POLITIQUE
Qanira Pachayeva: Le Conseil de l’Europe doit protester contre les paroles graves du Président arménien contre les principes de cette organisation internationale
Bakou, le 25 juin (AzerTac). Le Conseil de l’Europe ne doit pas rester indifférent aux paroles graves du Président arménien contre ses principes.
Selon l’AzerTac, cette idée a été prononcée par Qanira Pachayeva, membre de la délégation azerbaïdjanaise à cette organisation, lors de son discours concernant le rapport « Les réformes à l’Assemblée Parlementaire » le troisième jour de travail de la session d’été de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. La partie essentielle de son discours était la réponse aux opinions absurdes prononcées par le président arménien Serge Sarkisyan qui a prononcé un discours avant les discussions.
Le membre de notre délégation a informé que l’Azerbaïdjan soutient les reformes menés au Conseil de l’Europe (CE) et a souligné l’importance du renforcement des mécanismes existantes pour contrôler la mise en œuvre de ses décisions prises.
La députée azerbaïdjanaise a noté : « Je pense qu’il faut préparer des mécanismes sérieuses de contrôle et renforcer les mécanismes existants pour être sûr que les décisions prises sont appliquées et pour contrôler à quel point les décisions de l’APCE ont été respectées, en renforçant les mécanismes existants »
A cet égard, je tiens à attirer l’attention sur un fait. Il s’est déjà écoulé 6 ans depuis l’adoption de la Résolution n ° 1416 de l’APCE. Néanmoins, la partie arménienne n’a même pas fait une démarche pour la mise en œuvre des exigences découlant de cette résolution. Aujourd’hui, vous avez écouté le président arménien. Il n’a donné aucune information relative à la mise en œuvre des exigences de cette résolution. Au contraire, il a donné des informations contradictoires aux décisions du CE.
Par exemple, le sous comité pour le Haut Karabagh a été fondé par le Bureau de l’APCE. Mais la délégation arménienne a refusé à participer au travail de ce comité. Aujourd’hui, Serge Sarkisyan a soutenu cette démarche qui est contre l’Assemblée. Ainsi, il a montré un manque de respect pour les décisions et les résolutions adoptées par le Conseil de l’Europe. Le Conseil de l’Europe ne doit pas être indifférent à ce propos et doit s’adresser aux mécanismes sérieux pour respecter ses décisions. »
En attirant l’attention à ce que le président arménien n’a pas donné les informations relatives au règlement du conflit, Qanira Pachayeva a déclaré : « Aujourd’hui, le président arménien n’a pas donné les informations sur le règlement du conflit. Au contraire, il a prononcé des informations non-objectives et inexactes. Par exemple, il a noté qu’il y a du racisme et l’arméno phobie en Azerbaïdjan. Mais, tout le monde sait que l’Azerbaïdjan est un des pays le plus tolérant du monde et il n’y a aucun racisme et l’arméno phobie dans notre pays.
Si telle était la situation, il n’y aurait à peu près 30 000 Arméniens en Azerbaïdjan. Mais quand vous êtes en Arménie, vous leur demandez de vous présenter un Azeri. Ils ne pourrons pas, parce qu’en menant une politique de nettoyage ethnique ils ont expulsé tous les Azeris de leurs terres natales. Demandez, quel a été la destin des centaines de milliers d’Azeris qui vivaient sur ces terres ? Au contraire, ils ont une phobie azerbaïdjanaise. Le président arménien a donné des informations sérieuses contre les principes du CE. On ne doit pas être indifférent à ce propos, une position sérieuse doit être manifestée contre cela.
Le président arménien déclare que les arminiens du Haut Karabagh ne veulent pas vivre en Azerbaïdjan et ont l’intention d’établir un Etat indépendant. Cela est contre tous les principes internationaux, ceux du Conseil de l’Europe. Figurez-vous pour un instant que demain, toutes les minorités vivant en Europe disent que nous ne voulons plus vivre sur le territoire de ce pays et nous allons établir notre Etat indépendant propre à nous. Dans un tel cas, quels problèmes se produiront en Europe, quelles tragédies seront vécues ? ! Les informations prononcées par le président arménien sont toutes les idées ayant un impact négatif au règlement du conflit. Le Conseil de l’Europe doit protéger la mise en œuvre de ses valeurs et principes, de ses décisions et résolutions et doit élever sa voix contre de tels discours. »