie en passant à travers la mer Adriatique. La capacité initiale du TAP, qui sera mis en service en 2020, sera de 10 milliards de m3 par an. Sa capacité annuelle serait augmentée à 20 milliards de m3 à l’avenir.
La construction de deux stations de compression, la première à Kipoi, en Grèce, et la deuxième à Fier, en Albanie, est poursuivi. En plus, une station de mesure est en cours de construction non loin de la région de Bilisht, dans l'est de l'Albanie.
Le tronçon sous-marin du gazoduc sera achevé en 2019.
L’Europe recevra son premier gaz en 2020.
Les actionnaires du projet TAP sont : BP (20 %), Socar (20 %), Snam (20 %), la Belge Fluxys (19 %), l'Espagnole Enagás (16 %) et la Suisse Axpo (5 %).