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Le programme “Formule du pouvoir” consacré au Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a été diffué par la Chaîne de télévision d’Etat “Rossiya”
Bakou, 24 décembre (AZERTAC). Le programme “Formule du pouvoir” de Mikhaïl Gussman, consacré à Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan a été diffusé vendredi 23 décembre par la Chaîne de télévision nationale “Rossiya”. L’AZERTAC présente le sujet de ce programme.
Le Président Ilham Aliyev: l’Azerbaïdjan est un pays qui a établi la première République démocratique dans l’Orient musulman, a créé le premier parlement démocratique, a donné le droit de vote aux femmes. C’est-à-dire, les traditions de modernité et d’instruction ont de profondes racines dans notre pays. Nous avons aussi établi notre Etat contemporain sur ses fondations. Je qualifie notre pays comme un Etat contemporain, démocratique, qui a une législation suprême et une forte politique sociale, développé économiquement et qui prend une position nécessaire dans la région. La majorité de mes citations a été déjà atteinte.
Auteur: Ilham Heydar oglou Aliyev. Né le 24 décembre 1961 à Bakou. Il a terminé en 1982 l’Institut des relations internationales d’Etat de Moscou. En 1994-2003, il fût vice-président de la Société d’Etat de Pétrole de la République d’Azerbaïdjan. Dès le 4 août 2003, il a dirigé le poste de Premier ministre du pays. Le 15 octobre 2003 il fût élu Président de la République d’Azerbaïdjan.
Mikhaïl Gussman: les réussites de l’Azerbaïdjan dans l’industrie, l’économie, l’agriculture et dans l’espace internationale créent des belles impressions. D’après vous, quelle est a source de ces succès.
Le Président Ilham Aliyev: quant je me suis mis à la fonction présidentielle, même pendant la campagne pré-électorale j’avais déclaré que si le peuple me confierait, je poursuivrai la politique de mon père. Mon père a sauvé l’Azerbaïdjan des événements chaotiques, du désordre et de la chute. Quant aux décisions importantes prises, je voudrais citer lesquelles qui ont influencé sur le développement stratégique de l’Azerbaïdjan. C’est en premier lieu le programme du développement des régions du pays. C’était l’une de mes premières démarches, initiatives. Parce que la diminution et l’élimination de la différence entre la capitale et les régions s’étaient transformées à une nécessité.
Auteur: Pendant huit dernières années, l’économie azerbaïdjanaise s’est accru 300%, la production industrielle 300%, 950 mille d’emplois ont été ouverts.
Dès lors que le gros processus de croissance a débuté, la force d’inertie a aussi rejoint le travail. Les nouvelles initiatives ont paru, un rare esprit de création a été formé dans la société.
Mme Mehriban Aliyeva: Un tel lien entre l’homme, le politicien et le chef de l’Etat est évident. En ce sens-là, on peut bien sûr parler des visites aux régions, des rencontres d’Ilham avec les hommes de différentes spécialités.
Auteur: L’année 2011. L’Azerbaïdjan... Le produit intérieure brut par habitant constitue 6 mille de dollars. Les revenus de la population ont augmenté 19%. La somme des pensions est égale à 40% du salaire moyen.
Mikhaïl Gussman: l’Azerbaïdjan a été récemment élu en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité quels sont les charges, les possibilités de l’Azerbaïdjan?
Le Président Ilham Aliyev: Cette victoire est presqu’une victoire la plus nécessaire, la plus importante dans l’histoire de l’Azerbaïdjan indépendant. Cette victoire reflète nos travaux effectués dans le pays, ainsi que dans l’espace internationale. 155 pays ont soutenu notre candidature à cette lutte tendue. Je suis sûr que notre représentation au Conseil de sécurité aura une efficacité pratique. Elle servira non seulement à la réalisation des intérêts de notre pays, ainsi qu’à l’assurance de nos intérêts dans la question de règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, une question la plus difficile et importante pour nous. Nous essayons de tenir toujours cette question à l’attention du Conseil de sécurité. Mais, nous tentons aussi d’apporter nos aides à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la coopération.
M. Gussman: Comme j’ai bien compris, vous avez abordé le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh - problème politique le plus douloureux, le plus grave. D’après vous, est-ce qu’il est possible d’ouvrir le nœud de ce problème, ou bien il faut couper toutes les cordes?
Le Président Ilham Aliyev: Vous avez bien attiré l’attention sur les voies possibles. Vraiment, il existe deux chemins. Le règlement du conflit passe seulement par des normes du droit international, de l’exécution des décisions du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il y a quatre décisions. Tous les quatre demandent la même chose: l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan doit être rétablie. C’est notre droit souverain. Nous avons le droit de rétablir l’intégrité territoriale de notre pays non seulement par des voies politiques, mais aussi, par des manières militaires. Cela est conforme au Règlement des Nations Unies. Tous simplement, nous ne voulons pas en profiter.
