POLITIQUE
La 5e Conférence internationale intitulée «Le rôle des femmes dans le développement des Etats membres de l’OCI» a terminé ses travaux
La 5e Conférence internationale intitulée «Le rôle des femmes dans le développement des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique» a terminé ses travaux à Bakou mardi 21 octobre.
Au deuxième jour de la conférence se sont tenues des présentations du PNUD-Turquie sur le «projet d’accroissement des compétences des femmes dans les Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique». En même temps, le Centre d’études statistiques, économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques a fait une présentation sur la vision des Etats membres de l’OCI vis-à-vis des femmes.
Lors de la conférence il a été noté que dans certains Etats membres de l’OCI les femmes avaient toujours des problèmes dans les domaines de la santé, de l’éducation et que cela nécessitait de sérieuses réformes. Un grand progrès a été obtenu bien sûr dans les pays membres de l’OCI en matière d’amélioration des conditions des femmes, d’assurance de leur participation dans différents domaines. Mais ça ne suffit pas. Leur engagement dans l’enseignement constitue l’une des principales questions pour assurer le développement des femmes. Cela aidera les femmes en matière d’autodidaxie, à trouver un emploi et à intensifier leurs activités dans différents domaines de la vie.
Il a été noté que l’un des problèmes majeurs empêchant le développement des femmes était le mariage précoce. Il est regrettable que les Etats membres de l’OCI n’aient pas enregistré un succès satisfaisant en la matière. Le manque de libertés économiques et le chômage des femmes leur créent des problèmes psychologiques. Une femme saine et forte signifie une famille saine. Il existe plus d’opportunités pour les femmes dans le domaine du tourisme. Il y a également besoin de réformes en matière d’égalité des sexes.
L’accroissement du rôle des femmes dans la gouvernance manifeste le développement de la démocratie.
Une idée relative à la nécessité d’élaborer un plan d’actions supplémentaire, pour mettre en œuvre les propositions faites en vue de l’amélioration de la situation des femmes a été prononcée lors de la conférence. Il faut également élaborer des mécanismes politiques afin d’améliorer leurs conditions.
Les intervenants se sont dits convaincus que cette conférence apporterait sa contribution à la résolution des problèmes des femmes. Tous les Etats membres de l’OCI doivent intensifier leurs efforts pour répondre à ces défis.
Les intervenants ont présenté leurs remerciements au gouvernement azerbaïdjanais, surtout à Mme Mehriban Aliyeva, première dame d’Azerbaïdjan, présidente de la Fondation Heydar Aliyev, pour l’excellente organisation de la conférence.
Une série de propositions ont été prononcées, un certain nombre de questions ont trouvé leurs réponses lors de la conférence.
La conférence ayant réuni plus de 220 représentants d’environ 60 pays s’est soldée par l’adoption de la Déclaration de Bakou.