POLITIQUE
Les Corses protestent contre la répression des militants pacifiques par la police française
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Bastia, 3 février, AZERTAC
Malgré toutes les difficultés, les Corses continuent de lutter pour la liberté de leur pays. Le Parti Nazione, nouvellement créé dans le pays, a rassemblé dès le premier jour plus de 600 militants. Le fait que le parti a connu un tel succès dès le premier jour a suscité la colère du gouvernement français. Le gouvernement français n'a pas pu digérer ce succès du parti politique et l'a manifesté en attaquant les maisons des militants et en les réprimant.
Deux jours après la première réunion de l'assemblée du nouveau parti, le Parti Nazione a tenu une conférence de presse à Bastia pour protester contre la répression très cruelle et impitoyable de la police française.
Des membres et le porte-parole du parti sont intervenus lors de la conférence et ont fermement condamné la répression commise par la police française ces derniers jours. Ils ont exigé la libération immédiate de deux militants de Nazione arrêtés par la police et envoyés à Paris. Aussi, ils ont appelé tous les Corses à protester lors de la visite du ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin en Corse.
« Deux jours seulement après la première réunion de l'assemblée générale du parti Nazione, l'État français a répondu au succès de cette nouvelle initiative politique par une nouvelle vague de répression, en arrêtant deux militants nationalistes, Anto Simoni et Nicolas Pinzuti.
Cette ignoble opération policière commandée par le Parquet national antiterroriste (PNAT) traduit clairement la volonté de harceler délibérément nos militants et leurs familles. Ainsi, leurs maisons ont été attaquées, leurs portes ont été détruites à l'explosif, les pères ont été menottés sous les yeux de leurs enfants, leurs maisons ont été vandalisées, les jouets ont été délibérément cassés sous les yeux des enfants, et deux militants honnêtes et respectés dans leur obligations politiques et professionnelles ont été arbitrairement envoyés à Paris.
« Le parti Nazione condamne aujourd'hui ces pratiques déplorables et inadmissibles, dignes des pires régimes autoritaires, à l’encontre des personnes pacifiques », ont déclaré les membres du parti devant la presse locale et étrangère.
Il a été affirmé que la place de leurs militants était en terre Corse au sein de leurs familles, sur leurs lieux de travail et sur le terrain de la lutte pour la survie de leur pays. On exige leur libération.
« Le seul but de cette nouvelle agression contre le mouvement de libération nationale est d’essayer d’arrêter le grand mouvement populaire lancé par l’avènement de Nazione et d’étouffer sa volonté politique.
Les dirigeants politiques français et certains hommes politiques en Corse rejetteront toute motivation politique pour ces appels, en s’appuyant une fois de plus sur le facteur de puissance. Nous déclarons une fois de plus que c'est un « mythe » de dire que les autorités politiques et judiciaires sont indépendantes dans les « affaires de Corse » et que les arrestations de mardi ont été opérées par la police politique sur ordre de la justice politique.
En effet, le processus est désormais connu et est devenu une forme très brutale : toute initiative du mouvement indépendantiste est confrontée mécaniquement à la répression.
Ce n'est pas un hasard si ces opérations répressives coïncident avec l'annonce du déplacement du ministre de l'Intérieur G. Darmanin la semaine prochaine. Cette démarche de la police française fait partie de la politique de neutralisation du seul courant politique luttant pour l’indépendance de la Corse. Notre lutte politique repose sur la défense résolue des intérêts de la Corse et des Corses », a déclaré le porte-parole du parti politique.
A l'issue de la conférence, en prévision du déplacement du ministre de l'Intérieur G. Darmanin en Corse la semaine prochaine, les militants de Nazione ont appelé à une manifestation de protestation avec les slogans « Pour les droits du peuple corse ! Stop à la répression ! Vive la nation ! ».
Enfin, les membres du parti ont une fois encore déclaré que l’irruption de 18 policiers français masqués dans la maison des militants de Nazione était inadmissible.