RÉGIONS
Jérôme Lambert: Le bombardement délibéré des zones civiles est un crime de guerre
L'Etat français a toujours été en faveur des résolutions de l'ONU, pour lesquelles il a également voté
Gandja, 13 novembre, AZERTAC
Nous sommes venus à Gandja avec des parlementaires français, amis de l'Azerbaïdjan et de la paix. Nous avons également été attristés par les événements tragiques qui ont eu lieu à Gandja pendant la guerre. Le bombardement délibéré de zones peuplées est un crime de guerre. Les événements que nous avons vus à Gandja le prouvent une fois de plus, a déclaré aux journalistes Jérôme Lambert, vice-président du groupe d'amitié avec l'Azerbaïdjan au parlement français.
Jérôme Lambert a estimé que l'Arménie avait signé un document de défaite deux jours avant la visite. Soulignant que la position de la France concernant le conflit du Haut-Karabagh n'avait jamais changé, le vice-président du groupe d'amitié a déclaré: « La France a signé une résolution de l'ONU dans les années 1990 et a condamné l'agression arménienne contre l'Azerbaïdjan et a appelé à une solution dans le cadre du droit international. Nous devons simplement garder à l'esprit que nous sommes sensibles à la souffrance de tout le monde à travers le monde entier. Il convient de souligner qu'il existe une diaspora arménienne très forte en France et que leur diaspora est en mesures d'influencer divers milieux et organisations sociopolitiques. Si l'Arménie est dans une mauvaise situation aujourd'hui, c'est une situation créée par son gouvernement. Nous devons entreprendre une action humanitaire contre tous les peuples souffrants du monde. Cependant, l'Etat français a toujours été en faveur des résolutions de l'ONU, pour lesquelles il a également voté. La France soutiendra toujours le droit international ».
Répondant à une question sur le soutien ouvert du président français et du ministre français des Affaires étrangères à la partie arménienne et appelant Choucha « Chouchi », Jérôme Lambert a dit qu'il comprenait la sensibilité de la prononciation des noms. « La France a condamné l'occupation des territoires azerbaïdjanais dans les années 1990 dans le cadre d'une résolution de l'ONU et l'a votée. C'est un cas reconnu par le droit international. La France est devenue membre du Groupe de Minsk pour contribuer au règlement pacifique du conflit. Depuis 25 ans, tout ce processus de négociation n'a donné aucun résultat. Mais maintenant, la situation a changé. L'Azerbaïdjan a libéré ses terres par des moyens militaires et a instauré la paix et le droit international. La France continuera d'être aux côtés de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan pour faire en sorte que ce processus de paix soit durable et que de tels conflits ne se reproduisent plus. Les dirigeants ont signé un cessez-le-feu. Il est maintenant nécessaire que les peuples puissent vivre en paix entre eux. La France est aussi avec ceux qui veulent la paix », a-t-il ajouté.