Bakou, 29 octobre (AZERTAC). La réunion de haut niveau sur «Le renforcement des relations partenariales entre les Nations Unies et l’Organisation de la Coopération islamique» de l’ONU s’est tenue le 28 octobre à l’initiative de l’Azerbaïdjan qui préside le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Selon le service de presse du Ministère des Affaires étrangères, cette réunion a pour objectif d’examiner l’état actuel de la coopération sur la protection de la paix et de la sécurité internationales et de mener des discussions pour prendre des mesures afin de renforcer les relations de partenariat entre l’ONU et l’Organisation de la Coopération islamique, la deuxième grande organisation internationale selon le nombre de ses membres.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le secrétaire générale de l’OCI Ekmeleddin Ihsanoglu, ainsi que les représentants de haut niveau du Conseil de Sécurité ont été présents à la réunion présidée par Elmar Mammadyarov, ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

Les secrétaires généraux des deux organisations ont parlé des processus régionaux et globaux sur une série de problèmes internationaux, y compris celui du Moyen Orient et la crise en Syrie, et ont mis l’accent sur l’importance de la coopération étroite de l’ONU avec les organisations intergouvernementales concernées pour trouver les solutions à ces problèmes.

Lors de son intervention, le secrétaire général de l’OCI a abordé le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh et a exprimé sa préoccupation à l’égard de la poursuite de l’occupation arménienne des territoires azerbaïdjanais. Il a souligné l’importance du règlement de ce conflit dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, et d’après les principes d’inviolabilité des frontières reconnues au niveau international et les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Le ministre Elmar Mammadyarov a noté qu’au cours des années précédentes l’OCI avait été le partenaire important des Nations Unies dans l’assurance de la paix et de la sécurité internationales et la promotion de la culture de la paix sur l’arène internationale. Le ministre azerbaïdjanais a noté que beaucoup de questions inscrites à l'ordre du jour du Conseil de Sécurité étaient directement liées au monde islamique et l’OCI s’était engagée à résoudre ces problèmes. C’est ce fait qui nécessite d’assurer une coopération étroite et une coordination entre le Conseil de Sécurité et l’OCI.

Ayant parlé du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, le ministre a noté qu’au début de ce conflit, compte tenu des quatre résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, l’OCI avait qualifié les revendications territoriales de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan d’agression. E. Mammadyarov a dit que grâce aux décisions prises par l’OCI pour l’accomplissement de ces résolutions, la question d’occupation des territoires azerbaïdjanais avait été examinée par la communauté internationale, ainsi que dans le cadre du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le ministre a déclaré que l’Arménie devait mettre fin à sa politique d’agression. Le seul moyen du règlement du conflit et du rétablissement des relations entre les deux pays est de mettre fin à l’occupation des territoires azerbaïdjanais, de rétablir la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays et d’assurer le droit des réfugiés et des personnes déplacées de retourner dans leurs foyers.

Abordant les contributions de la culture islamique à l’humanité, à la science et à l’éducation, le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise a noté que l’Islam était une religion tolérante. Soulignant qu’on avait besoin des efforts et des dialogues communs pour lutter contre les actes et les menaces islamophobes, le ministre a indiqué l’importance de respecter au niveau international la diversité religieuse et culturelle.

Dans la déclaration du président du Conseil de Sécurité, l’état actuel de la coopération entre l’ONU et l’OCI a été salué et l’accent a été mis sur l’importance du renforcement de cette coopération. Il a été aussi noté que les deux organisations avaient la même position concernant le règlement des conflits d’après la Charte des Nations Unies et les décisions du Conseil de sécurité.