POLITIQUE
L’Union européenne doit prendre une position ferme vis-à-vis du conflit du Haut-Karabagh
Bakou, 8 avril, AZERTAC
Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Elmar Mammadyarov, s’est entretenu avec la délégation conduite par Johannes Hahn, commissaire européen à la politique européenne de voisinage et aux négociations d’élargissement.
Lors de l’entretien les parties ont hautement apprécié le niveau actuel des relations entre l’Azerbaïdjan et l’Union européenne, a-t-on appris auprès du Ministère des Affaires étrangères.
L’Azerbaïdjan entretient des relations partenariales stratégiques avec la plupart des Etats membres de l’union européenne, a déclaré Elmar Mammadyarov, mettant en valeur la nécessité de l’établissement des relations partenariales stratégiques aussi avec l’Union européenne.
Lors de l’entretien l’accent a été mis sur l’importance du partenariat énergétique entre l’Azerbaïdjan et l’Union européenne, des projets TAP et TANAP.
Le ministre a donné des informations sur l’état actuel des négociations concernant le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, ajoutant que l’Union européenne devait, comme les autres institutions européennes, prendre une position ferme vis-à-vis de ce conflit. Elmar Mammadyarov a dit que le statu quo était inadmissible, ajoutant que les forces armées arméniennes devaient, en premier lieu, se retirer des terres occupées de l’Azerbaïdjan pour le règlement du conflit. Il a fait savoir que l’élimination de l’occupation et de l’agression et le règlement du conflit pourraient ouvrir de nouvelles opportunités pour le développement régional.
Le ministre Elmar Mammadyarov a indiqué que la primauté de la loi avait été assurée dans son pays, soulignant que le développement démocratique consécutif était poursuivi en Azerbaïdjan.
Lors de l’entretien les parties ont mis en valeur l’importance du prochain sommet de l’initiative du Partenariat oriental à se tenir à Riga. Elles ont évoqué aussi l’importance d’approfondir encore la coopération dans les domaines scientifique, éducatif et humanitaire.
Les parties ont procédé à un échange de vues sur les questions régionales d’intérêt commun.