POLITIQUE
Groupe analytique Sidar Global Advisors : Après la loi adoptée par le Sénat, la France ne peut pas être un intermédiaire juste et objectif dans le règlement du conflit arméno –azerbaïdjanais du Haut Karabagh
Washington, 26 janvier (AZERTAC). Après la loi concernant les événements de 1915 adoptée par le Sénat, la France ne peut pas être un intermédiaire juste et objectif dans le règlement du conflit arméno - azerbaïdjanais du Haut Karabagh.
Selon l’AZERTAC, cette idée est reflétée dans l’analyse spéciale du groupe analytique Sidar Global Advisors (SGA) à Washington.
Les analystes de SGA insistent qu’en jugeant ce document comme « un projet discriminatoire raciste », Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc, a critiqué vivement le parlement français. Le Premier ministre turc a déclaré : « Mais les politiciens turcs ne se dépêchent pas pour prendre des contre-mesures, au contraire, ils demandent des sénateurs français de lancer un appel au Conseil constitutionnel ».
Selon les analystes, la Turquie a suffisamment de sanctions économiques, diplomatiques et politiques à appliquer contre la France. Les experts estiment que les relations diplomatiques peuvent être minimisées jusqu’au niveau de chargé d’affaires, la Turquie peut fermer son espace aérien et aquatique pour la France, minimiser les relations culturelles et éducatives. L’Ankara peut déclarer même que la France avait commis un génocide contre les algériens aux années 1950 - 1960.
Les analystes estiment qu’étant donné que la Turquie et la France sont les membres, tous les deux, de l’Organisation Mondial du Commerce et de l’Union des Douanes de l’Union Européenne, les consommateurs turcs ne peuvent pas boycotter les produits français d’une manière officieuse. Le grand public est en colère en Turquie, les partis d’opposition et l’AKP partagent la même opinion sur ce sujet. Dans une telle situation, les consommateurs turcs peuvent boycotter non officiellement les produits français. Cela peut porter de sérieux dommages aux chiffres d’affaires du commerce bilatéral qui avaient été 14 milliards USD l’année précédente.
SGA estime que ce seront les sociétés françaises qui avaient conclu les contrats rentables avec l’industrie de défense turque, souffriront plus de cet affaiblissement des relations franco -turques. Tenant compte le rôle crucial de la Turquie aux opérations de l’OTAN ; alors il est possible d’envisager qu’à l’avenir, l’intervention de l’OTAN en Syrie sera problématique. Désormais, aucun rapprochement ne sera possible entre la Turquie et l’Arménie.