POLITIQUE
L’Arménie doit apprendre à respecter l’intégrité territoriale des pays voisins et le droit international
Bakou, 26 février, AZERTAC
Ma visite en Azerbaïdjan coïncide avec l’anniversaire de la tragédie de Khodjaly. Que Dieu ait l’âme de nos victimes. Je présente mes condoléances au peuple azerbaïdjanais, a déclaré Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, lors de son entretien avec Ogtay Assadov, président du Milli Medjlis.
Le ministre turc a dit : «Il faut que nous dévoilions ensemble les mensonges de l’Arménie. Pour ce qui est du soi-disant génocide arménien, nous avons proposé de mettre en place une commission composée d’historiens et de scientifiques, mais les Arméniens y ont renoncé. Par ailleurs, ils cherchent à influencer tout le monde par leur mensonge concernant le soi-disant génocide arménien. Conformément au plan d’actions que nous avons élaboré en la matière, nous poursuivrons nos activités, nous dirons la vérité et la justice».
Le chef de la diplomatie turque a fait savoir que ni l’Azerbaïdjan, ni la Turquie ne seraient écrasés sous les mensonges et les décisions prises d’autrui. Ce n’est pas l’Arménie qui est notre problème, nous voulons le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région.
Mevlut Cavusoglu a dit : «Comme vous le savez, cette année nous allons célébrer le centenaire de la bataille de Canakkale. Nous allons exhorter à l’amitié et à la paix le 24 avril tandis que les Arméniens vont dire des mensonges. Nous ne voulons nous approprier les terres de personne. L’Arménie doit apprendre à respecter l’intégrité territoriale des pays voisins, le droit international. Plusieurs grands projets comme Bakou-Tbilissi-Ceyhan, Bakou-Tbilissi-Erzurum, Bakou-Tbilissi-Kars, sont en cours de réalisation. L’Azerbaïdjan et la Turquie sont au centre des ces projets. Nous entretenons également une autre coopération trilatérale – Azerbaïdjan-Turquie-Géorgie, Azerbaïdjan-Turquie-Iran et Azerbaïdjan-Turquie-Turkménistan. L’Arménie doit se demander : Pourquoi y suis-je absente ? Pourquoi suis-je restée à l’écart ? Nous y souhaitons la présence de l’Arménie, mais Erevan doit d’abord apprendre à respecter. Telle est notre volonté».