Au cours de ces dix ans L’Azerbaїdjan a été un état avancé suivant le niveau de l’indexe annuel du développement humain
Cette opinion était particulièrement soulignée lors de la présentation à Bakou du rapport annuel du Programme de Développement de l’ONU sur le développement humain en 2010
Bakou, 13 novembre (AZERTAC). « Au cours de ces dix ans l’Azerbaïdjan était un état avancé parmi les anciennes républiques de l’Union Soviétique suivant le niveau annuel de l’indexe du développement humain. Il a pu même laisser en arrière deux Etats considérés comme avancés au monde dans ce domaine, soit la Chine et l’Inde. »
Ce sont les paroles de Fikret Aktchoura représentant-résidant du Programme de Développement de l’ONU prononcées à la présentation à Bakou du rapport sur le développement humain pour l’année 2010. A la présentation organisée conjointement par la présidence azerbaidjanaise et le Programme de Développement de l’ONU sous le slogan « le patrimoine auhentique des natrions : les chemins qui mènent vers le développement humain », ont participé les représentants du gouvernement, des structures internationales, du corps diplomatique et des institutions de la société civile.
Dans son intervention le chef de l’administration présidentielle, l’académicien Ramiz Mehdiyev a salué les participants à la conférence organisée dans le cadre de coopération entre l’ONU et la République d’Azerbaïdjan et a dit que les données sur l’ Azerbaïdjan dans le dernier rapport de l’organisation des Nations Unies sur le développement humain, c’est l’indice de développement générale de notre pays ayant gravi 34 marches par rapport à l’an 2005. L’Azerbaїdjan, a-t-il dit, est monté de 101-ère à la 67-ème place. Ainsi, l’Azerbaïdjan avec sa croissance annuelle de l’index du développement humain de 1,77 dans le délai de 2000 à 2010, possède l’indice le plus élevé parmi les pays de l’espace postsoviétique.
Le critère principal de la réussite politique de l’ Azerbaïdjan, c’est le facteur humain. L’Azerbaïdjan est en coopération étroite avec l’ONU, il apporte sa contribution à la sécurité internationale et la paix. La stratégie politique et économique par laquelle l'Etat d’Azerbaïdjan se laisse guider permet de développer les idées et les capacités des citoyens dans un milieu libre et égal en droit, d’assurer leur intégration dans le monde moderne qui se globalise.
Il est certain que la création d’un pareil milieu conditionne la nécessité de réalisation des reformes multiformes, la disponibilité avant tout d’une conjoncture favorable et propice dans le pays. A l’époque moderne, les processus internes et externes sont étroitement liés les uns aux autres et les priorités politiques externes constituent le suivi logique des processus en cours dans le pays. Nous le ressentons plus clairement dans la politique actuelle d’intégration de l’Azerbaïdjan dans l’Etendue euro-atlantique. C’est là le choix et l’aspiration du peuple azerbaïdjanais. De ce fait, nous confirmons notre volonté en tant que partie intégrante, membre actif et crédible de l’espace européenne. Les valeurs démocratiques qui séparent l’humanité constituent la source principale de soutien pour la jeune république d’Azerbaidjan.
En 2008, malgré l’approfondissement de la crise, la politique d’une économie décisive du président I. Aliev a pu protéger l’Azerbaïdjan contre les effets négatifs. Le PIB s’étant accru de 10.8 % a fait 40 milliards de dollars US. En 2009 le PIB a accru de 9.3 %, alors que l’inflation annuelle moyenne n’a pas dépassé 1.5 % . Les recettes obtenues par l’Azerbaïdjan au niveau des Exploitations Pétrolières s’accumulent au Fonds National de Pétrole qui, grâce à sa transparence, a été honoré du prix spécial de l’ONU.
Dans le contexte d’un progrès économique impétueux et de formation de nouvelles formes de rapports économiques, on attache une importance particulière à l’instauration dans le pays d’une équité sociale. Ceci trouve sa manifestation avant tout dans la création de nouvelles chances et conditions.
