POLITIQUE
Une décision reconnaissant le génocide de Khodjaly a été prise au parlement péruvien
Bakou, 13 juin (AZERTAC). Une question concernant le génocide de Khodjaly a été soulevée au parlement péruvien par les députés et une décision a été prise.
Selon le service de presse du Ministère des Affaires étrangères de la République d’Azerbaïdjan, la décision dit : «La dernière phase du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh a commencé à la fin de 1987. Les attaques des Arméniens contre les Azerbaïdjanais de Khankendi se sont intensifiées davantage. L’intensification des attaques arméniennes en 1988 et 1989 et le manque de stabilité en ex-URSS dans les années suivantes étaient la raison essentielle de la déportation des centaines de milliers d’Azerbaïdjanais
Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, un massacre horrible a été perpétré contre les Azerbaïdjanais dans la ville de Khodjaly de l’Azerbaïdjan. Au total, 613 civils ont été assassinés, 1275 personnes ont été prises en otages, 150 personnes sont portées disparues, 487 personnes ont été mutilées, 26 enfants ont perdu leurs deux parents, 130 enfants l’un de leurs parents.
Suite à cette attaque qualifiée de génocide et complètement officialisée le Haut-Karabagh et sept régions avoisinantes ont été occupés par les forces armées de l’Arménie».
Dans cette décision il est souligné que quatre résolutions concernant ce conflit avaient été adoptées au Conseil de sécurité de l’ONU. Il est également noté que le Conseil de sécurité de l’ONU a confirmé encore une fois, par ces résolutions, les principes de respect pour la souveraineté, de l’inviolabilité de l’intégrité territoriale et des frontières internationales.
Dans cette décision prise il a été aussi indiqué que la République d’Azerbaïdjan a subi une perte estimée à des dizaines de milliards de dollars américains suite au conflit. Il est noté que bien qu’un cessez-le-feu ait été déclaré le 12 mai 1994 selon la décision du Sommet de Budapest de l’OSCE, il est violé jusqu’aujourd’hui. Les violations du cessez-le-feu se sont beaucoup plus intensifiées depuis 2003.
Ensuite, à la réunion plénière du Congrès la Commission des affaires étrangères a avancé les propositions suivantes :
1. En exprimant son respect complet pour la souveraineté des peuples arménien et azerbaïdjanais, le Congrès de la République du Pérou appelle les gouvernements de ces pays à obtenir un accord dans un format qu’ils considèrent conforme et dans le délai le plus court possible afin de mettre fin au conflit.
2. En nous rappelant que les injustices commises envers les victimes du conflit ne sont pas toujours surmontées, à partir de l’exemple du massacre de Khodjaly, nous devons déclarer que des mesures possibles qui pourront contribuer au renforcement des relations entre peuples doivent être l’élément principal d’un accord de paix.