Bakou, 15 mai, AZERTAC

La deuxième conférence ministérielle de l’ICESCO sur le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) s’est achevée ce mardi à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette conférence a été tenue par le ministère de la Science et de l’Éducation de la République d’Azerbaïdjan et l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les séances de la conférence ont porté sur des discussions, l’échange des expériences et des idées sur les résultats de PISA 2022, ainsi que les moyens d’améliorer la performance des élèves dans les programmes d’évaluation internationaux et le soutien aux réformes éducatives.

La conférence a réuni plus de 40 représentants provenant de 20 pays, dont l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte, les Émirats arabes unis, le Royaume de Bahreïn, la Lettonie, le Nigeria, la Malaisie, le Maroc, le Brunei Darussalam, le Liban, le Sultanat d’Oman et la Gambie.

La conférence s’est achevée par un discours de Hasan Hasanli, vice-ministre de la Science et de l’Éducation de l’Azerbaïdjan, qui a remercié l’ICESCO et l’OCDE d’avoir contribué au succès de la conférence, soulignant l’importance de la formation des générations futures et du développement des capacités des individus pour atteindre les objectifs du développement durable.

La deuxième journée de la conférence a débuté par une discussion sur les mécanismes de l’OCDE visant à rendre PISA plus accessible, à garantir son accessibilité et son adaptation à un large nombre de pays afin leur permettre d’en tirer le meilleur parti, et à améliorer leurs capacités à concevoir, gérer et analyser les évaluations.

La deuxième séance de la deuxième journée, animée par Dr Koumbou Baly Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a abordé l’importance culturelle de PISA dans les États membres de l’Organisation et la nécessité d’aligner l’évaluation sur les priorités de chaque pays en matière d’éducation.

La séance a discuté de l’engagement de l’ICESCO à poursuivre la coordination et le travail conjoint avec les dirigeants, les ministres de l’Éducation et les spécialistes dans ce domaine afin de contribuer à ce que les ressources éducatives et les évaluations appliquées dans le monde islamique reflètent les priorités et les besoins des pays.

La séance a également donné la parole aux participants qui ont souligné la nécessité de promouvoir les valeurs de coexistence et de dialogue civilisationnel à la lumière de la menace permanente qui pèse sur la sécurité et l’harmonie dans le monde, ainsi que le rôle de l’éducation dans la promotion et la préservation de la paix.