MEMOIRE SANGLANTE
Le livre « Khodjaly. Génocide du XXe siècle » a paru
![Le livre « Khodjaly. Génocide du XXe siècle » a paru](/files/2012/1/1200x630/14071441942067485_1200x630.jpg)
Bakou, 24 février (AZERTAC). Vingt ans se sont écoulés depuis le génocide de Khodjaly, une des tragédies les plus sanglantes et les plus effroyables du XXème siècle. Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, après avoir assiégé pendant des mois la ville de Khodjaly, les unités militaires arméniennes, avec l’aide directe du régiment n° 366 de l’ex-armée de l’URSS, basé dans la ville de Khankendi, ont attaqué la ville et, en une nuit, l’ont entièrement anéantie. Lors de l’occupation de Khodjaly, la ville a été complètement détruite et pillée, les civils de la ville ont été massacrés. 613 civils ont été tués et leurs cadavres ont été profanés, 1275 personnes ont subi les tortures après être prises en otages.
Cet extrait a été tiré du livre « Khodjaly. Génocide du XXe siècle », projet conjoint du département chargé des questions socio-politiques de l’Administration présidentielle de la République d’Azerbaïdjan et de l’AZERTAC, à la veille du 20e anniversaire du génocide de Khodjaly.
Dans ce livre publié en langues azerbaïdjanaise, anglaise, russe, allemande, française et arabe sont exposées beaucoup de photos reflétant la tuerie sanglante.
La publication du livre a pour objectif de contribuer à la présentation du génocide de Khodjaly dans une arène encore plus large, ainsi que de prévenir les erreurs de faits, de chiffres, de photos relatifs à la tragédie, commises dans les publications.
Les faits, les chiffres, les informations utilisés dans le livre sont pris à des bonnes sources, les photos ont été prises à des structures sûres telles que le Ministère de Sécurité Nationale de la République d’Azerbaïdjan, le Ministère de l’Intérieur, le Parquet général, le Parquet militaire, le Comité d’Etat en charge des réfugiés et des personnes déplacées, la Commission d’Etat pour les personnes prises en otage et portées disparues, l’Archive Nationale, les archives des pouvoirs exécutifs des régions de Khodjaly, Choucha, Khodjavend et de l’AZERTAC, étant confirmés par l’Agence des droits d’auteur.
Les auteurs du projet - le professeur Ali Hassanov, chef de département de l’Administration présidentielle, et Aslan Aslanov, directeur général de l’AZERTAC, écrivent que le massacre de Khodjaly est, selon son échelle et ses horreurs, un génocide commis non seulement contre les Azerbaïdjanais, mais aussi contre toute l’humanité.
Cette tragédie est confirmée en tant que génocide par la Convention de prévention et de pénalisation des crimes de l’ONU, Déclaration mondiale des droits de l’homme, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Déclaration sur la protection des femmes et des enfants en périodes d’urgence et de conflits armées, le Règlement du Tribunal criminel international de Yougoslavie, le Règlement du Tribunal criminel international de Rouanda, le Code pénal de la République d’Azerbaïdjan, les dispositions du décret du 26 mars 1998 du Président de la République d’Azerbaïdjan portant le génocide des Azerbaïdjanais.
Dans la livre il est noté que l’Etat et le gouvernement azerbaïdjanais, la Fondation Heydar Aliyev et d’autres organisations non gouvernementales, les organisations de diaspora font des démarches importantes pour la présentation du génocide de Khodjaly dans une arène encore plus large, pour sa reconnaissance en tant que génocide. Les orientations des activités dans ce sens avaient été déterminées par le leader national Heydar Aliyev, après son retour au pouvoir politique.
En 1994 à l’initiative d’Heydar Aliyev, dirigeant historique du peuple azerbaïdjanais le Milli Medjlis a tenu une réunion spéciale consacrée au génocide de Khodjaly, où l’on a adopté une décision sur la commémoration tous les ans du 26 février comme « jour du génocide de Khodjaly ».
Un décret en date du 25 février 1997 portant « déclaration de l’observation d’une minute de silence à la mémoire des victimes du génocide de Khodjaly » tous les 26 février à 17h00 partout dans le pays, un autre décret en date du 26 mars 1998 portant « génocide des Azerbaïdjanais » ont été signés par la Président Heydar Aliyev. En 2007 le Milli Medjlis a adopté une décision sur le 15e anniversaire du génocide de Khodjaly, le Président Ilham Aliyev a signé le 17 janvier 2012 une ordonnance sur le 20e anniversaire du génocide de Khodjaly.
La campagne internationale « Justice pour Khodjaly » proposée en 2009 par Mme Leyla Aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, coordinatrice pour le dialogue interculturel du Forum de la Jeunesse de la Conférence Islamique, a joué un rôle important à la reconnaissance de la tragédie de Khodjaly comme génocide au niveau international.
Dans le livre il est noté que les mesures prises pour la reconnaissance du génocide de Khodjaly à l’échelle internationale entrent dans une nouvelle étape. Dans cette étape il faut porter une attention particulière à l’exactitude des informations, des faits, des photos afin que nos ennemis ne puissent pas en profiter à notre détriment.
Ce nouveau livre reflétant les horreurs du génocide de Khodjaly a été distribué aux ambassades, aux consulats, aux représentations, aux organisations de diaspora d’Azerbaïdjan dans les pays étrangers, ainsi qu’au corps diplomatique accrédité à Bakou, aux compagnies, aux organisations étrangères, ainsi qu’aux entreprises, aux écoles supérieures et aux bibliothèques.
Les rédacteurs du livre imprimé à l’édition « Charg - Garb » sont Arastoun Mehdiyev, adjoint au chef du département à l’Administration présidentielle, Vugar Aliyev, chef de la section, et Dagbeyi Ismayilov, vice-directeur général de l’AZERTAC.
La version électronique du livre est jointe à cette publication.