POLITIQUE
La cérémonie du lancement du film documentaire sur le génocide de Khodjaly «Un couloir sans fin»
Mehriban Aliyeva, Première Dame de l’Azerbaïdjan a participé à cette cérémonie
Bakou, 11 mars (AZERTAC). La cérémonie du lancement du film documentaire sur le génocide Khodjaly «Le couloir sans fin» la co-production des cinéastes européens dans le cadre du projet international « La paix au Caucase » s’est tenue le 11 mars au Centre de cinéma «Nizami», avec la soutien de la Fondation Heydar Aliyev.
Selon AZERTAC, la présentation a été organisée dans le cadre de la campagne internationale d’informations « Justice pour Khodjaly » et a consacréé au 20e anniversaire de la tragédie de Khodjaly.
Mehriban Aliyeva, Première Dame de l’Azerbaïdjan, a participé à la cérémonie de présentation.
Ce film réalisé par le groupe créatif de cinéastes de la Grande Bretagne, de la Lituanie, de l’Estonie et de la Finlande, parle de la tragédie humaine commise dans la nuit du 26 février 1992.
Leyla Aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, la coordinatrice générale du dialogue interculturel du Forum des Jeunes de la Conférence Islamique pour le dialogue et la coopération, a bien apprécié le travail de l’équipe créative de ce film.
Leyla Aliyeva, initiatrice de la campagne internationale « Justice pour Khodjaly », a déclaré que ce film jouera une rôle crucial pour transmettre les réalités du génocide de Khodjaly à la communauté internationale. Le génocide de Khodjaly n’est pas seulement la douleur du peuple azerbaïdjanais, il est le douleur pour tous ceux qui l’ont entendu ou vu ses conséquences.
Leyla Aliyeva a dit : «La tragédie de Khodjaly est la douleur indélébile du peuple azerbaïdjanais et de nous tous. Cette tragédie a eu lieu il y a 20 ans, mais la mémoires de toutes les personnes innocentes tuées lors de cette tragédie vivra toujours dans notre coeur. Ce film est réalisé par les journalistes étrangers. Ce film reflète la tragédie commise dans la nuit du 26 février 1992 à Khodjaly. A mon avis, ce film reflète l’exactitude de ces terribles événements. Comme vous le savez, cette année le peuple azerbaïdjanais comémmore le 20e anniversaire de la tragédie de Khodjaly et à cet égard, nous avons organisé des divers événements dans différents coins du monde. La mémoire des personnes innocentes tuées - des enfants, des femmes, des vieillards - et subi des tortures, vivra toujours dans notre coeur. Nous croyons que cette terrible tragédie sera bientôt évalué au niveau international et les coupables de cette tragédie seront condamnés.
Leyla Aliyeva a noté qu’en 2012, le Forum des jeunes de la Conférence islamique poursuivra ses activités pour la reconnaissance des aspects politique et juridique de la tragédie de Khodjaly, y compris le rétablissement de la justice.
Le journaliste lituanien Richards Lopytis, l’auteur de recherches indépendantes, a noté : «Quand j’étais bénévole à Aghdam et lors de mes visites à la région de conflit , j’écrivais dans mon agenda tous ceux que je témoignais. Au cours ces années passées, je me suis retourné sur mes écrits et j’essayais de trouver la réponse aux questions « Qui ? Pourquoi ? Pour quel raison ? ». Quand j’ai entendu que mes compatriotes, les cinéastes s’intéressent à ces questions et mes témoignages, j’avais décidé de participer à ce film.
Le journaliste a ajouté que la position des autorités en Arménie et en Azerbaïdjan sur ce conflit, n’a pas été prise en compte dans ce film. C’est pourquoi dans tous les deux pays, on peut avoir ceux qui ne sont pas d’accord avec l’équipe créative. Pour moi, l’important est que le monde entier soit au courant sur Khodjaly. Seulement, cela est la condition principale pour que la justice soit rétablie.
Appréciant hautement les activités de Leyla Aliyeva et de la campagne « Justice pour Khodjaly », le journaliste lituanien a ajouté que la conduite d’une manière professionnel de cette campagne et son objectivité ont eu une impact pour que le groupe créatif a décidé de lancé la version initiale dans la cadre de cette campagne. « Je voudrais que ce film soit aussi projeté en Arménie. Cela contrubuerait à débuter le dialogue.... ».
Le film a été projeté dans cette cérémonie de présentation où participaient les représentants d’Etat et de gouvernmenet, les députés du Milli Médjlis, les universitaires et les hommes de culture.
Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, après avoir assiégé pendant des mois la ville de Khodjaly, les unités militaires arméniennes, avec l’aide directe du régiment n° 366 de l’ex-armée de l’URSS, cantonnée dans la ville de Khankendi (ex Stepanakert), ont attaqué la ville et, en une nuit, l’ont anéanti totalement. Lors de l’occupation de Khodjaly qui a suivi, les civils de la ville ont été massacrés un à un. 613 civils ont été tués et leurs cadavres ont été profanés, 1275 personnes ont été prises en otages, parmi lesquelles 150 personnes sont à ce jour encore portées disparues. 63 enfants, 106 femmes et 70 vieillards furent férocement exécutés sommairement. Huit familles furent entièrement exterminées.
Initié en 2009, par Leyla Aliyeva, vice - présidente de la Fondation Heydar Aliyev, la coordinatrice générale pour le dialogue interculturel, la campagne internationale d’informations « Justice pour Khodjaly » est poursuivie avec succès dans plus de 35 pays du monde.
Au mois de janvier de l’année courante, à l’initiative de l’Organisation de la Coopération Islamique qui regroupe 51 pays, a reconnu la tragédie de Khodjaly comme un génocide. Les parlements mexicain et paquistanais ont adopté des resolutions reconnaissant le massacre comme un acte de génocide.
Le livre intitulé « Khodjaly. 20 ans, dix histoires. Ceux - ci pourraient être vrai... » dont Leyla Aliyeva est l’auteur, a été présenté aux participants.