MONDE
Nouvelle-Zélande: les opérations de pompage du "Rena" n'ont toujours pas repris
Bakou, 14 octobre (AZERTAC). Les équipes de secours essayant de limiter les dégâts environnementaux provoqués par l'échouement d'un porte-conteneurs libérien au large de la Nouvelle-Zélande n'ont pas réussi à reprendre le pompage du fioul lourd restant à l'intérieur du bateau vendredi, malgré une accalmie au niveau de la météorologie.
Plusieurs centaines de tonnes de carburant se sont déjà déversées dans les eaux de l'Océan pacifique, et les services de secours ont engagé une course contre la montre pour essayer de drainer le fioul avant que des vagues ne brisent la coque qui a commencé à se fissurer.
La semaine dernière, des équipes ont pu récupérer dix tonnes de carburant avant que le mauvais temps les contraigne à reporter leur travail sur le "Rena", qui s'est échoué sur un récif.
Les équipes de secours n'ont pas pu approcher du bateau pendant plusieurs jours, mais une amélioration leur a permis de monter à bord pendant environ six heures jeudi pour vérifier son état.
Vendredi, grâce à une météo encore meilleure, elles ont pu remonter à bord du porte-conteneurs, mais la complexité de leur tâche a réduit à néant les espoirs d'une reprise immédiate du pompage, selon Maritime Nlle-Zélande, l'organisme chargé des opérations de secours.
Les équipes ont commencé à attacher quatre plates-formes au porte-conteneurs pour former une surface plate et faciliter le pompage des réservoirs, a annoncé dans un communiqué Maritime Nlle-Zélande.
Des écologistes ont mis en garde contre une catastrophe écologique si les 1.900 tonnes de carburant s'écoulent dans l'océan.
Parallèlement, plusieurs des 88 conteneurs qui sont tombés du pont avaient atteint les terres vendredi, et les autorités ont confirmé qu'un conteneur tombé à l'eau contenait une substance dangereuse. Un responsable a toutefois assuré que cela ne constituait pas une menace majeure.