POLITIQUE
L’AZERTAC condamne fermement la désinformation de la presse française sur ses collaborateurs
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Bakou, 12 décembre, AZERTAC
La presse française diffuse une désinformation selon laquelle des employés de l’AZERTAC auraient été envoyés en Nouvelle-Calédonie pour déstabiliser la France, et ils y sont même traités d’« espions ».
A noter que deux journalistes de l’AZERTAC ont été envoyés en Nouvelle-Calédonie le 3 décembre 2023 pour accomplir leur devoir professionnel. L’un d’eux n’a pas été autorisé à entrer dans le pays sous prétexte de visa et a été déporté après avoir été détenu par la police pendant une journée. Il est inacceptable de qualifier d’« espions » nos employés qui exercent des activités journalistiques depuis longtemps. La parution d’un tel article après l'injustice faite à l’encontre de notre journaliste et sa diffusion à travers le monde montre que les institutions officielles françaises sont les organisateurs de cette désinformation. Il ne s’agit rien d’autre que d'une tentative de dissimulation de l’injustice commise envers notre journaliste en Nouvelle-Calédonie. La tentative du gouvernement français de qualifier informellement d’« espions » les journalistes, qui voulaient faire entendre la voix de ceux qui ont manifesté pour la liberté en Nouvelle-Calédonie, est un grand manque de respect aux exigences de principes fondamentaux tels que la démocratie, la liberté d'expression et la liberté des médias.
Même Daniel Goa, président de l’Union Calédonienne, a condamné dans sa déclaration l’injustice faite à l’encontre de notre journaliste en Nouvelle-Calédonie. Dans sa lettre adressée à notre journaliste, il écrit : « Dans le cadre de votre récente venue à Nouméa, je veux vous faire part, en ma qualité de Président de l’Union Calédonienne et de Porte-parole du FLNKS, de mon total soutien face à cette discrimination développée à votre égard le 3 décembre 2023 à votre arrivée en Kanaky. En effet, nous avons pu constater, une fois encore, une posture coloniale de plus en plus nourrie face à la diffusion de l’information, particulièrement lorsqu’il s’agit des peuples sous domination coloniale ».
Le faux article indique que le ministre français de la Défense s'est déplacé à la veille en Nouvelle-Calédonie et que les journalistes s’y sont rendus pour couvrir l’événement. Il est également écrit dans l'article que les journalistes sont des « espions ». Ce faisant, ils se réfutent eux-mêmes : d’un côté, ils écrivent que les journalistes s’y sont rendus pour couvrir les événements, puis ils les traitent d’« espions ». Il convient de noter que la tâche professionnelle des journalistes de l’AZERTAC était de couvrir le rassemblement indépendantiste du 5 décembre. De plus, nos collaborateurs devaient préparer des reportages sur le mode de vie, la situation socio-économique et la culture du peuple kanak. Malheureusement, les tâches professionnelles assignées n'ont pas été entièrement achevées car l'un de nos collaborateurs n'a pas été autorisé à entrer dans le pays.
L’AZERTAC rejette de manière catégorique les affirmations absurdes mentionnées dans l’article et considère cela comme une fausse information provocatrice. Nous condamnons avec fermeté la diffusion d’une telle désinformation par les médias français comme une tentative de tromper la communauté internationale et de dissimuler la vérité, et non comme un indicateur d’une presse libre.