La chaleur mondiale des océans progresse à une hauteur record
AzerTAg.az

Bakou, 16 février, AZERTAC
Le monde a continué de voir de nouveaux records de chaleur des océans, l'année 2022 ayant été la plus chaude jamais enregistrée pour les océans dans l'histoire de l'humanité, selon une récente étude, indique l’agence Xinhua.
Menée par une équipe de 24 scientifiques de seize instituts, principalement en Chine, aux Etats-Unis et en Italie, l'étude a été publiée dans la revue internationale Advances in Atmospheric Sciences.
Par rapport à 2021, l'année la plus chaude jamais enregistrée, les 2.000 mètres supérieurs des océans de la Terre ont absorbé une quantité plus importante de chaleur qui est "suffisante pour faire bouillir 700 millions de bouilloires, dont chacune contenant 1,5 litre d'eau", a indiqué Cheng Lijing, un des auteurs de l'étude et chercheur à l'Institut de physique atmosphérique de l'Académie des Sciences de Chine.
Le réchauffement des océans constitue un indicateur clé pour quantifier le changement climatique car plus de 90% de la chaleur mondiale aboutit dans les océans. Le scientifique estime que l'augmentation de la chaleur dans les océans est une preuve supplémentaire du réchauffement mondial.
Les records de réchauffement des océans ont été battus presque chaque année depuis 2017. En raison de la réponse tardive de l'océan au réchauffement climatique, la tendance des températures océaniques persistera pendant des décennies, a noté M. Cheng.
Outre les températures, l'étude a également calculé la salinité de l'eau de l'océan, et elle a constaté que les zones à haute salinité présentaient une augmentation de la salinité, alors que celles d'une salinité inférieure avaient enregistré une diminution en la matière.
Le modèle selon lequel "le salé devient plus salé, tandis que le frais devient plus frais", a également atteint son niveau le plus élevé jamais enregistré en 2022, d'après l'étude.
Le réchauffement des océans entraîne une élévation du niveau de la mer et des conditions météorologiques plus extrêmes, sous la forme de fortes tempêtes et d'ouragans. Ils deviennent également moins efficaces pour absorber le carbone, ce qui fait que davantage de dioxyde de carbone émis par l'homme reste dans l'atmosphère, aggravant ainsi le réchauffement mondial.
Une meilleure connaissance et une meilleure compréhension des changements de la chaleur et de la salinité des océans constituent une base pour les actions de lutte contre le changement climatique, a ajouté M. Cheng, expliquant l'importance de cette étude.
Les scientifiques ont également partagé des données océaniques enregistrées l'année dernière par l'institut chinois et l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration) dans le cadre de cette étude.
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