POLITIQUE
Le développement de la tolérance et du multiculturalisme est un mode de vie et une politique prioritaire pour l’Azerbaïdjan
Bakou, 8 novembre (AZERTAC). Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a prononcé un discours lors du Forum démocratique débuté le 7 novembre en Indonésie.
Le ministre a donné des informations détaillées sur l’Azerbaïdjan. E. Mammadyarov a noté que l’Azerbaïdjan a toujours été un pays où les représentants de différents groupes ethniques et religions ont toujours cohabité et cohabitent en paix. «En tant qu’un pont entre l’Est et l’Ouest et un membre actif du Groupe d’Amitié de l’Alliance des Civilisations, l’Azerbaïdjan apporte ses contributions au développement du dialogue interculturel et interreligieux qui est une des priorités de sa politique étrangère. Les forums mondial sur le Dialogue interculturel et humanitaire international de Bakou, organisés régulièrement dans la capitale azerbaïdjanaise, rassemblent des représentants de différents continents pour discuter les défis globaux auxquels l’humanité est confrontée. Le développement de la tolérance et du multiculturalisme est un mode de vie et une politique prioritaire pour l’Azerbaïdjan» a-t-il poursuivi.
Le ministre a noté que l’Azerbaïdjan est connu aujourd’hui comme un des pays les plus réformateurs du monde. L’économie azerbaïdjanaise a connu une hausse de 3,4% au cours des dix dernières années. L’Azerbaïdjan s’engage à contribuer à la mise en œuvre des buts et objectifs de développement convenus dans le cadre de l'ONU. Le taux de pauvreté en Azerbaïdjan s’est réduit de 49% à 5 % au cours des dix dernières années. L’Azerbaïdjan fait des efforts continus afin d’assurer le développement durable et l’épanouissement global pour tous, en se concentrant sur le fait de répondre aux besoins et de prévenir les problèmes des pays sous-développés d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. C’est une période entièrement nouvelle dans l’histoire de l’Azerbaïdjan. L’Agence internationale du développement d’Azerbaïdjan, fondée afin de réaliser ces objectifs, a mis en oeuvre de différents programmes d’aide dans plus de 20 pays. En plus, la Fondation Heydar Aliyev a mis en oeuvre de différents programmes humanitaires et sociaux. L’Azerbaïdjan va poursuivre ses efforts en ce sens.
E. Mammadyarov a déclaré qu’en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU en 2012-2013 l’Azerbaïdjan avait concentré ses activités sur l’assurance de la paix et de la sécurité internationales. Bakou considère que le Conseil de Sécurité de l’ONU devrait devenir une structure plus complète, transparente et influente pour prévenir tous les menaces et résoudre les problèmes que le monde est confronté. La promotion de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que des relations entre l’ONU et les organisations régionales pour régler des conflits par des moyens pacifiques a été parmi les questions prioritaires discutées lors de la présidence de l’Azerbaïdjan au Conseil de Sécurité de l’ONU. Deux rencontres de haut niveau avaient été organisées lors de la présidence de l‘Azerbaïdjan afin d’optimiser les efforts globaux.
Abordant le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh le ministre a noté que le monde est toujours confronté à la violation des normes et principes du droit international. «Le Haut-Karabagh et sept régions adjacentes, territoires de l’Azerbaïdjan reconnus au niveau international, ont été occupés, plus d’un million d’Azerbaïdjanais ont été déportés de leurs foyers natals à la suite de l’agression militaires de l’Arménie contre notre pays. Ce fait continue à créer des problèmes pour la protection des droits de l'homme en Azerbaïdjan et à porter préjudice au bien-être de nos citoyens. Le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan a été approuvé, le retrait immédiat et sans réserve des forces arméniennes des territoires occupés a été revendiqué dans 4 résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU adoptées en 1993. Revendiquer la mise en œuvre des quatre résolutions par la communauté internationale pour faciliter le règlement pacifique de ce conflit est très nécessaire» a-t-il conclu.