POLITIQUE
Novrouz Mammadov : ceux qui voient la démocratie comme une valeur importante doivent se montrer un exemple de respect des principes démocratiques
Bakou, 11 octobre (AZERTAC). Novrouz Mammadov, chef adjoint de l’administration présidentielle de la République d’Azerbaïdjan, chef du département des relations internationales, a accordé une interview à l’AZERTAC relative à la position du BIDDH/OSCE et des Etats -Unis aux élections présidentielles en Azerbaïdjan.
- Monsieur Mammadov, que pouvez-vous dire au sujet de la position similaire du BIDDH/OSCE et des Etats-Unis sur les élections présidentielles en Azerbaïdjan?
- La position du Département d’Etat des Etats-Unis envers les élections présidentielles du 9 octobre 2013 en Azerbaïdjan n’est pas équitable et ne reflète pas la réalité.
Cette position indique que le BIDDH/OSCE avec les Etats -Unis considérant la démocratie et les droits de l’homme comme leur monopole, en utilisent à leur gré.
Mais il est clair que la transformation des questions de la démocratie et des droits de l’homme en un mécanisme de pression ne conduit plus au succès. On peut en citer des dizaines d’exemples sur l’arène internationale.
Les élections en Azerbaïdjan se sont déroulées comme dans les autres pays et même les dépassent à bien des égards. Dans le contexte d’une appréciation subjective des Etats -Unis et du BIDDH/OSCE des élections dans certains pays accompagnées de graves violations de la loi, indique leur position partiale et cela est étonnant.
Ceux qui voient la démocratie comme une valeur importante doivent se montrer un exemple de respect des principes démocratiques. Il est intéressant que 1500 observateurs provenant de 98 pays et 48 organisations internationales, y compris les missions d’observation de l’APCE, du Parlement européen, de l’AP de l’OCEMN, de TurkPA et les observateurs indépendants de différents pays ont dit des opinions positives. Mais pour une raison quelconque, ces opinions ne sont pas reflétées dans l’attitude de Département d’Etat américain.
L’évaluation de ces élections comme équitables et transparentes par les membres du Congrès américains élus par les citoyens simples aux Etats-Unis, les sénateurs et les autres observateurs ne coïncident pas avec les opinions critiques du Département d’Etat de ce pays.
Le peuple azerbaïdjanais a exprimé sa volonté lors de ces élections. Et ce choix a également été confirmé avant et après les élections par plusieurs missions d’observation internationales, les experts, un sondage sorti des urnes réalisé par les établissements américains et européens. La position du BIDDH et des Etats-Unis est en fait un manque de respect pour la volonté et les droits des citoyens participés aux élections. Il suffit de constater le fait suivant que les opinions de Michel Voisin, coordinateur spécial de l'OSCE des observateurs de courte durée, n’ont pas abordé dans le rapport du BIDDH et cela indique une position partiale. Est-ce que ce n’est pas une violation totale des principes démocratiques?
D’autre part, il a été constaté que la majorité des membres de la mission d’observation du BIDDH n’avaient pas d’expérience dans ce domaine. Contrairement au BIDDH, les membres des missions d’observation des organisations telles que l’APCE, l’AP OSCE, l’AP CEI, l’AP OCEMN, étaient les experts spécialisés dans ce domaine. Nous pouvons arriver à la conclusion que cela a été fait délibérément. L’inclusion de la mission d’observation des personnes mal informées et qui ne sont pas en mesure d’exprimer son opinion, est une mesure prise afin d’assurer l’adoption un avis préparé.
Abordant souvent les engagements de divers pays l’OSCE et les Etats-Unis ne doivent pas oublier qu’ils ont aussi un engagement devant l’Azerbaïdjan. Cependant, ils n’ont toujours pas fait une seule étape pour remplir ces obligations et ne même pas y penser.
Malheureusement, cette attitude remet en question la faisabilité d’inviter l’OSCE à observer le processus électoral dans le futur.