M. Gussman: Vous visitez régulièrement dans votre pays. A mon avis, chaque semaine vous visitez l’une des régions du pays. Je comprend que le facteur pétrolier aide à la politique régional. Et aujourd’hui, quel est le but essentiel?
Le Président Ilham Aliyev: Certes, le facteur pétrolier nous aide beaucoup. Mais, c’est aussi notre service. Le pétrole existe dans plusieurs pays. Mais il faut en profiter d’une manière correcte. Nos réserves de monnaie augment chaque année et pendant huit dernières années le taux de pauvreté a réduit 5 fois. L’année prochaine, nous mettront en orbite le premier satellite de télécommunication de l’Azerbaïdjan. Nous créons une industrie cosmique. Nous voyons plus loin pour l’avenir.
Auteur: L’année 2011... Les réserves monétaires de l’Azerbaïdjan ont dépassé 40 milliards de dollars en hausse de 11 milliards. L’économie pétrolière s’est accrue 8,2%, l’agriculture 7,8%.
Mikhaïl Gussman. L’Azerbaïdjan a célébré le 20e année de son indépendance par la victoire reportée à l’Eurovision”...
Le Président Ilham Aliyev: C’est vraiment une grande victoire. Toute l’Europe nous a voté. Bien sûr c’est la victoire de nos interprètes. Mais, cette victoire est acceptée à haut niveau et mobilise le peuple.
Le Président Ilham Aliyev: Je voudrais aussi souligner les victoires dans les sports. Chaque victoire de nos sportifs s’est transforme à une grande fête nationale. Nous avons des champions du monde, d’Olympe. Les victoires dans les sports donnent une impulsion vers l’avenir dans toute la société.
Président Ilham Aliyev : Les victoires dont je viens de parler, ont une grande importance. Ce sont la nouvelle route, la nouvelle école, un satellite, le nouveau gazoduc.
Michael Qousman : Je pense que vous ne l’avez jamais vu, même s’il est entièrement dédié à vous. C’est le dossier privé de l’étudiant Ilham Aliyev fils d’Heydar. Je ne pense pas que vous aviez eu l’occasion de le voir.
Président Ilham Aliyev : C’est un dossier confidentiel.
Michael Qousman : Il y a des informations intéressantes et intégralement positives sur vous. Vous savez qu’après chaque cours une attestation était toujours accordée, Vous avez été toujours loué. Mais les professeurs se plaignaient que vous étiez souvent absent en première année. C’est pourquoi je voudrais Vous poser une question ordinaire : à Moscou, l’étudiant Ilham Aliyev allait où quand il quittait le bâtiment de l’Institut des Relations Internationales de Moscou ?
Président Ilham Aliyev : Comme vous venez de souligner, c’était seulement en première année.
Michael Qousman : En deuxième année c’est meilleur. Je dis la vérité, tout est écrit ici. Il y a les documents officiels, les tampons, les signatures et les noms des professeurs.
Président Ilham Aliyev : Je pense qu’après avoir étudié dix ans à Bakou, il est naturel pour un jeune, surtout en première année, d’utiliser le maximum de son temps pour voir les curiosités d’une grande ville comme Moscou. Mais comme tout ça s’est passé dans l’ancien bâtiment de l’Institut des relations Internationales de Moscou que vous venez de le mentionner, il est facile à deviner où j’allais. Vous connaissez qu’il y avait le parc « Gorki » de repos à l’autre côté de la rue. Nous y sommes…..
Michael Qousman : C'est-à-dire c’était l’endroit préféré à Moscou.
Président Ilham Aliyev : Oui, c’était l’endroit le plus proche de l’Institut.
Michael Qousman : Où pouvait- on échapper.
Président Ilham Aliyev : On pouvait y échapper et revenir. Merci pour ça.
Michael Qousman : Je sais que Vous n’avez pas oublié votre jeunesse. Vous voyez la jeunesse d’aujourd’hui. Selon vous, si nous comparons votre jeunesse avec celle d’aujourd’hui, quelles seront les points positifs et négatifs ?
Président Ilham Aliyev : Je pense que la jeunesse d’aujourd’hui est plus indépendante, plus motivée et plus professionnelle. Selon ce qui se passe dans notre pays, je vois que la jeunesse d’aujourd’hui a un grand souhait de réussir. Ils comprennent très bien que ce n’est possible qu’avec une bonne éducation. Je suis très content que nos jeunes sont très attachés à leurs racines. Malgré la mondialisation, les nouvelles tendances, la majorité de nos jeunes écoutent la musique azérie.