L’objectif primordial du président Ilham Aliev c’est d’accélérer le processus de transformation des ressources naturelles disponibles en potentialités intellectuelles. Dans ce but, on a construit ces dernières années plus de 1200 écoles secondaires. Toujours dans le même but, afin d’élever le niveau intellectuel de la jeune génération et de l’initier aux nouvelles technologies, on a procédé dans le cadre d’un Programme national spécial englobant les années 2007 - 2015 à l’instruction de 5000 étudiants azerbaïdjanais dans des Universités principales du monde. Notre objectif c’est de consolider le potentiel intellectuel de la jeunesse azerbaïdjanaise et de conquérir les nouveaux horizons dans l’espace politique et économique. ...
L’amélioration du niveau de la vie des citoyens demeure la priorité principale de l’activité du gouvernement. Aujourd’hui dans le pays on asssure le fonctionnement de l’économie marchande sur les principes mondiaux. Cette économie doit servir tout citoyen dans sa jouissance des richesses communes, son intégration dans les processus en cours dans la société et l’accroissement de la créativité de l’individu. Et l’Etat, à son tour, doit jouer pour les gens le rôle du défenseur, être le garant de leurs droits et libertés, comme de l’égalité. ...
Je voudrais pourtant souligner particulièrement l’aspect suivant. La démocratie n’admet pas de « double standard ». Nous ne voulons pas qu’on approche les processus démocratiques qui se réalisent en Azerbaïdjan, ni celui de réglement du conflit de Haut-Garabagh, avec une politque ou position de « doubles standards ». Nous avons assuré, et nous assurerons dorénavant, la création des conditions nécesaires pour l’instauration d’une société démocratique en Azerbaïdjan. Aujourd’hui nous voyons que les valeurs démocratiques deviennent un élément important du train de vie et de la mentalité humaine dans le contexte de promotion de l’héritage national et culturel de l’Azerbaїdjan.
Une autre particularité de la démocratie, c’est qu’elle apporte sa contribution à la politique pacifique dans les rapports entre Etats, au devenir d’une culture politique transactionnelle. Cependant cette particularité n’a toujours pas mis fin aux violations graves des droits de l’homme, aux faits d’usurpation des territoires voisins par l’intervention militaire. En dépit que 4 résolutions soient adoptées par le Conseil de Sécurité de l’ONU 20% de territoires azerbaïdjanais restent toujours sous l’occuppation des troupes arméniennes, plus d’un million de personnes sont expulsées de leurs maisons. On doit en finir avec cette occupation bien entendu. Les autorités de l’Azerbaїdjan y font de sérieux efforts. Afin d’assurer aux réfugiés et aux déplacées une vie plus ou moins normale et digne, l’Etat leur a accordé des logements povisoires. Mais la question primodiale, c’est de leur assurer le retour le plus vite vers les foyers natals. Ces territoires sont transformés en une « zone vide » incontrôlable qui constitue une source de danger. Ce sont les données incontestables que dans cette zone le trafic d’armes et de drogues, l’immigration clandestine, les camps de terrorisme prennent une grande ampleur. C’est un danger réel à la sécurité régionale et internationale. Les organisations internationales, notamment l’ONU, qui sont appelées à garantir la sécurité internationale doivent réagir de manière adéquate à ce danger et cette agression. Ceci servira à l’instauration de la paix dans la région et au rôle plus étoffé du facteur humain.
L’administration d’Arménie doit en avoir pleine conscience, renoncer à sa position non constructive et apporter sa contribution au règlement pacifique du conflit. Le développement économique, politique et culturel observé dans l’Azerbaïdjan contemporain, la marche évidente vers la démocratie, la protection des droits fondamentaux de l’homme, notamment des droits des minorités nationales, et une atrmosphère de tolérence ouvrent de grandes perspectives aux arméniens du Haut Karabagh de pratiquer pleinement leurs particularités nationales en vivant au sein de la République d’Azerbaїdjan. Les arméniens simples ont toujours partagé cette idée. Ceci nous permettra d’y réaliser des travaux créateurs, ouvrir des écoles, d’exhausser le niveau de vie de la population. Cela leur permettra de s’initier au développement économique intense qui est en cours en Azerbaïdjan. Nous espérons que les rapports qui seront établis les années à venir, comporteront les travaux créateurs qui auront été réalisés dans le Haut Karabagh.
