POLITIQUE
L’adoption par le Sénat de la loi pénalisant la négation du soi-disant “génocide arménien” va influer négativement sur les relations entre la France et tout le monde turc
Bakou, 7 février (AZERTAC). La délégation conduite par la sénatrice française Nathalie Goulet, en visite en Azerbaïdjan, a rencontré lundi 6 février les membres du comité des relations internationales et interparlementaires du Milli Medjlis.
Le chef du comité Samad Seyidov, ayant parlé des relations franco-azerbaïdjanaises, a dit que les relations entre nos deux pays ont tout le temps été à haut niveau.
Les visites réciproques, les rencontres organisées et les négociations menées contribuent au développement de nos relations, notamment aux rapports interparlementaires. Nous croyons que votre visite actuelle donnera elle aussi une impulsion au développement de notre coopération.
Ensuite, des discussions ont été sur l’adoption par le Sénat français de la loi pénalisant la négation du soi-disant « génocide arménien ».
Samad Seyidov a noté que l’adoption d’une telle loi au Sénat français avait provoqué une préoccupation très sérieuse en Azerbaïdjan. Nous considérons que l’adoption de cette loi a influé négativement non seulement sur les relations franco-azerbaïdjanaises, mais aussi sur celles qui existent entre la France et tout le monde turc. Il faut organiser des rencontres et discussions régulières à plusieurs niveaux, surtout au niveau des parlements, pour que des questions pareilles ne soient pas mise en scène.
Le président du comité a remercié les sénateurs français qui s’étaient prononcés contre l’adoption de cette loi.
La sénatrice française Nathalie Goulet a exprimé sa satisfaction d’avoir visité de nouveau l’Azerbaïdjan.
La sénatrice française a souligné la nécessité du développement des relations interparlementaires, exprimant sa certitude que les rencontres tenues dans le cadre de la visite donneraient de bons résultats.
Lors de la rencontre un échange de vues a été mené sur d’autres questions d’intérêt commun.