POLITIQUE
Le congrèsman des Etats-Unis a appellé ses collègues à se joindre aux Azerbaïdjanais pour commémorer la tragédie du 20 Janvier
Washington, 21 janvier (AZERTAC). Au Congrès des Etats-Unis, le coprésident du groupe de travail sur l’Azerbaïdjan Bill Suster a fait le 19 janvier, une déclaration à la Chambre des Représentants relative aux événements du 20 Janvier. Dans la déclaration est écrit :
« En tant que le coprésident du groupe de travail sur l’Azerbaïdjan au Congrès, aujourd’hui, en me levant je me joins au peuple azerbaïdjanais qui commémore les événements tragiques du Janvier Noir. En 1990, la nuit du 19 au 20 janvier, l’armée soviétique environ de 26 000 militaires a attaqué avec les chars et les régiments blindés Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. Cette nuit-là, les forces militaires soviétiques en écrasant les innocents azerbaïdjanais, y compris les femmes et les enfants, ont tiré du feu sur les civils. Selon les sources azerbaïdjanaises, à la suite de cet acte impitoyable 134 civils ont été tués, 611 ont été blessés, 841 ont été arrêtés.
L’organisation «Human Rights Watch » informe dans son rapport sur « Janvier Noir en Azerbaïdjan » que lors de cette agression brutale contre Bakou, il y a eu aussi les attaques contre les personnels de médecine, les ambulances et les hôpitaux. Selon le bilan du rapport, cette violence de la part de l’armée soviétique était la mise en œuvre d’une punition massive. Les soldats soviétiques qui réalisaient cet acte à Bakou, avertissaient pas seulement les Azerbaïdjanais mais aussi les nationalistes des autres républiques de l’Union Soviétique. Les massacres du Janvier Noir n’ont pas pu briser la volonté des Azerbaïdjanais, au contraire, ont renforcé le mouvement de l’indépendance qui était soulevé dans le pays, ont réuni le peuple azerbaïdjanais autour du désir de liberté.
Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan en tant qu’un partenaire important et stratégique des Etats-Unis, se prépare à célébrer le 20ème anniversaire de sont indépendance. Je remercie le peuple azerbaïdjanais pour son amitié, je présente mes condoléances aux familles des martyrs qui se sont sacrifié pour l’indépendance de l’Azerbaïdjan. J’appelle mes collègues à visiter le monument du Janvier Noir consacré à la mémoire de ceux qui ont été tués par les militaires soviétiques et à se joindre aux Azerbaïdjanais qui commémorent cette tragédie.