POLITIQUE
Déclaration du Conseil azerbaïdjanais de la presse sur la restriction des activités professionnelles d’une journaliste de l’AZERTAC
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Bakou, 5 décembre, AZERTAC
Le Conseil azerbaïdjanais de la presse a publié une déclaration sur la restriction des activités professionnelles d’une employée de l’AZERTAC.
L’AZERTAC présente le texte intégral de la déclaration ci-dessous :
« L’attitude indécente et cruelle de la police néo-calédonienne à l’égard d'Aygun Hasanova, une employée de l'Agence de presse nationale azerbaïdjanaise (AZERTAC), envoyée en déplacement en Nouvelle-Calédonie, une colonie française, le traitement illégal à son égard - le fait que des exigences déraisonnables avaient été avancées malgré un visa Schengen dont elle disposait - constituent un indicateur claire de l’intolérance de la France à l’égard de la liberté d’expression, en sont un nouvel exemple évident. Cet incident confirme une fois encore que la France, qui se considère comme le berceau de la démocratie mondiale, ignore absolument les valeurs et principes les plus suprêmes.
Cet acte de la police calédonienne est inacceptable, totalement inadmissible. Détenir l’employée de l’AZERTAC, la menacer d’arrestation, la faire monter dans un avion comme « personne indésirable » et l’envoyer dans un autre pays est une manière illégale d’empêcher la liberté du journaliste. Une telle approche n’est propre qu’à des pays à régime dictatorial. Il y a des raisons de penser que d’une manière générale, l’administration du président Emmanuel Macron forme, pour ainsi dire, un foyer d’autoritarisme en Nouvelle-Calédonie. C’est une situation extrêmement embarrassante pour la France.
L'employée de l'AZERTAC, en déplacement en Nouvelle-Calédonie pour mettre en lumière la lutte du peuple calédonien pour se débarrasser de l’oppression et retrouver sa liberté, a voulu remplir son devoir professionnel. Le Conseil azerbaïdjanais de la presse considère que l’illégalité évidente à son égard devrait faire réfléchir la communauté médiatique mondiale. Prenons en compte que cet événement désagréable - la restriction des activités du journaliste par des moyens violents - non seulement en Nouvelle-Calédonie, dans les autres colonies françaises en général, mais aussi en France même, pose la question de la sécurité des représentants des médias étrangers couvrant des manifestations et rassemblements.
Le Conseil de la presse condamne fermement l’acte et le comportement de la police calédonienne envers l’employée d'AZERTAC, typiques des structures dictatoriales classiques, et appelle les organisations internationales, y compris les médias internationaux, à ne pas garder le silence vis-à-vis de cet incident. Le Conseil croit que l’absence d'une évaluation juridique appropriée de l’acte inhumain auquel a été confrontée la journaliste azerbaïdjanaise crée un climat d’impunité. L’existence d’un tel climat constitue un précédent permettant la répétition d’événements similaires. Il est donc impératif que la dictature française dirigée par Macron, dans son ensemble, soit contrainte de renoncer à sa cruauté envers les médias et le journalisme. Cette condition ne peut se réaliser qu’avec la mobilisation et la protestation du public progressiste.
Le Conseil azerbaïdjanais de la presse condamne fermement le traitement inapproprié réservé à l’employée de l’AZERTAC, la restriction de ses activités journalistiques, et exige que les auteurs de l’incident soient retrouvés et traduits en justice dans les plus brefs délais, et que cet incident soit évalué à juste titre du point de vue juridique.