POLITIQUE
La Bosnie–Herzégovine soutient le règlement du conflit arméno – azerbaïdjanais dans le cadre de l’intégrité territoriale
Bakou, 5 février (AZERTAC). Un projet de résolution sur les territoires occupés de l’Azerbaïdjan a été élaboré dans la Chambre des Représentants de l’Assemblée parlementaire de Bosnie - Herzégovine. Cette résolution soutient explicitement l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Ce document indique que les territoires azerbaïdjanais occupés par les forces armées arméniennes doivent être libérés. Le projet de résolution sera soumis dans un proche avenir à la Chambre des peuples de l’Assemblée parlementaire de la Bosnie - Herzégovine, a déclaré aujourd’hui M. Bozo Ljubic, président de la Chambre des Représentants de l’Assemblée Parlementaire de la Bosnie - Herzégovine lors de sa rencontre avec M. Ogtay Assadov, président du Milli Médjlis, parlement azerbaïdjanais.
O. Assadov a fourni des détailles du développement économique de l’Azerbaïdjan. Il a été noté que jouant un rôle important dans la sécurité énergétique de l’Europe, l’Azerbaïdjan est aujourd’hui l’initiateur et le participant direct des projets mis en œuvre dans la région.
Le président du Milli Médjlis a souligné que intégrant à l’Europe, l’Azerbaïdjan est un pays épris de paix, le plus développé du monde, ainsi qu’il est intéressé par le développement des relations avec la Bosnie - Herzégovine.
Appréciant hautement le rôle des chefs d’Etat dans le développement des relations entre les deux pays, O. Assadov a affirmé que cette visite contribuera à l’élargissement des relations pas seulement législatives, mais aussi dans tous les azimuts. Aujourd’hui, quatre documents ont été signés entre l’Azerbaïdjan et la Bosnie - Herzégovine et huit en sont en cours de signature. Nous croyons que ces documents vont constituer une solide base juridique pour l’expansion de la coopération.
Lors de cette rencontre, il a été noté que les relations d’amitié entre les deux pays ont une histoire ancienne. La signature du protocole de jumelage entre les villes de Bakou et de Sarajevo aura 40 ans cette année.
Une série d’événements humanitaires, des journées culturelles se sont tenus dans deux pays. Les tels événements ont un rôle important dans la consolidation des relations entre les peuples.
Insistant sur le rôle des parlements au développement des relations interétatiques O. Assadov a dit qu’il est réjouissant que les groupes d’amitié fonctionnent aux parlements des deux pays. En renforçant les activités de ces groupes nous pouvons développer nos relations dans tous les domaines.
Ayant fourni des informations sur le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh O. Assadov a présenté ses remerciements au gouvernement et au parlement de la Bosnie-Herzégovine pour la position juste relative à la résolution de ce problème, ainsi que pour le soutien apporté à l’Azerbaïdjan lors de la session d’hiver de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, et a exprimé sa certitude que cette politique ne sera pas changée.
M. Bozo Ljubic a dit que l’Azerbaïdjan a parcouru un chemin de développement rapide après avoir rétabli son indépendance et est devenu aujourd’hui le pays puissant de la région et a un rôle important dans l’assurance de la sécurité énergétique de l’Europe. L’Azerbaïdjan investit lui-même dans des pays étrangers. Dans notre pays il y a aussi un milieu favorable d’investissements. On considère que nous pouvons nous coopérer dans l’agriculture et dans d’autres domaines de l’industrie.
En abordant le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh M. Bozo Ljubic précisé : «Nous considérons que le règlement du conflit du Haut-Karabagh donnera une impulsion au développement non seulement de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie mais aussi de la région et de toute l’Europe. Nous sommes pour la résolution de ce problème sur les normes et principes du droit international, dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan et cette position ne changera pas.
Lors de l’entretien ils ont souligné l’importance des perspectives de développement des relations interparlementaires, de l’intensification des visites réciproques, de l’échange d’expériences, de l’organisation des “tables rondes” et des forums économique et d’affaires.