POLITIQUE
Eléments de réponse aux ridicules indignations de Madame le Maire de Bourg-lès-Valence
Paris, 25 septembre, AZERTAC
Une déplacée azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh a répondu aux ridicules indignations de la maire de Bourg-lès-Valence.
L’AZERTAC présente la réponse de la déplacée azerbaïdjanaise ci-dessous :
Elue maire sur une liste UMP-LR : peut-être se rapprocher des structures centrales de ces partis politiques à Paris et voir s’ils soutiennent les initiatives inconstitutionnelles de leur élue locale de la Mairie. Les instances nationales soutiennent-elles les fantaisies d’une élue provinciales qui sont juridiquement vouées à l’échec ? Tout cela n’est qu’une affaire de temps. Tout le monde sait que le Conseil d’Etat ne pourra valider ces « accords internationaux » d’une municipalité.
Vous écrivez : « Trois sbires » . Des milliers de para-militaires des milices arméniennes ont chassé les civils azerbaïdjanais du Karabagh sous la menace d’armes automatiques, dans un premier temps, puis par l’usage de l’artillerie. 40.000 personnes seront expulsées. La ville de Bourg-lès-Valence a-t-il été rasée par des obus de chars et sa population s’est-elle réfugiée pieds nus à Lyon ? Non, vous vous remettrez donc très bien.
Comment une municipalité française peut-elle faire cause commune avec des milices combinant terreur des populations et pillage des domiciles ? Comment une paisible commune peut-elle faire corps avec une opération de conquête territoriale couplée avec une complète épuration ethnique dans l’équivalent de sept départements d’Azerbaïdjan ?
La prochaine étape de votre politique étrangère municipale est-elle une alliance avec les Hutus ? Avec les Chinois au Tibet ? Avec les Indiens au Cachemire ? Avec les Tamouls au Sri Lanka ? Avec les Anglais en Irlande du Nord ?
-Vous écrivez : « …l’amitié ne se décrète pas, ni ne s’annule… ». L’amitié avec la pègre et les criminels internationaux est qualifiée de « complicité ». Dans le cas du Karabagh, il ne s’agit de rien d’autre que de complicité de crime contre l’humanité. Bonne route à vous !
- Depuis quand est-il loisible à une localité française d’importer un conflit étranger sur son sol national ? Est-ce pour séduire une minorité d’origine étrangère qui souhaite imposer son influence ? Vers quels nouveaux horizons politiques vous dirigez-vous ?
- Si le conseil municipal de Bourg-lès-Valence votait le rétablissement de l’esclavage ou l’installation de barrières d’octroi aux entrées de la ville, croyez-vous que l’Etat resterait coi ? Et notamment lorsque cela contredit sa politique étrangère. Madame le Maire ne se fait-elle pas une idée médiévale des libertés communales ? Une étude approfondie du Code des Communes devrait lui être conseillée sans retard…
- Que pensent les Bourcains contribuables de l’emploi des fonds publics de la mairie et de l’usage international munificent de leurs lourds impôts locaux ? Allez-vous voter la création d’un poste d’ambassadeur et présenter ses lettres de créances à une république non –reconnue ?
La cour régionale des Comptes devra sans doute s’intéresser aux mouvements financiers qui ont pris place dans le cadre de ce jumelage. Les malversations et le blanchiment apparaitront vite comme de possibles voies de recherche : le Karabagh est depuis longtemps devenu un narco-territoire, sachez-le. Ces choses risquent de vite vous dépasser, Madame.
- Vous écrivez : …mesures d’intimidations de la part d’un Etat étranger… ». Nous savons très précisément de quoi vous voulez parlez : 1000.000 de réfugiés à reloger chez nous en Azerbaïdjan. Nous avons connu de réelles angoisses en cette matière, nous…
-Vous écrivez : …un régime répressif… ». Nullement, mais un pays patriote, oui. Un pays auquel on a soustrait par la violence armée 20% de son territoire internationalement reconnu et qui lutte contre une loi du silence internationale visant à étouffer cette tragédie nationale. Essayez de comprendre…
Nous ne vous savions pas si sensible au sort de nos compatriotes, vous qui êtes devenue un compagnon de route de ceux qui ont tué 15.000 ( ?) des nôtres et déporté un million d’autres. Votre émotion et votre sollicitude nous émeuvent. Et combien d’assassinats politiques et de prisonniers politiques en Arménie ? Ouvrez ce bon dossier aussi.
- Vous écrivez : « … instrumentaliser notre justice… ». Nous avons les larmes aux yeux. Où ailleurs qu’à Bourg-lès-Valence (et autres lieux) voit-on des communes de 20.000 habitants mener une politique étrangère qui contredit celle de leurs gouvernements successifs ? Avez-vous résolu de faire sécession à votre tour ? Avez-vous été élue sur un programme séparatiste ?
- Vous écrivez : « ...nous ne sommes pas aux ordres d’une dictature étrangère… ». Cela ne fait aucun doute. Mais peut-être aux ordres d’une minorité nationale d’origine étrangère très entreprenante qui vous intimide, manifestement. Et avec succès. Nous vous souhaitons une glorieuse « lutte de libération municipale » pour vous dégager de ces amicales et affectueuses pressions !
-Vous écrivez : « …Bourg-lès-Valence n’est pas une terre de conquête… ». Voici de mâles propos, bigre ! Nous sommes d’accord, des voies d’entente s’ouvrent à nous : le Karabagh non plus ne sera jamais une terre de conquête !!!