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Les terres azerbaïdjanaises détruites par les occupants arméniens – Des images qui parlent
L'équipe de tournage de l'AZERTAC présente des images de la ville de Fuzouli, du bourg de Mindjivan de Zenguilan et du village de Böyuk Merdjanly de Djabraïl
Bakou, 23 avril, AZERTAC
L’année 2020 a été gravée comme une page glorieuse de l'histoire de l'Azerbaïdjan. À la suite de la Guerre patriotique de 44 jours menée sous la direction du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Commandant suprême victorieux des armées, le Karabagh a été libéré de l'occupation et le peuple azerbaïdjanais a rejoint ses terres natales. Le drapeau azerbaïdjanais tricolore s’est mis à flotter fièrement àprès 30 ans d'occupation dans les régions de Djabraïl, Goubadly, Zenguilan, Fuzouli, Aghdam, Kelbedjer, Latchine, à Choucha et Hadrout, ainsi que dans des centaines de localités. Nous nous réjouissons du retour des terres azerbaïdjanaises, mais nous sous attristons à la fois de ce qu’on a commis dans ces terres.
Aujourd’hui, nous voyons que les occupants arméniens ont détruit toutes les infrastructures, nos villes, nos bourgs et nos villages. Le monde entier voit à quelle barbarie le peuple azerbaïdjanais a été confronté. Dans l'Histoire, il y a eu de nombreuses guerres. Mais nulle part il n'y a eu autant de cruauté, autant d'hostilité. Même pendant la Seconde Guerre mondiale, de telles atrocités n'étaient pas commises, des monuments religieux et historiques n'ont pas été détruits. La situation déplorable au Karabagh montre que le fascisme arménien est le plus odieux et le plus cruel des fascismes commis dans tous les pays.
Lors d'une conférence de presse pour les médias locaux et étrangers le 26 février, le président Ilham Aliyev a décrit la situation dans les terres libérées en réponse à une question d'un correspondant de la chaîne de télévision Ukraine-24 comme suit : « Vous parcourez des centaines de kilomètres et ne voyez que des villages en ruine, pas un seul bâtiment. Il n'y a pas un seul bâtiment à Aghdam. Il ne reste qu'une mosquée partiellement détruite, que les Arméniens ont utilisée comme point de repère pour le tir et poste d'observation... Il n'y a pas un seul bâtiment à Fuzouli. Il n'y avait même pas d'endroit pour planter un drapeau... A Djabraïl aussi, c’est la même situation. Quelques maisons restent à Zenguilan et Goubadly, et elles étaient habitées illégalement ».
Les atrocités inimaginables commises par l'ennemi, les destructions incommensurables sont documentées, photographiées et filmées après la guerre. L'équipe de tournage de l'AZERTAC aussi est étroitement impliquée dans ce travail. Le tournage est en cours dans les territoires des régions d'Aghdam, Fuzouli, Djabraïl, Zenguilan et Khodjavend depuis plusieurs mois.
D’ailleurs, la parole est une arme et le journaliste est un soldat en temps de guerre. Partant de ce principe, le personnel de l'AZERTAC a mobilisé tout son potentiel créatif et technique dès les premières heures de la Seconde guerre du Karabagh. Il a travaillé de manière intensive 24 heures sur 24 pour couvrir régulièrement les affrontements, pour informer la communauté mondiale de la vérité sur le conflit et les crimes de guerre de l'ennemi. Dès le premier jour, nos correspondants envoyés dans la région ont préparé et diffusé des reportages photos et vidéo de nos régions libérées par la glorieuse armée azerbaïdjanaise.
Nos équipes de tournage envoyées en première ligne filmaient les provocations arméniennes sous les tirs.
