POLITIQUE
L’Arménie a démontré à nouveau une position non constructive au sommet des chefs des Etats de la CEI
Douchanbé, 3 septembre (AZERTAC). Je ne voulais pas assombrir cette session jubilaire, mais l’intervention du président arménien sur la situation du Haut-Karabagh me force le faire.
Selon l’AZERTAC, Artur Rasizade, Premier - ministre azerbaïdjanais l’a déclaré lors de la session des Chefs des Etats de la CEI.
Le Premier- ministre azerbaïdjanais a pris la parole deux fois, car après sa première intervention, le président arménien Serge Sarkissian a fait une déclaration dans laquelle a souligné qu’il y a 20 ans, dans ces jours-là le Haut Karabagh a déclaré son « indépendance ». Le président arménien a ajouté que le peuple du Haut Karabagh, à juste titre, a jouit de son droit pour l’autodétermination et « a obtenu son droit de l’existence indépendante au prix du sang ».
En réponse au président arménien le premier- ministre azerbaïdjanais a pris la parole et a noté : « Je crois que les participants de cette session connaissent plus ou moins le problème du Haut Karabagh et j’espère que ce discours vise ceux qui ne connaissent pas ce problème ou pour un usage interne ».
« Ecoutant attentivement ce discours, je pensais que peut être, nous votons pour l’indépendance du Haut Karabagh à cette session des chefs des Etats ? Alors, à quoi sert le groupe de Minsk de l’OSCE et les autres initiatives ?! », a souligné A. Rasizade.
Le premier ministre a continué : « Le contenu de ce problème est que l’un des pays membres de la CEI a agressé l’autre et a occupé 20% de ses territoires. Par conséquence, plus d’un million de gens sont devenus réfugiés et déplacés. »
En disant qu’il peut continuer à parler beaucoup de cette tragédie, le Premier ministre azerbaïdjanais a noté qu’il ne le fera pas des raisons qu’il vient de mentionner.
« Je trouve que l’Arménie a démontré encore une fois une position non constructive dans le règlement de ce confit difficile et prolongé » a souligné le Premier ministre.
A. Rasizade a déclaré que l’Azerbaïdjan espère régler ce conflit dans le cadre des normes du droit international, par la voie de paix et d’une manière juste, il participera désormais au processus que mène le groupe de Minsk de l’OSCE et soutiendra les autres initiatives.