POLITIQUE
Un député azerbaidjanais a proposé de faire entrer l’Allemagne et la Turquie dans le groupe de Minsk de l’OSCE
Bakou, 20 février, AZERTAC
Azay Gouliyev, membre de la délégation azerbaïdjanaise à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, vice-président de la commission générale des affaires politiques et de la sécuritaire de l’AP, a proposé, lors de la 14e session d’hiver de l’AP à Vienne, de faire entrer l’Allemagne et la Turquie dans la coprésidence du groupe de Minsk de l’OSCE.
Azay Gouliyev a dit : «L’insuccès du groupe de Minsk qui n’a obtenu aucun résultat jusqu’ici nous oblige de chercher des mécanismes plus effectifs et de nouvelles approches. Nous devons passer en revue la composition de la coprésidence et l’élargir en y faisant entrer d’autres Etats membres. Donc, en considérant que l’Allemagne et la Turquie pourraient être les pays les plus convenables, nous pouvons remplacer la coprésidence actuelle du groupe de Minsk par un «Conseil des cinq coprésidents» en y introduisant les deux Etats.
Le député justifie son avis de manière suivante : «L’Allemagne entretient une coopération étroite avec les deux parties. Elle bénéficie de la possibilité de profiter de manière efficace des opportunités et des ressources potentielles de l’Union européenne en marge de la coopération étroite avec les trois coprésidents – les Etats-Unis, la Russie et la France, surtout du Programme du Partenariat oriental, dont font également partie l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Il a rappelé la déclaration de la chancelière allemande Angela Merkel concernant l’intérêt de son pays pour la participation active dans le règlement du conflit existant entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
Pour ce qui concerne la Turquie, Azay Gouliyev a fait savoir qu’Ankara bénéficiait des relations historiques séculaires et d’une capacité d’influence dans le Caucase, marquant que cela pourrait apporter dans un délai court, avec les ressources des quatre autres pays susmentionnés, sa contribution à la conclusion d’un accord de paix. «Si l’on y ajoute les négociations que l’Arménie mène pour la réouverture de ses frontières et le rétablissement de ses relations avec la Turquie, la position de la Turquie concernant la dépendance de ce processus de normalisation du règlement du conflit du Haut-Karabagh, la coprésidence turque peut être donc considérée logique et positive», a poursuivi le député azerbaïdjanais.