POLITIQUE
Florence Mangin : Le dialogue politique entre l’Azerbaïdjan et la France est à haut niveau
Bakou, 27 avril, AZERTAC
Le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise, Elmar Mammadyarov, s’est entretenu avec Florence Mangin, Directrice d'Europe Continentale du Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international.
Lors de l’entretien, les parties se sont félicitées du niveau actuel des relations entre les deux pays et ont souligné que les visites réciproques des chefs d’Etat des deux pays contribuaient considérablement aux relations bilatérales.
Florence Mangin a dit que la visite du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev en France en mars 2017 avait été fructueuse, soulignant que le dialogue politique entre les deux pays était à haut niveau. Elle a également noté que les entreprises françaises s’intéressaient à opérer dans les différents secteurs de l'économie en Azerbaïdjan, notamment l’agriculture, l’énergie et le transport.
Evoquant l’existence de la coopération réussie entre les deux pays en matière énergétique, le ministre azerbaïdjanais a fait savoir qu’il existait des opportunités favorables pour l’activité des entreprises françaises aussi dans d’autres domaines. Il a abordé les travaux effectués dans le cadre du projet TAP, ainsi que des corridors de transport Nord-Sud et Est-Ouest, de même que les perspectives de ces projets.
Florence Mangin a fait savoir que la banque française était intéressée par le financement desdits projets.
Le chef de la diplomatie azerbaïdjanais a évoqué les négociations menées autour du projet d’accord de partenariat stratégique entre l’Azerbaïdjan et l’UE. La diplomate française a fait savoir que son pays soutenait l’élargissement des relations de l’Azerbaïdjan avec l’UE et la signature de cet accord bientôt.
E. Mammadyarov a parlé du processus des pourparlers concernant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh. Il a également noté que comme les chefs d’Etat des pays coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE l’avaient affirmé à plusieurs reprises, le statu quo existant était inacceptable et non durable.