POLITIQUE
Comme la littérature, les médias aussi jouent un rôle de pont entre les pays et les peuples VIDEO
Les relations entre l’Azerbaïdjan et l’Egypte ont une histoire ancienne. Des contributions particulières ont été apportées par les personnalités politiques, scientifiques et de la culture des deux peuples au développement et à l’enrichissement des relations entre l’Azerbaïdjan et l’Egypte. Ces idées ont été prononcées lors d’une rencontre tenue, vendredi à l’AZERTAC, avec le professeur Tarik Chalabi, responsable de la chaire de la langue arabe de la faculté des lettres à l’Université égyptienne Ein Shams, et Islam ech-Chergawi, professeur de la même faculté.
Lors de cette rencontre dont l’objectif était de se familiariser avec l’activité de l’agence, le directeur général de l’AZERTAC, Aslan Aslanov, a informé les visiteurs sur l’histoire de cette agence, ses réalisations récentes, son rôle et sa position dans la politique d’information publique et ses relations internationales.
Evoquant les grands mérites d’Heydar Aliyev, leader national du peuple azerbaïdjanais, dans l’établissement et le développement des relations entre les deux peuples, Aslan Aslanov a dit que la coopération s’était approfondie davantage dans différents domaines grâce aux activités du président Ilham Aliyev et de la première dame d’Azerbaïdjan Mehriban Aliyeva.
La littérature joue un rôle particulier dans le renforcement des relations et des liens amicaux entre les pays et les peuples. Il faut que nous nous connaissions de près, que nous connaissions bien le patrimoine littéraire. Le directeur générale a rappelé les mérites sans précédents d’Aïda Imangouliyeva, professeur et éminente orientaliste azerbaïdjanaise. Il a dit que Mme Aïda Imangouliyeva avait eu une nouvelle approche envers la littérature arabe, surtout l’œuvre des écrivains ayant vécu à l’étranger. Les méthodes appliquées par cette éminente personnalité sont hautement appréciées non seulement par les orientalistes renommés azerbaïdjanais, mais aussi par ceux de l’ex-Union Soviétique, et sont enseignées aux universités.
Comme la littérature, les médias aussi ont pour mission de développer et d’approfondir le dialogue interculturel. Les œuvres littéraires forment les conduites, les pensées de l’homme, en pénétrant dans son monde intérieur. Tandis que les médias retransmettent ces pensées à la société et de cette façon ils jouent un rôle de pont entre les peuples, a estimé Aslan Aslanov, orientant l’attention sur les missions semblables de la littérature et des médias.
Partageant les opinions du directeur général de l’AZERTAC, Tarik Chalabi a fait savoir qu’il visitait l’Azerbaïdjan pour la troisième fois. Il a dit être témoin d’un grand progrès en Azerbaïdjan. Le savant égyptien a souligné que les peuples égyptien et azerbaïdjanais avaient des aspects et des liens communs, appréciant les activités de l’AZERTAC dans l’émission des réalités concernant l’Azerbaïdjan, le Haut-Karabagh et le génocide de Khodjaly à la communauté égyptienne, ainsi qu’au monde arabe. Il a fait savoir que près de 100 étudiants égyptiens apprenaient la langue et la littérature azerbaïdjanaises à l’Université Eïn Shams.
Le professeur Tarik Chalabi a dit que sa présente visite à Bakou était liée à la participation à la conférence internationale consacrée au 75e anniversaire de l’éminente scientifique orientaliste Aïda Imangouliyeva, qualifiant ses œuvres de sources importantes pour les chercheurs de vision du monde arabe.
Le scientifique égyptien a dit suivre régulièrement les informations de l’AZERTAC, apprendre des nouvelles essentielles sur l’Azerbaïdjan sur son site. Il a proposé d’organiser à l’Université Eïn Shams des stages pour les employés du service en langue arabe de l’agence.
Le directeur du Centre culturel égyptien et attaché culturel à l’ambassade d’Egypte en Azerbaïdjan, Ahmad Sami, a lui aussi été présent à la rencontre.
Après la rencontre, les membres de la délégation égyptienne ont organisé un cours de formation pour les employés de l’AZERTAC.