POLITIQUE
Lettre ouverte du Cercle européen d'Azerbaïdjan à Chatham House
Bakou, 8 juillet, AZERTAC
Le Cercle européen d'Azerbaïdjan (TEAS) a envoyé une lettre ouverte à l'Institut Chatham House.
La lettre stipule : «Le Cercle européen d'Azerbaïdjan porte à votre attention que l'invitation officielle de Bako Saakian en Grande-Bretagne par l'Institut Chatham House n'est pas une attitude juste envers nous. Certes, vous pouvez imaginer que cet événement va causer la douleur infinie des milliers d'Azerbaïdjanais qui ont perdu près de 20 mille de leurs proches et parents et qui ont été déplacés de leur terre natale. Le fait que vous avez invité cette «personnalité» à Chatham House est considéré comme une claque dans le visage de ceux qui ont assez souffert depuis 23 ans.
Surtout, compte tenu de la situation actuelle en Arménie, vous pouvez être sûrs que ça sera un coup dur pour les espoirs de paix et de démocratie dans la région.
Vous le savez très bien que Bako Saakian représente un soi-disant régime qui n'est reconnu qu'aucun pays du monde. Il représente les forces armées qui refusent les résolutions de l'ONU, du Conseil de l'Europe, de l'OTAN et d'autres organisations internationales qui revendiquent la fin de l'occupation des territoires de l'Azerbaïdjan et le retour inconditionnel des réfugiés et des personnes déplacées à leur foyer natal. C'est lui, qui prétend prendre un mandat grâce aux soi-disant élections législatives et porte la responsabilité pour la détention de deux Azerbaïdjanais pris en otage lorsqu'ils voulaient visiter les tombes de leur famille. Sans doute, Bako Saakian joue le même rôle que les séparatistes en Géorgie, à Donbass et à Lougansk en Ukraine. Il est peu probable que ça soit profitable pour la stabilité dans les régions mentionnées ci-dessus.
Le TEAS vous a demandé de participer à la réunion où sera présent l'ancien chef du KGB et de nous autoriser à répondre à sa position. Bien que nous soyons membres de l'Institut royal des relations internationales depuis de nombreuses années, vous avez préféré être avec un spécialiste expérimenté sur la politique de force, en refusant notre proposition. Vous avez perdu la confiance en vous. Vous devez avoir honte d'être fiers de votre statut d'institut de politique indépendante. C'est pourquoi nous nous adressons à ceux qui s'opposent à la politique de force : «Rejoignez-nous à la manifestation d'aujourd'hui devant Chatham House».