Madame Mehriban Aliyeva : Surtout, il existe un intérêt spécial pour le mougham. Car elle est une musique riche. Cette musique a un esprit qui est très difficile à expliquer. L’esprit du peuple, de l’histoire, des traditions… Ainsi, nous avons commencé à organiser des concerts, des concours de mougham. Il y a de plus en plus de jeunes qui s’intéressent à cette musique.
Michael Qousman : Connaissez-vous ce dossier ?
Président Ilham Aliyev : Non.
Michael Qousman : C’est votre thèse. C’est son exposé. Cette thèse est consacrée au mouvement anti- guerre en Grande Bretagne, en premier stade et les réactions des partis politiques à ce propos.
Président Ilham Aliyev : Je me rappelle ce sujet.
Michael Gusman : A cet égard, j’ai une question sur la politique étrangère qui est très proche de vous du point de vue de votre rôle. L’Azerbaïdjan possède une position géopolitique unique. Quels sont les impacts des facteurs géopolitiques sur votre politique ?
Président Ilham Aliyev : Certainement, nous sommes une partie de cette région et les processus dans la région nous touchent. Mais, ma tâche en tant que le Président est de minimiser les impacts des événements régionaux sur l’Azerbaïdjan et de maximiser les possibilités pour l'Azerbaïdjan de peser sur les processus régionaux. Quant à l’économie, l’économie azerbaïdjanaise compte pour 83% de celle de l’ensemble du Caucase du Sud. A l’avenir ce chiffre ne fera que croître. Aujourd’hui, sans la participation de l’Azerbaïdjan, aucun projet n’est possible. Ni énergie, ni transport, ni politique étrangère.
Michael Gusman : La Russie est la voisine de l’Azerbaïdjan. Vous avez de bonnes relations de travail avec l’ancien Président russe Poutine et celui d’aujourd’hui, Dmitri Medvedev. Vous avez une expérience riche depuis vos études à l’Institut des Relations Internationales de Moscou. Quelles perspectives de coopération voyez-vous entre la Russie et l’Azerbaïdjan ? Quels en sont les points douloureux, les nœuds fermés, et d’autre part, quelles sont les perspectives de ce développement ?
Président Ilham Aliyev : Les perspectives me semblent très positives. Comme vous venez de le mentionner, j’ai des relations étroites et avec le Président de la Russie et avec son Premier Ministre. Je dois dire qu'une nouvelle étape des relations entre la Russie et l’Azerbaïdjan s'est ouverte depuis le début de 2000, lorsque la Russie a commencé à être dirigée par Poutine. Le Président russe a effectué à ce moment-là sa première visite officielle en Azerbaïdjan. Durant ces dix ans écoulés , beaucoup a été fait. Toutes les questions douloureuses et difficiles de nos relations bilatérales ont trouvé leur solution. Toutes. L'ultime problème a trouvé sa solution à l'occasion de la dernière visite de Dmitri Anatolyevitch Medvedev en Azerbaïdjan. Le document sur la démarcation frontalière a été signé lors de cette visite.
Michael Gusman : Comme nous l’avons souligné vous avez étudié à l’Institut d’Etat des Relations Internationales de Moscou. Mais, si je disais que vous avez reçu des leçons-clés sur la politique, la diplomatie, la vision de la vie, de Heydar Aliyev, je ne me tromperais pas. Quelles sont les principaux enseignements de l’école d’Heydar Aliyev que vous utilisez aujourd’hui ?
Président Ilham Aliyev : Pour chacun, un père est très proche, très cher. J’avais une approche à son égard empreinte d'un infini respect, de confiance et d’admiration envers cet homme. Car toute sa vie, sa lutte, son destin et sa ténacité ont été un exemple pour tout le monde. Peut-être, tout le monde se rappelle qu'il s’est trouvé mal devant les élèves–officiers; il est tombé, il est sorti et il est revenu, a continué son discours, il est retombé, est ressorti et à nouveau il est rentré. Il a terminé son discours. Je ne pense pas que quelqu’un, à son âge et dans son état, pouvait le faire. Huit côtes d’une personne de 80 ans étaient fracturées. Mais je pense qu’il ne pouvait pas faire autrement. C’est ça, sa volonté. Ce courage, cette ténacité sont un exemple pour nous tous. Et pour moi, et pour tous les Azerbaïdjanais.
Michael Gusman : Si nous imaginions un instant que si vous puissiez retourner dans le passé, quels sont les événements du passé que vous voudriez revivre ?