Après la fin de la guerre, l'équipe de tournage de l'AZERTAC, qui s'est concentrée sur le tournage des destructions, travaille dans les terres libérées depuis plus de six mois. Le but est de documenter toutes les destructions, tous les dommages causés par l'ennemi au peuple azerbaïdjanais. L'État azerbaïdjanais a l'intention de traduire l'Arménie en justice internationale pour ces crimes. Les matériaux collectés peuvent également être utilisés comme preuves irréfutables.
Nous présentons à nos lecteurs quelques-unes des photos envoyées par notre équipe de tournage des régions de Fuzouli, Zenguilan et Djabraïl. Ces scènes que vous voyez, en fait, n'ont besoin d'aucun commentaire. Comme l'a dit le président Ilham Aliyev, c'est comme si une tribu sauvage a traversé ces terres.
La ville de Fuzouli, où il ne reste pas un seul bâtiment en bon état
L'une des localités détruites par l'ennemi est la ville de Fuzouli. La ville de Fuzouli, qui borde l'Iran le long des régions de Djabraïl, Khodjavend, Aghdjabedi, Beylagan et la rivière Araz (Araxe), a été occupée par les forces armées arméniennes en 1993. L’armée azerbaïdjanaise l’a libérée le 17 octobre 2020.
« Nous sommes retournés à Fuzouli. Mais maintenant ça fait mal de voir les villages détruits le long de la route et la ville de Fuzouli ruinée. Qu'est-ce que ces sauvages ont fait de notre ville ?! Ils ont détruit les maisons, toutes les infrastructures. Le monde entier devrait voir ce que signifie la sauvagerie arménienne et nous le montrerons au monde entier. Ce n'est pas seulement Fuzouli qui est détruite, mais aussi Aghdam et d'autres villes. C'est comme si une tribu sauvage a traversé ces terres », a dit le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev lors de sa visite à Fuzouli, le 16 novembre 2020.
Ce qu’on peut voir dans ces photos, ce que l'ennemi n'a pas laissé un seul bâtiment en bon état à Fuzouli. Tout le patrimoine historique, culturel et architectural, les grottes et kourganes, les tombes et pierres tombales ont été détruits ou pillés de manière sauvage.
Mémoire historique : Avant l'occupation, la ville de Fuzouli comptait 18 965 habitants, soit 4 741 familles. Il y avait 3 487 maisons avec cour, 62 immeubles résidentiels, 5 hôpitaux, 3 qanats, 7 monuments historiques, 19 écoles et 10 jardins d'enfants dans la ville. En outre, il y avait une maison de la culture, deux clubs, quatre bibliothèques, cinq écoles de musique, un Musée d'histoire et d'ethnographie, une école technique professionnelle, un parc de taxis, un hammam ancien, un club de cinéma d'été, un monument de Fuzouli, le bâtiment du journal Araz, la mosquée Hadji Alakbar datant du XVIIe, un monument d’Aghabala Abdoullayev, un Palais de la culture, un marché central, une usine textile, un hôpital ophtalmologique et d'autres bâtiments. Maintenant, il n'y en a plus aucune trace. Peut-être que l'un des habitants de Fuzouli cherchera sa rue, son quartier et sa maison sur ces photos. Mais, malheureusement, il ne verra rien d'autre que des tas de pierres ...
Ceux qui restent du bourg de Mindjivan
Les photos reflétant l'état actuel du bourg de Mindjivan, l'une des plus grandes localités de la région de Zenguilan, ont été prises en avril 2021. Apparemment, il n'y a pas un seul bâtiment en bon état ici. Cependant, situé dans une position stratégiquement importante sur les principales voies ferrées et routes, Mindjivan se distinguait autrefois par son apparence unique. Le chemin de fer Djoulfa-Horadiz-Saridjalar-Osmanly passait par là. Après l'occupation de la région par l'Arménie, la gare de Mindjivan a cessé ses activités. Plus tard, elle a été complètement détruite par les Arméniens.
