POLITIQUE
La lettre du Centre Culturel d’Azerbaïdjan à Tachkent relative à la loi injuste adoptée par le Sénat français a été présentée à l’ambassade française en Ouzbékistan
Tachkent, 27 janvier (AZERTAC). La lettre au nom de Mobil Mammadov, président du Centre Culturel d’Azerbaïdjan à Tachkent, et relative à la loi injuste adoptée au Sénat français, a été présentée à l’ambassade française en Ouzbékistan.
Dans la lettre il est écrit que les Azerbaïdjanais en Ouzbékistan condamnent cette loi absurde pénalisant la négation du soi-disant génocide arménien adoptée par le Sénat français. Les députés et les sénateurs ont commis une erreur historique et politique en signant cette loi discrédite et ceci peut avoir des conséquences négatives.
Il y est écrit : « Pourquoi l’élite politique française oublie-t-elle le génocide perpétré récemment par les Arméniens dans la ville de Khodjaly de l’Azerbaïdjan, quand elle soulève les événements qui s’étaient passés il y a environ 100 ans et celui du génocide arménien qui ne s’était jamais perpétré ? Pendant une nuit, cette ville qui a été rasée au sol, le massacre pour l’identité nationale, la tuerie des femmes, des enfants, même les vieux, n’est-il pas un vrai génocide ?
L’Etat français, pourquoi oublie – t – il sa responsabilité d’avoir tué 45 mille algériens en 1945 et 800 mille ruandais en 1994 ? »
Dans la lettre il est écrit que Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc a proposé au président arménien Robert Kotcharyan d’ouvrir les archives dans tous les deux pays. Ils ont fait sourde oreille, les archives n’étaient pas ouvertes.
La lettre se termine par ces paroles : « Nous comprenons que les élections présidentielles se tiendront prochainement et tous ces jeux sont calculé pour que le président français soit réélu et les Arméniens votent pour lui. Le fait est que ce commerce politique peut aggraver la situation entre la France et la Turquie, ainsi que la situation au Caucase qui n’est pas du tout stable».