POLITIQUE
On a l’impression que le BIDDH a observé les élections dans un autre pays
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- La mission d’observation du Bureau des Institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE a publié le 10 octobre un rapport préliminaire très critique sur les élections présidentielles en Azerbaïdjan. Comment pouvez-vous commenter ce rapport ?
- Le contenu du rapport n’est pas la critique, c’est un mensonge, une commande politique. Le rapport contredit non seulement les réalités de l’Azerbaïdjan d’aujourd’hui, mais une question de bon sens.
Quelles sont les réalités des élections? Près de 1400 observateurs internationaux, ainsi que ceux de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe et du Parlement européen, plus de 50 mille observateurs locaux ont suivi les élections. Les élections ont été couvertes par de nombreux journalistes des médias locaux. Selon leur rapport et déclaration, les élections ont été organisée à un niveau élevé sans violations graves qui pourraient influer sur leur issue, reflètent fidèlement la volonté des électeurs et sont conforme aux normes internationales.
Un certain nombre d’entreprises locales et étrangères ont tenu indépendamment des sondages sortie des urnes, dont les résultats étaient semblables et très proches de ceux qui ont été annoncés officiellement par la Commission électorale centrale. Ils ont confirmé que le président sortant de l’Azerbaïdjan M. Ilham Aliyev a remporté une victoire écrasante aux élections par une grande marge par rapport aux autres candidats.
En soutenant la candidature du président de la République d’Azerbaïdjan, le peuple a voté pour la stabilité, le bien-être et le développement social durable. Dans une déclaration après l’annonce des résultats préliminaires du vote, M. le Président a noté qu’il ferait tout son possible pour que l’Azerbaïdjan se développe désormais en tant qu’un Etat démocratique.
Prêtez attention. Même les observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui se distinguent par leur position critique envers l’Azerbaïdjan et qui avaient adoptés un certain nombre de résolutions sévères contre le pays au cours les dernières années, ont félicité le peuple azerbaïdjanais à l’occasion du déroulement des élections libres, équitables et transparentes. Léonid Kozhara, président en exercice de l’OSCE a aussi félicité le peuple azerbaïdjanais et a salué l’avancée démocratique manifestée au cours des élections en Azerbaïdjan. M. Štefan Füle, commissaire chargé de l’élargissement et de la politique de voisinage et Mme Catherine Ashton, haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ont souligné l’engagement de l’Azerbaïdjan au processus démocratique.
Dans ce contexte, le rapport établi par les observateurs du BIDDH ne contient pas de points positifs, seulement des points négatifs. On a l’impression que cette structure a observé les élections dans un autre pays.
L’explication de cette différence pointue est très simple. Nous avons des informations que le projet de ce rapport avait été établi avant les élections au bureau à Varsovie du BIDDH. La mission en Azerbaïdjan a créé la visibilité de l’activité intensive. C’est le principe de fonctionnement du BIDDH connu depuis longtemps. La déclaration précédente de cette organisation avait le même style. Il est intéressant que les chefs de la mission d’observation sont les personnes complètement ignorant les processus dans notre pays ou qui ont une position partiale envers notre peuple et pays. Tana de Zulueta, chef de la mission d’observation à long terme des élections du BIDDH, est aussi de telles personnes. Cette fois-ci la mission confiée à elle de promouvoir le rapport commandé a coïncidé avec son attitude négative personnelle envers le pays.
Malheureusement, un certain nombre d’observateurs impliqués par le BIDDH à la surveillance sont involontairement devenus un instrument du jeu politique contre l’Azerbaïdjan.
L’opinion de la majorité des observateurs ne coïncide pas avec la position du rapport et ils ont exprimé leur proteste contre les tentatives de les présenter comme les co-auteurs de ce rapport dont ils avaient jamais vu et considéraient partial.
Tant et si bien que le coordinateur spécial de l’OSCE Michel Voisin qui avait pris la parole lors de la conférence de presse, plus tard a été contraint de faire une déclaration spéciale. Il a souligné que les points positifs soulevés par les observateurs à court terme n’étaient pas reflétés dans ce rapport. Il a également noté que les élections ont dégagé le vainqueur incontestable et que la campagne électorale était une avancée démocratique dans le pays par le nombre des candidats, la campagne télévisuelle ouverte à tous, la participation remarquable des électeurs et la bonne préparation de l’élection par la commission électorale centrale. Son communiqué indique que les élections ont été transparentes, libres et loyales et qu’il associe pleinement aux conclusions de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et du parlement européen.
Le rapport du BIDDH contredit largement les autres rapports sur le jour de scrutin. Cependant, cette phase des élections a été surveillée par tous les observateurs des organisations internationales. En plus, en tant que membre, depuis 2000, du Conseil de l’Europe, l’Azerbaïdjan a été suivi par cette organisation qui est pleinement conscient de la situation actuelle dans le pays. Par conséquent, une telle déclaration absurde du BIDDH ne peut pas dissimuler la nature politiquement motivée de leur rapport.
-Il est étrange que le rapport de l’OSCE/BIDDH coïncide avec les déclarations du candidat du Conseil national aux élections présidentielles.
- Cela se produit pour la raison que des méthodes similaires sont utilisées dans les deux cas. Le Conseil national s’est rendu compte de la défaite de leur candidat, du manque de soutien de la population et en prévision de leur défaite écrasante, a choisi la tactique d’une campagne fausse sur la fraude présumée lors des élections.
Comme dit le proverbe bien connu «le voleur qui crie : Au voleur !». Au cours de la campagne électorale, on a découvert de nombreuses fraudes du candidat du Conseil national. Beaucoup de contrefaçons produites par ses partisans afin de discréditer les élections ont été révélées le jour de vote. Et ils étaient dans une telle hâte que la vidéo de «violations du jour de scrutin» a été mise en ligne le 8 octobre.
La falsification est juste une méthode d’opposition radicale qui a complètement perdu le contact avec le peuple, qui ne peut pas obtenir de façon démocratique le soutien du peuple et bien sûr, qui après la défaite désastreuse aux élections sera oubliée.
La même méthode de falsification a été utilisée par la mission du BIDDH pour accomplir sa commande. Nul n’a enregistré des irrégularités sauf des membres du Conseil national et des auteurs du rapport du BIDDH.
- Dans quelques jours l’OSCE/BIDDH publiera le rapport final avec ses recommandations. Comment ces recommandations seront prises en compte ?
- Le BIDDH a montré une fois de plus dans son rapport préliminaire que la description objective du processus électoral en Azerbaïdjan, tel que requis par le mandat de l’organisation, n’est pas dans le champ de ses intérêts. Le rapport de la mission joue une fois de plus le rôle d’un instrument de pression politique sur notre pays. Juste cette fois l’ensemble de l’absurdité de ce document est si évidente qu’elle ne peut pas être prise au sérieux. Les recommandations fondées sur ce rapport ne peuvent non plus être prises au sérieux.
L’Azerbaïdjan a toujours respecté ses engagements envers les organisations internationales, y compris l’OSCE/BIDDH. Mais si l’une des parties utilise ses engagements afin d’exercer une pression politique sur l’autre partie, alors, à mon avis, nous devons réfléchir pour savoir si nous devons poursuivre notre coopération avec le BIDDH ?!