POLITIQUE
Les parlementaires européens ont exprimé leurs préoccupations de l’intention arménienne sur la réouverture de l’aéroport de Khodjaly
Bakou, 22 février (AZERTAC). Le numéro récent de la revue «Nouvelle Europe» à Bruxelles, a publié les interviews des députés européens Ines Vaidere et Boris Zala, sur l’intention arménienne de réouvrir l’aéroport de Khodjaly qui se trouve dans les territoires azerbaïdjanais occupés par les Arméniens.
Selon la Société Européenne d’Azerbaïdjan, Ines Vaidere, membre du Parlement européen de la Lettonie, a déclaré que la réouverture de l’aéroport de Khodjaly en Haut Karabagh va porter atteinte sérieuse au règlement pacifique du conflit arméno - azerbaïdjanais. Tout d’abord, la remise en service de l’aéroport de Khodjaly peut sembler comme la réclamation de changement le statut du Haut Karabagh qui est évidemment contraire aux principes de Madrid. Deuxièmement, la réouverture du trafic aérien entre l’Arménie et le Haut Karabagh est peut être considéré comme l’agression contre l’espace aérien de l’Azerbaïdjan et ceci peut conduire ce dernier à une réaction vive. Par conséquent, la réouverture de l’aéroport de Khodjaly devrait être considérée comme un obstacle et une provocation au réglement du conflit du Haut Karabagh qui compromet la création de la compréhension mutuelle. En revanche, toutes les deux parties doivent continuer les vols sur son territoire conformément à la pratique actuelle.
I. Vaidere a souligné que la réouverture de cet aéroport dans ce territoire qui est le symbole de la tragédie de Khodjaly en 1992, peut conduire à la croissance des tensions. En plus, la réouverture de l’aéroport de Khodjaly sera considérée comme le non respect aux efforts de l’Union européenne et du groupe de Minsk de l’OSCE pour le processus de paix. Selon cette députée, l’implication de l’Union européenne au règlement du conflit du Haut Karabagh a été assez passive jusqu’à présent. En élaborant un « Plan d’action » spécial pour chacune des parties, l’Union européenne peut contribuer beaucoup au règlement du conflit dans la région à travers de sa représentation pour le Caucase du Sud.
Une autre manière utile pour l’Union européenne au règlement de ce conflit, sera le remplacement de la France dans le groupe de Minsk de l’OSCE par un autre pays. Cette approche améliorera la position intermédiaire de la Russie et des Etats-Unis qui prennent une position neutre et jouent un rôle clé dans la région. Il faut éliminer la stagnation de 20 ans afin de rétablir la paix durable pour que des miliers de personnes puissent rentrer dans leur foyer en Haut Karabagh.
Boris Zala, député du Parlement européen de Slovaquie, est aussi inquiet que la réouverture de l’aéroport peut mettre le feu à ce conflit. « J’espère encore que la situation ne parviendra pas à ce stade. En tout cas, la réouverture de l’aéroport entravera le processus du règlement du conflit, compliquera le travail du groupe de Minsk de l’OSCE et de l’Union européenne. Selon les articles 1 et 5 de la Convention de Chicago, chaque Etat a la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire»a -t-il ajouté. En réponse à la question « en cas de la réouverture, comment fonctionnera l’aéroport de Khodjaly ? » B. Zala a dit « Pour le fonctionnement de cet aéroport, il ne faut que s’appuyer aux expériences et aux normes des vols internationaux. Cela signifie que les vols ne peuvent être possibile qu’avec l’autorisation du gouvernement azerbaïdjanais. Sinon, ces vols vont mettre en danger les passagers et les avions et violent les lois internationales ».
B. Zala a répondu à la question «Comment le parlement européen peut prévenir la réouverture ?» : «Actuellement, les députés du parlement européen ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de la réouverture. Si la situation devient tendue, j’attends que le Parlement européen va adopté une résolution pour réduire l’échelle de ce conflit et pour que le Service des activités extérieures d’Europe, la Commission européenne et le Conseil de l’Europe soient impliqués de près à cette affaire. N’oublions pas que l’Union européenne dispose l’autorité du pouvoir politique et économique de l’Arménie. En plus , nous sommes au dernier stade des négociations pour un nouvel accord commercial. Donc, même si elle n’est pas directement impliqué dans la médiation de ce conflit, l’Union européenne dispose certaines autorités ».