Si l’on s’adrese aux processus qui se déroulent actuellement dans cette région, on verra que tous les projets en réalisation trouvent leur confirmation directement avec la volonté politique et le soutien économique
de l’ Azerbaïdjan. La coopération économique avec l’Azerbaïdjan contribue à ce que le progrès commun soit avantageux pour les Etats voisins.
L’objectif prioritaire de l’Azerbaïdjan ayant cette position particulière est de concourir à la création de l’architecture de la sécurité régionale sur la base des valeurs humaines universelles et à la transformation du facteur humain en objet essentiel de la politique d’Etat. Tous ces facteurs trouvent leur reflét, et ce n’est pas un simple hasard, dans les données onusiennes sur le « développement humain » et l’Azerbaїdjan poursuivra son activité dans cette direction.
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Dans son intervention le représentant résident du Programme de Développement de l’ONU Fikret Aktchoura a noté que le vrai patrimoine de tout Etat, c’est sa population. Au XX siècle, on peut dire, l’unique critère essentiel du succès des Etats c’était le revenu national par tête d’habitant. Cependant, plus tard, avec la formation d’une conception de développement humain et la fixation des Objectifs du développement du millénaire, une nouvelle vision fut apportée dans ce domaine.
Le revenu aussi est certainement important, car il est difficile d‘obtenir un progrès quelconque sans les ressources appropriées. Au nombre des pays ayant obtenu le plus de succès dans l‘accroissement du taux de développement humain, à côté de ces miracles économiques que sont la Chine et la République de Corée se trouve aussi le jeune Etat d’Azerbaїdjan.
Au cours de cinq dernières années l’Azerbaїdjan a réussi à se développer le plus dynamiquement dans le domaine de développement humain parmi 169 pays mentionnés dans le rapport : l’Azerbaїdjan qui occupait en 2005 101-ère place, en 2010 a déjà 67-ème position, c’est un grand succès.
Si l’on s’adresse aux premières années de souveraineté de l’Azerbaїdjan, ses succès d’aujourd’hui méritent une approbation particulière. Ces années-là l’Azerbaїdjan s’est heurté à l’agression militaire, à l’occupation d’une partie de ses territoires, à une série de difficultés dues à l’afflux de réfugiés et de déplacés à grande echelle. En dépit des conditions politiques, économiques et sociales très difficiles, l’Azerbaїdjan a réussi à donner une impulsion à un développement économique régulier, à diminuer considérablement le niveau de pauvreté et à acquérir pour ses citoyens certaines performances dans la sphère de développement humain. Les recettes d’exportations des hydrocarbures sont orientées vers les programmes socio-économiques à grande échelle, ce qui exerce son influence sur l’avancement dynamique de l ‘Azerbaїdjan sur la cote de développement humain.
Cette année l’Azerbaїdjan ayant quitté les pays du groupe de « développement humain moyen » a adhéré au nombre des pays de «développement humain élevé » comme le Brésil, la Turquie et la Malaysia. Avec son rythme d’accroissement annuel moyen du développement humain, l’Azerbaїdjan est devenu au cours de la dernière décennie l’Etat le plus avancé parmi ceux de l’ex-Union Soviétique. Il faut noter à propos que dans ce domaine l’Azerbaїdjan a pu dépasser même la Chine et l’Inde qui sont considérés en tant que premiers états du monde dans ce domaine. L’Organisation des Nations Unies a toujours appuyé ces initiatives précieuses de l’Azerbaїdjan.
Nous sommes prêts à tout moment à des interactions avec nos partenaires azerbaїdjanais sur le chemin de poursuite du développement économique, notamment dans le secteur non pétrolier, dans les sphères de reformes sociales et de gestion efficace. Quant à l’intérêt de la partie azerbaїdjanaise à la coopération avec l’ONU au moyen des projets communs, ceci est confirmé par l’accroissement graduel de la part du gouvernement dans le financement des projets mentionnés.
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