POLITIQUE
L’Azerbaïdjan garantira les droits des Arméniens du Karabagh sur la base de la Constitution du pays
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Bakou, 29 juillet, AZERTAC
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a publié une déclaration sur la situation récente dans la région.
« La République d'Azerbaïdjan a subi, pendant près de 30 ans, l'agression militaire de l'Arménie et l'occupation de ses territoires, des massacres commis contre les Azerbaïdjanais sans distinction quant aux personnes âgées, aux femmes et aux enfants, un million d'Azerbaïdjanais sont devenus personnes déplacées à l'intérieur du pays et réfugiés.
Bien que l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan ait été reconnue dans les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU en 1993, l'élimination de l'occupation et le retrait immédiat des forces d'occupation des territoires azerbaïdjanais aient été exigés, l'Arménie a tout à fait ignoré tous les appels, et au contraire, a renforcé encore plus le statu quo basé sur l'occupation, détruit intentionnellement le patrimoine historique et culturel de la population azerbaïdjanaise dans les territoires occupés et mené une politique d’implantation illégale de colonies. Les dirigeants arméniens ont fait des déclarations provocatrices telles que « le Karabagh, c'est l'Arménie », et ont menacé l'Azerbaïdjan d'une « nouvelle guerre pour de nouveaux territoires ».
Au cours de la guerre patriotique de 44 jours en 2020, sous la direction du Commandant suprême victorieux, le président Ilham Aliyev, le peuple azerbaïdjanais a remporté une victoire historique et a mis fin à l'occupation des terres azerbaïdjanaises. Malgré 30 ans d'occupation et de difficultés, peu après la guerre patriotique, la partie azerbaïdjanaise a proposé des principes de base et un traité de paix pour la normalisation des relations entre les deux pays sur la base de la reconnaissance mutuelle et du respect de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et des frontières. Bien que la partie arménienne n'ait pas répondu aux initiatives de paix de l'Azerbaïdjan pendant une longue période et ait ralenti le processus sous divers prétextes, la partie azerbaïdjanaise a fait preuve de détermination et de bonne volonté en déployant ses efforts pour faire avancer les initiatives sur le traité de paix, la délimitation des frontières et l'ouverture des communications.
En outre, les autorités azerbaïdjanaises ont pris des mesures cohérentes pour établir des contacts et maintenir le dialogue avec les résidents arméniens locaux de la région du Karabagh. Au début, un certain nombre de contacts en matière de construction de la nouvelle route de Latchine, d'utilisation de petites centrales hydroélectriques dans la région de Latchine, d'utilisation et de gestion du barrage de Sarsang, ainsi que le dialogue avec les résidents arméniens ont apporté une contribution positive. Mais, la partie arménienne, au contraire, a avancé une proposition infondée telle que « assurer les droits et la sécurité des Arméniens du Karabagh à travers les négociations Bakou-Khankendi dans le cadre du mécanisme international » et a entravé les contacts entre l’Azerbaïdjan et résidents arméniens locaux, et a en fait poursuivi ses revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan sous un nom différent.
En conséquence, la pose intensive de mines terrestres sur les territoires de l'Azerbaïdjan par l'Arménie, le transfert et la pose de mines terrestres produites en 2021 sur le territoire azerbaïdjanais, en violation de la disposition sur la cessation de toutes les activités militaires de la Déclaration du 10 novembre 2020, ainsi que d'autres engagements internationaux de l'Arménie et l'attitude ignorante de la communauté internationale face à la menace délibérée de mines terrestres de l'Arménie, 303 Azerbaïdjanais, dont deux journalistes, sont devenus des victimes de mines terrestres depuis novembre 2020.
En dépit de ses engagements, l'Arménie n'a pas encore totalement retiré ses forces armées des territoires azerbaïdjanais. Au contraire, en utilisant la route de Latchine, l'Arménie a effectué leur rotation, a continué à leur fournir des armes et des munitions, les a financées sur le budget de l'État arménien et s'est engagée dans le pillage des ressources naturelles de l'Azerbaïdjan.
L'Azerbaïdjan a mis en place le point de contrôle frontalier de Latchine sur ses territoires souverains, afin d'établir le contrôle de ses propres frontières et d'empêcher les actes illégaux de l'Arménie. Malgré la facilitation par l'Azerbaïdjan du passage des résidents arméniens, du personnel du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ainsi que du contingent russe de maintien de la paix par le point de contrôle, l'Arménie, dans le but de poursuivre ses actes illégaux sur le territoire azerbaïdjanais, a diffusé de fausses déclarations sur la « situation humanitaire tendue dans la région ». De plus, l'Arménie a commis des provocations en ouvrant le feu sur les gardes-frontières azerbaïdjanais le 15 juillet, en commettant des tentatives de contrebande, ainsi qu'en envoyant sans autorisation des véhicules de marchandises sur le territoire azerbaïdjanais le 26 juillet.
Bien que la partie azerbaïdjanaise ait avancé un certain nombre de propositions, notamment l'utilisation de la route Aghdam-Khankendi et d'autres itinéraires alternatifs, pour satisfaire les besoins des résidents arméniens, qui ont été soutenues par l'Union européenne et le CICR, l'opposition de la partie arménienne à toutes les propositions, le blocage de l'accès au territoire en plaçant des barrières en béton sur les routes alternatives, démontre que les allégations arméniennes sur la situation humanitaire ne sont rien d'autre qu'un chantage politique et une manipulation.
L'objectif de l'Arménie est d'impliquer des tiers dans la région, d'étendre la géographie des tensions, ainsi que de faire échouer le processus de paix.
Tout ce qui a été mentionné, en particulier les provocations militaires constamment commises par des groupes militaires illégaux, y compris les interférences radioélectriques récemment intensifiées ciblant des vols civils, est intolérable et inadmissible.
La responsabilité de toutes ces provocations qui se sont produites ces derniers jours incombe à l'Arménie et à ses dirigeants, qui maintiennent la présence militaire illégale en Azerbaïdjan, encouragent le séparatisme et entravent les efforts de réintégration.
La publication de déclarations biaisées contre l'Azerbaïdjan par les pays et les organisations internationales, qui ont fermé les yeux sur l'occupation des territoires azerbaïdjanais pendant 30 ans, est inacceptable. Au cours des trois dernières années, ces pays et organisations internationales ont ignoré la présence des forces armées arméniennes sur les territoires de l'Azerbaïdjan et l'obstacle fait par l'Arménie à l'ouverture des communications. Nous exigeons des pays et des organisations internationales qui sont trompés par les manipulations de l'Arménie et font des déclarations biaisées qu'ils respectent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Azerbaïdjan et de mettre fin à la politique de deux poids deux mesures.
L'Azerbaïdjan garantira les droits des résidents d’origine arménienne vivant dans la région du Karabagh sur la base de la Constitution du pays, et empêchera résolument tout acte contre sa souveraineté et son intégrité territoriale », a déclaré le ministère.