La poétesse azerbaïdjanaise Ayten Babayeva lauréate du prix de la première édition du concours « Villes de Poèmes » PHOTOS VIDEO
















Rabat, 16 octobre, Chouaib Brhadda, AZERTAC
À l'occasion de la Semaine mondiale du roman, l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a organisé hier mercredi, à son siège à Rabat, un séminaire intitulé « Récits et question d'identité ».
Ce séminaire visait à approfondir le débat sur les questions d'identité dans les récits arabes, à explorer leurs liens avec les transformations culturelles actuelles et à déconstruire la dialectique du lieu et de la mémoire. Ces questions ont été débattues par un groupe d'écrivains, de poètes, de penseurs et d'universitaires participants.
Dans son allocution d'ouverture, le Dr Salim M. AlMalik, directeur général de l'ICESCO, a souligné que la mission de l'organisation est de réécrire le récit civilisationnel du monde islamique dans un esprit contemporain, en valorisant la créativité et en rétablissant le respect de l'humanité à la lumière de son histoire et de ses contributions.
Il a ajouté que le monde islamique écrit aujourd'hui un nouveau chapitre de son histoire culturelle, en conciliant authenticité et ouverture, et en formulant un récit civilisationnel fondé sur la diversité et le respect mutuel.
Le séminaire s'est conclu par la remise des prix aux lauréats de la première édition du concours « Villes de Poèmes », supervisé par le Centre de Poésie et de Littérature de l'ISESCO. Neuf poètes de différents pays ont été récompensés pour leurs poèmes, dont les vers ont été composés pour célébrer les Capitales de la Culture du Monde Islamique 2024 : Benghazi (Lybie), Marrakech (Maroc) et Choucha (Azerbaïdjan).
À cette occasion, le correspondant de l’agence AZERTAC au Royaume du Maroc a rencontré la poétesse azerbaïdjanaise de Choucha, Ayten Babayeva, lauréate du premier prix pour sa ville. Elle a déclaré :
« C'est un immense honneur pour moi de recevoir ce prix prestigieux au siège de l'ICESCO.
Ce concours de poésie annuel, lancé en 2014, célèbre les capitales culturelles du monde islamique, et je suis donc fière de recevoir ce premier prix.
En tant qu'auteur, c'est un honneur pour moi d'être ici et de rencontrer les autres participants, de partager avec eux notre joie de rendre hommage à notre magnifique Choucha d'Azerbaïdjan, cette ville azerbaïdjanaise du Karabagh, profondément marquée par les guerres et autres difficultés.
Et grâce à Dieu, elle est désormais libre et chérit sa libération, sa beauté et son patrimoine. Et je suis très fière de représenter mon pays Azerbaïdjan et la ville de Choucha, ici au concours de poésie de l'ICESCO.
En tant qu'auteur, c'est une reconnaissance pour ma poésie, un poème dédié à la magnifique Choucha, cette ville qui allie le patrimoine local et l'héritage des riches traditions azerbaïdjanaises.
Je suis donc très reconnaissante à l'ICESCO d'avoir valorisé ma poésie et notre belle ville du Karabagh en Azerbaïdjan. Merci de m'avoir invitée.
Je pense que la poésie est le langage des cultures, la musique de la littérature qui unit les peuples et les cultures. Merci. »