POLITIQUE
L’Agence de développement des médias publie un communiqué relatif à la déportation d’une employée de l’AZERTAC de Nouvelle-Calédonie comme « personne indésirable »
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Bakou, 5 décembre, AZERTAC
Nous considérons le fait qu’Aygun Hasanova, employée de l’AZERTAC envoyée en déplacement en Nouvelle-Calédonie, ait été empêchée, sans aucune base légale, d’exercer son activité professionnelle de journaliste par les milieux officiels de ce pays, et qu’elle ait été détenue au commissariat de police et déportée comme « personne indésirable » en raison d’une restriction du droit du journaliste à accéder à l’information.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par l’Agence de développement des médias.
Il a été noté que le fait que le journaliste s’est vu intervenir dans ses activités professionnelles et ait été maintenue sous surveillance policière jusqu’à sa montée à bord de l’avion suggère que l’incident était une commande politique.
Le communiqué souligne qu’il s'agit d’une autre démarche visant à entraver les activités professionnelles des journalistes, y compris les représentants des médias azerbaïdjanais, couvrant divers événements en France, et à violer par des méthodes grossières et illégales leur droit d’accéder à l’information.
« Nous exigeons que les organisations internationales, qui ont assumé une mission assez large et sérieuse pour évaluer l’état de la liberté d’expression dans le monde, et les ONG spécialisées dans la protection des droits des journalistes, s’expriment sur cette question », lit-on dans le communiqué.