Mémoire historique : Avant l'occupation, il y avait 995 maisons et bâtiments annexes dans le bourg de Mindjivan. Plus de 4 600 personnes vivaient dans le bourg, qui couvre une superficie de 1 254 hectares. Il y avait 266 hectares de terres arables, 14 hectares de champs de foin, 15 hectares de vergers de mûriers et 105 hectares de vignobles. Environ 20 immeubles de bureaux, 3 écoles, 3 jardins d'enfants, 4 bibliothèques, 2 maisons de la culture, 2 bureaux de poste, 2 réservoirs, ainsi qu'une école de musique, un entrepôt de céréales, un hôpital, une mosquée et d'autres bâtiments ont été détruits ou pillés par l'armée arménienne. En outre, un hôpital des chemins de fer, un hammam ancien, un club de cinéma d'été et d'hiver et le bureau du commandement du poste frontière de Mindjivan du Service national de protection des frontières figurent parmi les bâtiments détruits.
L'Arménie a également commis une terreur environnementale au Karabagh. La déforestation d'une forêt de platanes rares à Zenguilan en est une preuve supplémentaire. Couvrant une grande superficie dans le bassin de la rivière Bessitchaï, cette forêt de platanes centenaires est la deuxième plus grande au monde et la première d'Europe. En raison de son climat naturel, de ses ressources souterraines, de ses terres fertiles et de sa nature mystérieuse, la région est appelée « Qyzyl Zenguilan » (Zenguilan d’or). Occupé par l'Arménie en octobre 1993, Mindjivan a été libéré le 21 octobre 2020.
Les travaux de reconstruction sont lancés dans les terres libérées de l’occupation. Conformément aux instructions du président Ilham Aliyev, le premier projet de « village intelligent » sera mis en œuvre à Zenguilan. Le projet couvrira trois villages – Birindji Aghaly, Ikindji Aghaly et Utchundju Aghaly. Les préparatifs sont en cours pour la cérémonie de pose de la première pierre.
Le jour où nos terres détruites par l'ennemi se transformeront en villages et villes « intelligents » et où la vie normale reviendra dans la région n'est pas loin.
Le village de Böyük Merdjanly, dévasté par l’ennemi
Les photos envoyées par l'équipe de tournage de l'AZERTAC du village de Böyük Merdjanly témoignent des destructions incroyables. L’un des plus grands villages de la région de Djabraïl, celui de Böyük Merdjanly est situé au sud des montagnes du Petit Caucase.
Mémoire historique : Avant l'occupation, il y avait 863 maisons dans le village. Il y avait deux écoles, un hôpital et un centre médical, un club, une bibliothèque, une gare, un stade, des installations agricoles, un moulin, un magasin de meubles et d'autres établissements de services dans le village avec une population de plus de 3 500 personnes. Il ne reste plus rien de ces maisons et des bâtiments que nous avons cités. Comme on peut le voir sur les photos, l'ampleur de la destruction est incommensurable.
Occupé par l'armée arménienne le 23 août 1993, le village de Böyük Merdjanly a été libéré 27 ans plus tard, le 27 septembre 2020, le premier jour de la Guerre patriotique.
Les photos ne reflètent qu'une petite partie du vandalisme arménien. Les journalistes et diplomates étrangers en visite dans les territoires libérés voient la dévastation et la barbarie de leurs propres yeux. Ils voient à quel genre d'ennemi l'Azerbaïdjan a été confronté en 30 ans. L’Azerbaïdjan a rétabli la justice historique, l’intégrité de son territoire et écrit une histoire avec la Guerre patriotique. Dans le même temps, les crimes commis par l'ennemi contre l'Azerbaïdjan ne seront pas oubliés et ne resteront pas impunis.
Comme l'a dit le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, nos terres détruites par l'ennemi, ainsi que la ville de Fuzouli, le bourg de Mindjivan et le village de Böyük Merdjanly se transformeront bientôt en paradis. Le monde entier sera une fois encore témoin de la détermination du peuple azerbaïdjanais à bâtir, de la force et de la puissance de notre État.