Président Ilham Aliyev : Je pense que je ne le voudrai pas. Car les événements vécus, aussi réjouissants soient-ils, n’auraient plus le même goût. Si la possibilité existait, je voudrais aller voir le futur, me projeter au moins dix ans en avant. Je voudrais regarder pour voir si ce à quoi je rêve est réalisé, et à quel niveau... Je le ferais avec grand plaisir. Quant au passé, si cela m'était possible, je rentrerais chez ma mère et mon père.
Madame Mehriban Aliyeva : Il y aura bientôt 29 ans que nous sommes ensemble avec Ilham. Bien sûr, comme dans chaque famille, dans notre famille il y a eu les moments de bonheur, de joie et des événements lumineux. Il y a eu des problèmes, des difficultés, du chagrin et de la tristesse. Mais, l’essentiel est que nous avons vécu et vivions ensemble tout ça. Nous regardons dans la même direction et nous avançons.
Président Ilham Aliyev : Cela sonnera comme bien ordinaire. Dans ces questions, je ne me distingue pas de la plupart des gens de la planète Terre. Être toute la journée au travail et puis être le soir dans sa famille, ce qui est le moment le plus heureux. Le soir, quand je franchis le seuil et que j’entre dans la maison, j’entre dans un autre environnement, un environnement où je suis depuis des décennies.
Madame Mehriban Aliyev : En ayant de telles responsabilités et garder sa sincérité, sa sensibilité, son ouverture, sa gentillesse, est une grande faveur. Je lui en suis très reconnaissante. Si je parle de sa façon d'être père….probablement les filles vont en parler elles-mêmes. Mais ses filles sont tout d’abord ses amis.
Madame Leyla Aliyeva : Il fait rarement des commentaires, et il n’impose jamais ses points de vues, pour moi, la chose la plus importante dans la vie est de ne pas le décevoir, en aucune façon.
Madame Arzu Aliyeva : Quel que soit le cas, je sais qu’il m’écoutera et me soutiendra. Tous ses conseils sont extrêmement fiables pour moi.
Madame Leyla Aliyeva : Bien sûr que j’ai une grande responsabilité, je me sens en grande responsabilité devant mon père.
Madame Arzu Aliyeva : Quand toute la famille – moi, Leyla, le petit Heydar, les petits- enfants, est réunie, je vois que mon père est plus heureux dans ces moments, nous avons vu ça nous aussi, nous nous en réjouissons.
Michael Gusman : Récemment, La Fondation Heydar Aliyev sous la direction de votre épouse, la première Dame du pays, Madame Mehriban Aliyeva, a représenté, à grande échelle, l’Azerbaïdjan à Rome, au Vatican. Tout le monde connait bien les activités publiques de Madame Mehriban Aliyeva. Elle se consacre à une tâche exaltante. Elle est ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, députée du Parlement. Tout cela est admirable. Mais, si je comprends bien, c’est une activité à plein temps. Je sais qu’elle veut chaque fois rentrer à la maison. Où est l’équilibre et comment ses tâches correspondent aux vôtres ?
Président Ilham Aliyev : Bien sûr qu’elle a une lourde tâche. Même pour la première Dame, les exigences du protocole demandent de grands efforts. Disons qu’au cours d’une année, c’est peu de temps que nous ne passons pas ensemble. Mais participer aux événements publics, cela arrive. Nous cherchons toujours à être ensemble. Bien sûr qu'elle est très talentueuse, douée en tout. C’est pourquoi elle a le temps de tout faire et de le faire à un niveau élevé.
Michael Gusman : Ilham, fils d’Heydar, vous avez 50 ans. Vous avez beaucoup fait. Vous pourriez vous reposer sur vos lauriers.
Pour autant que je vous connaisse, je sais que ce n’est pas dans votre caractère. Mais, qu’est-ce que vous vous fixez pour vous-mêmes comme objectifs pour le prochain demi-siècle ?
Président Ilham Aliyev : Je vais vous dire franchement, je ne fais pas des projets à l'avance dans la vie pour moi-même. Mais en tant que Président, je ne peux pas me le permettre, car si je ne pense pas à l’avenir, il me serait difficile de résoudre les problèmes d’aujourd’hui. En effet, les projets que nous mettons en œuvre visent à l’avenir. Le monde va, il avance et nous devons suivre le rythme. Qui va gérer le monde dans les prochaines décennies? Sans doute les gens qui ont l'intelligence.
Michael Gusman : Et selon vous, qu’est-ce que vous tireriez du passé pour parler de l’avenir et qu’est-ce qui vous accompagnerait?
Président Ilham Aliyev : On ne peut pas laisser la dignité au passé. Sous aucun prétexte. Le sens de la décence et les bonnes relations avec les gens, le sentiment du patriotisme. Il me semble que chaque personne, tout le monde doive avancer avec ces valeurs fortes. Il faut toujours aimer sa Patrie.