France / Sécheresse : Macron appelle à « un plan de sobriété sur l’eau »
AzerTAg.az

Bakou, 25 février, AZERTAC
Le Président français Emmanuel Macron a évoqué, samedi 25 février, la sécheresse qui touche la France et a appelé la mise en place d’un « plan de sobriété sur l'eau », indique l’Agence Anadolu.
S'adressant aux journalistes depuis le Salon annuel de l'agriculture à Paris, le chef d'État français a d'abord souligné la nécessité de « faire attention à cette ressource [l'eau] qui devient rare ».
Évoquant à nouveau « la fin de l'abondance », Emmanuel Macron a rappelé le déficit record de précipitations auquel fait face l'ensemble de l'Hexagone, alors que la France métropolitaine n'a pas connu de pluie consistante depuis 5 semaines, soit la plus longue sécheresse météorologique jamais enregistrée, selon Météo-France.
« On sait qu'on sera confronté comme on était l'été dernier à des problèmes de raréfaction [d'eau] : plutôt que de s'organiser sous la contrainte au dernier moment avec des conflits d'usage, on doit planifier tout ça », a estimé le Président français, qui a indiqué que la France s'apprête à se doter d'une planification hydrique.
« On a ces derniers jours transmis au conseil d'État un décret pour mieux réutiliser les eaux usées », a-t-il rappelé.
Le chef d'État français a également appelé à « mieux récolter l'eau de pluie », « avoir moins de fuites dans les réseaux d'eau » et à « mieux répartir l'utilisation de l'eau potable selon les usagers ».
Selon Météo France, entre le 21 janvier et le 21 février courant, le cumul des précipitations sur la métropole a été, chaque jour, inférieur à 1 mm, soit « la plus longue série depuis le début des mesures en 1959 », selon Météo France.
Météo France a également prévenu que « le mois de février 2023 devrait se terminer avec un déficit pluviométrique de plus de 50 %, devenant ainsi l'un des mois de février les plus secs, jamais enregistrés », alors que l'hiver est essentiel pour le remplissage des nappes phréatiques.
La France métropolitaine est également confrontée à des températures plus élevées que la norme pour le douzième mois d'affilée en janvier, une complication venant s'agréger au déficit pluviométrique.
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