POLITIQUE
Les représentants du diaspora azerbaïdjanaise et turque ont envoyé une lettre aux membres du Congrès des Etats-Unis
Bakou, 11 janvier (AZERTAC). Les diasporas azerbaïdjanaise et turque aux Etats-Unis ont débuté une nouvelle campagne. Pour attirer l’attention des membres du Congrès des Etats-Unis sur la tragédie de “20 Janvier” ils leur envoient des lettres.
Selon le Comité d’Etat pour la diaspora, les membres des diasporas demandent au Congrès d’observer une minute de silence pour comémmorer les victimes de cette tragédie et d’adopter une déclaration officielle.
Dans la lettre est écrit: “la nuit du 19 au 20 janvier 1990, l’armée soviétique de 26 mille militaires avait occupé l’Azerbaïdjan, et le couvre- feu avait été déclaré. La résistance des Azerbaïdjanais contre l’occupation soviétique avait duré jusqu’au mois de février. A la suite 170 Azerbaïdjanais avaient été tués, 321 avaient disparu, plus de 700 avaient été blessés, des centaines de gens avaient été emprisonnés. L’organisation Human Rights Watch écrivait dans son rapport intitulé ”Janvier noir en Azerbaïdjan” que les violences commises par l’armée soviétique pendant la nuit du 19 au 20 janvier ne peuvent pas être mesuré par la résistance des Azerbaïdjanais, c’était une punition collective.”
Les auteurs de la lettre disent qu’avant l’attaque de l'armée soviétique contre la population civile en Azerbaïdjan, il y avait eu déjà des autres massacres dans les autres républiques soviétiques. Les événements tragiques commis au Kazakhstan en1986, en Géorgie en 1989, a été réitéré en Lituanie. Mais la cruauté impitoyable du “Janvier noir” était le grand exemple de la punition collective mise en oeuvre par les forces réactionnaires du Parti communiste.
Dans les lettres ont souligne que “cette cruauté impitoyable avait créé aussi un espoir pour l’indépendance et la liberté à l’avenir. Les années se passent, mais cet événement n’est pas effacé des mémoires. Des milliers d’azerbaïdjanais et d’amis des azerbaïdjanais viennent à l’Allée des Martyrs à la capitale de l’Azerbaïdjan et comémorent les martyrs qui ont péri pour l’indépendance du pays. Il y a toujours des bouquets de fleurs sur les tombes des martyrs et cela prouve encore une fois que la nation n’a pas encore oublié ses devoirs la pour la démocratie et la liberté.”